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Le Progrès
30 décembre 2003

Des aires d’autoroute… à la prison ferme
Deux hommes ont été condamnés hier à 18 et 10 mois d’emprisonnement
pour des vols commis sur des aires de repos d’autoroutes de la région.
Ils opéraient en douceur pendant le sommeil de leurs victimes.

Les aires n’avaient de repos que leur nom. Après des kilomètres avalés, touristes français
et étrangers, en ce mois de mars 2001, croyaient s’octroyer une halte nocturne bien méritée
à Serezin, Solaize ou Mionnay, dans l’Ain. Mais au petit matin, plus rien. Par quel prodige jumelles, cartes bancaires, camescopes, appareils photos, téléphones portables, rasoir, sacs
à mains — sans oublier l’argent - disparaissaient miraculeusement des habitacles en la présence de leurs propriétaires ? Même les chiens ne sonnaient pas l’alerte. Serrures travaillées
en douceur, portes des camping-car, déjointées puis posées à proximité : c’était du grand art.
Un Hollandais s’étant senti « tout chose », les premiers rayons du soleil venu, on avait même suspecté l’émission de gaz soporifique à l’intérieur des véhicules. Deux hommes sont vite
dans le collimateur du juge d’instruction. Un dénommé Tito Seferovic dont on avait découvert
les empreintes à l’extérieur d’un véhicule dévalisé et Bobi Diberovic dont les traces papillaires avaient également parlé pour lui. « J’venais au hasard. J’avais bu et je me sentais pas bien, alors je me suis appuyé sur le capot », explique le premier aux juges du tribunal correctionnel, hier, tandis que le deuxième reconnaît avoir commis cinq vols similaires. « Dans la région Rhône-Alpes, une douzaine de vols avaient été dénombrés, avec le même modus operandi. Cette façon de procéder signe les faits », estime le procureur de la République, Pascale Hygont-Dartigues, concédant toutefois que seuls trois délits sont reprochés. Qualifiant la délinquance
« d’habitude », la représentante du parquet réclame une peine de « un an à 18 mois d’emprisonnement » pour le premier et « 2 ans à 30 mois » pour le second. « Difficile de parler d’une bande organisée pour deux hommes qui ne se connaissent pas » remarque Me Giudicelli. « Seferovic, c’est pas James Bond ! », lance Me Sauvayre pour qui l’épisode de gaz évoqué
au départ impliquait qu’il fallait ensuite « entrer dans les véhicules avec un masque à gaz ».
Bien plus, relève l’avocat, « une victime, qui s’est réveillée pendant un vol, a pu voir deux hommes à l’avant de son véhicule ». Elle était donc bien consciente. Détenus tous les deux depuis plusieurs mois, Bobi Biberovic devra purger 18 mois d’emprisonnement et rembourser un touriste hollandais à hauteur de 4 634 euros. Quant à Tito Seferovic, il écope de 10 mois.
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Libération
22 décembre 2003

Battant pavillon anglais, le Queen Mary 2 quitte Saint-Nazaire
SAINT-NAZAIRE - Battant pavillon britannique, le Queen Mary 2 a quitté Saint-Nazaire lundi pour l'Espagne puis son futur port d'attache, Southampton, où il jettera l'ancre samedi matin. Plusieurs dizaines de milliers de personnes massées de part et d'autre de l'estuaire de la Loire ont accompagné le plus grand paquebot du monde du regard, pendant une demi-heure, avant qu'il ne disparaisse à l'horizon. Parmi les spectateurs, certains avaient installé leur camping-car depuis 48 heures pour bénéficier du meilleur point de vue.
"Nous venons de Nancy. A force de regarder ce paquebot à la télévision, on a décidé de venir pour son départ. Nous sommes à la retraite, nous pouvons nous le permettre.
C'est une manière de saluer le génie humain. Ce n'est pas une industrie comme les autres,
il faut s'efforcer de la conserver", expliquait un couple muni des indispensables jumelles
pour suivre la sortie du Queen Mary 2 .
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L'Humanité
20 décembre 2003
Prostitution Une nuit avec la mondaine.
Paris la nuit, c'est la forêt de lumières qui a envahi les Champs-Élysées en cette période de fêtes de fin d'année. C'est aussi cette file d'une vingtaine de camionnettes stationnées le long de l'hippodrome du bois de Vincennes. À travers les pare-brise percent d'autres lueurs. Celles des lampes à pétrole ou des bougies collées sur les tableaux de bord par des prostituées, venues du Cameroun et du Nigeria, arborant des tenues minimalistes affriolantes. "
" C'est plus la belle époque ! Ici, il y a encore quelques mois, il nous est arrivé de compter jusqu'à soixante véhicules ", pointe un policier. L'arrêté pris par la mairie du 12e arrondissement, expédiant à la fourrière les camping-cars tous warnings allumés qui parsèment le bois, est venu comme un complément à l'éradication de la prostitution voulue par le gouvernement. Calée sur le siège conducteur de son fourgon blanc, aménagé avec le confort tout relatif du bord, Pupuce, guêpière léopard frangée de vert, perruque blonde et bas résille, est une habituée de l'endroit depuis 1993. La dame use d'un langage fleuri et codifié pour dire les nouvelles pratiques anti-prostitution : " Ça ne tient pas debout, on ne racole pas puisqu'on est dans des camions. C'est le monsieur qui vient à nous. On est de plus en plus verbalisées, et évidemment ce sont, nous, les carlouchettes les plus solvables, qui trinquons !
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Ouest-France
Rennes

20 décembre 2003
Le traiteur de la rue Saint-Georges s'en va
Vendredi, Claude Aumont, charcutier traiteur, et son épouse Annie ont fêté avec leurs amis
et voisins de la rue Saint-Georges leur départ. Cela faisait trente et un ans qu'ils avaient pignon sur rue, le temps de vivre les évolutions du village Saint-Georges.
Un jeune couple doit prendre la relève.
« Dans trois mois, nous aurons notre camping-car. Il nous reste encore des régions de France à découvrir. Mais on aime bien avant tout les régions où l'on mange bien, l'Alsace, le Périgord... »
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Ouest-France
Nantes

17 décembre 2003
Camping-cars : « Il faut des mesures »
Les patrons de campings du département réfléchissent à la question.
Le Syndicat professionnel de l'hôtellerie de plein air (SPHPA) tenait, hier, son assemblée départementale au Pouliguen. Deux points préoccupent les patrons de campings
de Loire-Atlantique : les camping-cars sur la côte et la décentralisation.
Les camping-cars sur la côte : c'est la plaie.
Bien souvent, les véhicules forment un mur qui obstrue la vue sur mer et suscite l'animosité
des riverains. Pour réfléchir à ce problème, le Comité départemental du tourisme (CDT)
a décidé de s'associer au Syndicat professionnel de l'hôtellerie de plein air (SPHPA).

85 campings sur 140
Hier, ce syndicat, qui regroupe 85 campings sur les 140 du département, tenait son assemblée générale. « Pour les camping-cars, il faut mettre en place une politique. Soit on aide les campings pour qu'ils puissent les accueillir en plus de leur clientèle. Soit on aménage des aires publiques. Mais, en tout cas, il faut prendre des mesures », a lancé Philippe Squelard, président du CDT, invité à cette assemblée.

Pour Jean-Luc Gaud, président du syndicat, il faut attendre que l'étude lancée cet été soit rendue en janvier. « Elle nous dira qui sont les camping-caristes, combien ils sont et comment ils se comportent. Avant, on tolérait leur présence, car leur nombre était réduit. Désormais, la masse oblige à établir des règles », explique Jean-Luc Gaud.

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L'Union
Marne

16 décembre 2003
Justice. Trafic de voitures vers la Pologne
En fuite depuis 1997, l'instigateur d'un trafic de voitures entre la région de Reims et la Pologne a écopé hier de trois ans ferme.
Les faits sont anciens. Ils remontent aux années 1994-1997.
« Evidemment, les trafiquants ne s'intéressaient pas aux petites cylindrées »: Peugeot 605, Peugeot 806, Renault Safrane, Renault Laguna, Citroën Xantia.
Il y eut même un camping-car et un minibus.Seule fausse note : une Peugeot 106.
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TF1
Eurosport

16 décembre 2003
Sports d'hiver .L'heure du réveil?
L'Américain Bode Miller, ex-roi du slalom....doit marquer des points.
Il a déjà changé son mode de vie.
Dès l'étape d'Alta Badia, il dort et vit dans un spacieux camping car, dont le chauffeur
est cuisinier. C'est une première dans le Cirque blanc. Le double champion du monde estime que "ça lui fera gagner du temps, en évitant les attentes à l'hôtel, au restaurant, et donc des énergies".
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Ouest France
St Nazaire

13 décembre 2003
La famille Plisson au coeur du QM2
Le livre est attendu en mars, avant-première aux chantiers avec l'exposition
Philip Plisson, le photographe de la mer, a eu carte blanche aux Chantiers de l'Atlantique pour suivre durant deux ans la construction du Queen Mary 2. L
« C'est la première fois que j'immortalise la construction d'un paquebot. Je ne savais pas
que certaines étapes pouvaient aller aussi vite. Pourtant nous étions au plus près des ouvriers presque tous les jours mais j'avais quand même l'impression que le bateau m'échappait ».
Le camping-car installé dans la cale pour être réveillé à n'importe quelle heure, lui permettra, quand même, de saisir des instants fabuleux. Comme le raconte Guillaume, son fils qui travaille depuis plus dix ans avec lui « Pour l'image exceptionnelle, il faut anticiper tout le temps, bien se positionner mais aussi savoir attendre ». Et de raconter le cliché où la moquette est posée dans le grand Lobby. « C'était à 4 h du matin. Pas avant pas après ».
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