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Le Journal on line
de Saône et Loire

20 janvier 2004
La municipalité décide de fermer son camping
Lassés par les régulières et innombrables dégradations, les élus de Rancy ont décidé vendredi soir, lors de la séance du conseil municipal, de ne pas ouvrir le camping cette année. Et même e le fermer définitivement. « A la place on fera des aménagements pour les pêcheurs et les promeneurs avec des tables de pique-nique. Et puis on laisse le bâtiment des toilettes. jusqu'à ce qu'il soit cassé ! »
Aussi triste que désabusé, Jean Bessard, le maire de la commune, en avait, comme ses conseillers, un peu ras le bol de tous ces problèmes. « Chaque année on a du vandalisme. C'est vrai que c'est facile parce que le site est isolé. En saison, il n'y a pas de problème car on avait trouvé des gardiens bénévoles. »
Le petit camping tranquille de 25 emplacements a donc terminé sa carrière dans la douleur. Le site, idéalement situé en ordure de Seille, sera maintenant ouvert à tout le monde. Pêcheurs, promeneurs, et peut-être campeurs nostalgiques.

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Le Journal on line
de Saône et Loire

19 janvier 2004
Les oiseaux de nuit ont encore sévi
 Une nouvelle série de vols nocturnes a été perpétrée entre samedi et dimanche à Digoin. Une fois encore, un camping car stationné sur l'aire de service près du pont de la Loire a vu la portière de sa cabine fracturée pendant le sommeil des passagers qui ont eu la désagréable surprise de constater le vol d'un porte-feuille contenant papiers et espèces. Dans la même nuit, un véhicule Peugeot en stationnement près de l'ANPE a été dépossédé de ses deux roues arrière. Puis, place de la République, un véhicule a été ouvert et vidé de tous biens : auto-radio, sac de sport, livres.
La gendarmerie enquête et appelle toute personne ayant remarqué des comportements suspects à apporter un témoignage citoyen. Tél. : 03.85.53.11.58. La discrétion la plus totale est garantie.
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Presse Océan
Nantes

16 janvier 2004

communiqué par
Jean Claude Piocel.
Les camping-caristes aiment la Loire Atlantique.
Plutôt que de s'appuyer sur des idées reçues, le comité départemental du tourisme
a voulu en savoir plus sur les camping-caristes qui fréquentent la Loire Atlantique. '
Non, le camping-cariste n'est pas obligatoirement enseignant, ne roule pas forcément sur l'or,
restant comme une bernique tout l'été au même endroit !
L'étude menée de juin à septembre 2003 pour le compte du comité départemental du tourisme par Philippe Caillaud a permis de recueillir près de 700 réponses d'usagers dans quatre stations du littoral, Lec Croisic, La Turballe, Piriac, Saint Michel et trois stations intérieures: Clisson, Nort sur Erdre,
et Paimboeuf.
Suivant les mois d'été concernés 50 à 70 % des camping-caristes viennent de la France entière
et 10 à 35 % sont étrangers (surtout en juin et en septembre).
Hors saison ce sont toutefois les touristes venant des départements limitrophes qui prédominent.
Sur les 135 kilomètres du littoral 300 à 400 camping-cars sont comptabilisés journellement.
Des "nids" de regroupement importants sont localisés à Piriac, La Turballe, Le Croisic, Saint Brévin,
Saint Michel et Préfailles.
Certains grands événements attirent particulièrement les camping-cars. Les grandes marées en septembre, le Tour de France ou encore comme nous l'avons  vu le départ du Queen Mary2…"
note Philippe Caillaud.

Propriétaires à 90 %
Piriac est la commune du littoral qui s'est sans doute la mieux organisée pour recevoir des camping­-cars.La présence de ceux-ci étant strictement réglementée, voire interdite sur les secteurs de La Baule, Pornichet,­ Le Pouliguen, aucun d'entre eux n'y été comptabilisé durant la période estivale.

Les études concernant les usagers révèlent qu'ils sont plutôt âgés (50-­60 ans), de catégorie modeste, pro­priétaires de leur camping"car à plus de 90 % et pour 50 % depuis moins de trois ans.
Ils voyagent la plupart du temps en couple et à 40 % en compagnie d'un animal domestique. .
"De passage ou en court séjour, nomades et opérant par petites étapes, actifs, randonneurs,
aimant les petits commerces et les restaurants, ils sont peu diserts sur leur budget.
Ils dépensent comme chez eux, nous disent t'ils " explique Philippe Caillaud.
Et ils passent la nuit de préférence sur des aires d'accueil publiques.
S'ils sont exigeants en termes de services, ils acceptent pour 85% d'entre eux de les payer,
et, par définition, très mobiles et imprévisibles.
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Ouest France
Nantes

17 janvier 2004
Les campings cars bannis de la côte.
Ils ne pourraient plus stationner que dans les terrains ou aires d'accueil
Le rapport du Comité départemental du tourisme envisage d'interdire le stationnement
des camping-cars sur le littoral, de 20 h à 7 h.
Interdire les camping-cars sur la côte mais renforcer les capacités des communes en aires d'accueil. Telles sont les propositions d'un rapport commandé par le Comité départemental
du tourisme (CDT) pour fidéliser une clientèle non négligeable pour l'économie locale.
Stationnements anarchiques, plaintes des riverains, réglementations disparates des communes. Sur la côte, le camping-car est devenu un problème récurrent.
Une enquête de Philippe Caillaud, pour le Comité départemental du tourisme (CDT),
donne des pistes pour améliorer la situation.

Cinq stations sans aire d'accueil

Dans un premier temps, elle tente de mieux cerner le profil type des 300 à 400 camping-caristes qui fréquentent les côtes du département durant l'été. Le portrait robot ? Un retraité ou préretraité, de milieu modeste, le plus souvent en couple, accompagné d'un animal domestique.
Et qui effectue des séjours assez courts, de trois à sept jours maximum.

À partir de ces premières données et de l'analyse de la réglementation et de l'offre existante
en aires d'accueil, Philippe Caillaud élabore une série de recommandations.
Il préconise tout d'abord l'interdiction du stationnement nocturne sur le littoral, de 20 h à 7 h,
en dehors bien sûr des campings et aires d'accueils publiques ou privées.
Une interdiction qui serait commune à toutes les stations touristiques du département.

En contrepartie, Philippe Caillaud recommande que chaque commune dispose
« d'au moins une aire d'accueil d'une capacité variant de 10 à 15 places maximum ».
Le stationnement y serait payant et tarifé à la nuitée, « à un prix unique et raisonnable ».
Au passage, il remarque que La Baule, Pornichet, Pornic, La Bernerie-en-Retz
et Les Moutiers-en-Retz ne disposent d'aucune aire pour le moment.

« L'information des camping-caristes est très fragmentaire et ne concerne qu'une minorité
de ceux qui visitent notre département », précise ensuite Philippe Caillaud.
Pour y remédier, le CDT a déjà pris les devants en imprimant à
25 000 exemplaires
une « carte touristique de poche » listant toutes les possibilités d'accueil et de service. L'enquête préconise enfin une observation suivie de la clientèle des camping-caristes,
qui représente chaque année 2 000 à 300 000 nuitées.

Pour avancer dans l'application de ces recommandations, un groupe de travail doit prochainement être mis en place à l'initiative du conseil général.
Réunissant associations de camping-caristes, élus du littoral, conseillers généraux
et représentants de l'hôtellerie de plein air, il sera chargé de l'élaboration
d'une « politique départementale d'accueil des camping-caristes » d'ici à l'été prochain.
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Le Journal on Line
de Saône et Loire

14 janvier 2004

DIGOIN
Un camping car et une voiture visités

Dans la nuit de dimanche à lundi, la ville de Digoin a été le théâtre de plusieurs méfaits.
La gendarmerie de Digoin a été appelée pour une série de vols. Tout d'abord, un camping car allemand, place de la Grève, a été forcé à 02 h 30. Le ou les voleurs, une fois à l'intérieur, n'ont pas hésité à voler le contenu malgré la présence des propriétaires endormis. Ils ont eu le temps de prendre les papiers d'identité, la carte bleue. avant d'être interrompus par le réveil des occupants et ont pris la fuite. Plainte a été déposée.
Puis avant 6 h 30, une voiture a été complètement visitée sur le parking de l'ANPE : l'intérieur a été mis sans dessus dessous et au final, les marauds sont repartis emportant un butin fort diversifié fait d'une bouteille de parfum, d'une paire de bottes. Les auteurs de ces délits n'ont pas été encore identifiés. Toutes personnes ayant des informations sur ces deux méfaits sont invitées à contacter la gendarmerie de Digoin au 03.85.53.11.58. Discrétion garantie.
L'enquête en cours de la gendarmerie établira si ce sont les mêmes individus
qui sont les auteurs de ces méfaits.
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