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Yves D.
Pour moi, la liberté collective est la somme des libertés individuelles.
C'est à dire que des phrases du genre "La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres" sont des pensées "prêtes à porter" qui n'ont
qu'un seul but : faire admettre aux individus
que si on les brime, c'est pour le bien de la "société".
Un monde meilleur, c'est un monde où tout le monde se sent bien !
Bien sûr, entre les pensées "utopistes" et la triste réalité, il y a la
communauté et la nécessité
de cohabiter : mais ça, ce n'est pas inné, ça s'apprend.
Mais il est une nécessité : c'est de faire comme si tout le monde il est
beau,
tout le monde il est gentil. Et si notre vécu nous inspire de la méfiance, ne pas l'afficher.
Le choix personnel du Camping-Car pris par chacun d'entre nous, dénote quand même
d'une certaine communion de pensée. A priori, on devrait pouvoir se faire confiance.
Le geste amical de la main quand on croise sur la route un de nos semblables,
suscite plus de réponses que d'indifférence !
Les débordements comportementaux (et d'eaux) constatés ne sont le fait que
d'une minorité :
les témoignages sur le forum CCAR le montrent bien.
Les brimades pour les plus de 1m90 n'ont que 2 raisons : les gitans et l'économie locale.
Pour l'instant le Camping-Car n'est pas un paramètre pris en compte dans la mise en valeur touristique d'une région. Le tourisme
n'est qu'un business pour créer des emplois,
ramasser du fric et justifier l'aménagement du territoire.
Côté pratique :
De la part de mon entourage, j'ai certains échos qui précisent la perception que les autres
ont de nous. L'envie : nous donnons l'impression d'être des privilégiés, plus "libres" et notre "autonomie" (ces deux
derniers mots étant presque synonymes dans ce contexte) fait rêver.
Nous sommes considérés parfois comme des profiteurs : les adeptes du camping ne sont pas sans remarquer ces véhicules stationnés à proximité des camps avec leurs passagers
qui profitent des installations sanitaires de leur communauté.
On m'a aussi rapporté ces camping-cars qui squattent les lieux touristiques.
Ces auvents et ces tables de camping sur les parkings.
Côté raison :
Seuls 15% des cours d'eau français sont considérés satisfaisants, non pollués.
Ceci n'empêche pas les pêcheurs de considérer les Grands cormorans comme responsables
de la disparition de LEURS poissons et bien sûr de rêver leur extermination.
Pareil pour les camping-cars.
Que faire contre cette "loi du plus fort" : des sites internets par exemple,
dénombrer les lieux de stationnements ... bref inventer Alain,
à moins que ce ne soit déjà fait !! ;o))
Ykess
Il est exact que personne n'a obligé personne à acheter un groupe en commun.
Mais quelqu'un suggère d'emmerder tout le monde avec des groupes électrogènes pour avoir son petit confort perso, sans tenir compte de son
voisin. (Bref, la vie de tous les jours)
Alors qu'il existe une solution équivalente en prix et en efficacité : c'est
le panneau solaire.
Et que ceux qui se sont retrouvé une partie de la soirée avec de tels voisin semblent être plus nombreux que ceux qui défendent ce système
d'alimentation.
J'ai personnellement subi cette "Agression" tenez-vous bien, sur une place
de village en pleine nuit. Et ce n'est pas parce que des inexpérimentés
font marcher leurs moteurs en se persuadant qu'ils remplissent leurs batteries,
qu'il faut se sentir aussi irresponsable qu'eux.
Ce qui équivaudrait à dire:" tiens il y en a sur le parking qui font de la vidange sauvage
alors je peux laisser traîner mes papiers gras, c'est moins grave".
Oui mais les papier gras en soi-même c'est grave.
Et en plus plutôt que de faire avancer le smilblick on s'enterre dans le "je m'en foutisme"
Et au bout de la chaîne le grand perdant dans tout ça c'est:
MADAME LA LIBERTE de campingcarer en paix.
P.S. Je n'ai jamais, en dix ans, été au camping. Mais quelqu'un pourrait-il
me dire
si c'est autorisé de faire marcher son éloigneur de voisin.
HSZL
Mon grand-père était un précurseur quand, à la fin des années 70,
il nous emmenait dans son J7 aménagé par ses soins ...
A cette époque, pas de limitations de hauteur, pas de difficultés à stationner où l'on voulait...
Les fourgons aménagés étaient tellement rares que personne ne s'en souciait !
Pourtant, déjà à cette époque, les populations ayant opté pour la vie itinérante en caravane
et autres roulottes n'étaient pas les bienvenues dans les villes et villages français.
Les Gitans et autres Tsiganes n'étaient tolérés que le plus loin possible des agglomérations...
Leur situation s'est-elle améliorée ? Eux seuls pourraient répondre...
Les Camping Caristes sont ils devenus, aux yeux de certaines municipalités chatouilleuses
"une nouvelle race de bohémiens" ? Une race hybride de "français errants" déclenchant
la vindicte populaire et désignée à être bannie de leur territoire ?
On pourrait le penser en voyant tous ces panneaux d'interdiction qui poussent comme
des champignons après la rosée ...
Dire et penser que les Camping Caristes sont des "destructeurs d'environnement", des pollueurs semant leur détritus partout, des personnes sans-gène, bruyants et irresponsables, est un raccourci commode pour éluder le vrai problème : l'investissement nécessaire pour l'acceuil
d'une part grandissante de touristes ayant choisi une forme spécifique de vacances.
Lorsque les équipements existent, les Camping Caristes, dans leur écrasante majorité,
utilisent les facilités offertes , quitte à faire un détour pour s'y rendre et cela, même au prix
d'un écot raisonnable correspondant aux services à disposition !
Les retombées économiques du tourisme en Camping-Car sont largement sous estimées par
les municipalités. Bien sur, l'argent ne tombe pas dans l'escarcelle du lobby touristique traditionnel, très puissant dans les zones fréquentées par les vacanciers ...
Le "sacro saint Fric" ne rejoint pas les hôtels, peu les campings et autres gites ruraux ...
J'ai tourné volontairement le dos à cette forme d'hébergement aux prix souvent prohibitifs.
Ce que je ne dépense pas là, je le donne aux musées, aux restaurants, aux magasins d'alimentation, aux boutiques de souvenirs et de spécialités culinaires locales, etc...
Mon budget vacances reste inchangé, seuls changent les bénéficiaires .
J'ai décidé fermement de tourner le dos (et le porte monnaie) à toutes les municipalités refusant d'accepter mon Camping Car et mon choix de vie, quitte à partir à l'étranger !
Je remercie par contre certaines régions, comme les Landes et la Bretagne pour les efforts
qu'ils ont réalisés en matière d'accueil des Camping Caristes : un exemple à méditer !
Ah, j'allais oublier ! Dernier message à ceux qui commencent à confondre "aires de service"
et coupe gorge, en tentant, tels des usuriers, de rendre leur investissement de base (parfois pourtant sommaire !) particulièrement juteux et rémunérateur... Je tiens à leur dire que le mot "pigeon" n'est pas inscrit sur mon front et que je ne suis pas prêt à payer près de 6 euro,
les cent litres d'eau que je vais devoir embarquer ...
En toute chose, il faut savoir être raisonnable ! Quand on appelle à la responsabilisation des Camping Caristes, il faut éviter de les prendre pour des ... veaux, (comme disait le Général ! :o)
ou des vaches à lait.
Payer, oui ... Etre rançonné, NON !
C'est justement ce principe économique que je tente de fuir en choisissant le Camping Car
....
Aaahh, ça fait du bien ... Merci Camping Car en LIBERTE !
Michel M.
L'an dernier à Paques j'étais de passage à GRUISSAN,
"Nous faisons demi-tour au parking du port de plaisance car il y a une concentration de Ccar, de même à la plage des chalets ,
nous choisissons le sentier "Capoulade" au bord de l'étang
de Gruissan, face au village.
Un camping-car du Gers s'installe à côté quelques minutes après nous et après les salutations d'usage et quelques banalités, nous nous faisons inviter à prendre l'apéro et nous papotons
une bonne heure sur nos passions respectives en se rafraîchissant le gosier avec une spécialité
de chez eux "Le Floc de Gascogne" mariage de jus de raisin frais et d'Armagnac."
Cette nuit là en faisant un petit effort nous avons trouvé un coin super, nous n'étions que deux ccar, pendant que les autres s'entassaient à la plage des chalets, et nous avons profité en plus du Floc de Gascogne,des canards qui barbotaient sur l'étang.
Franchement je ne mettrai pas un centime, et je dirai même plus, même si on me payait
je ne m'installerai pas dans un endroit ou s'agglutine les ccars.
Je ne suis pas pour autant un solitaire, mais j'ai remarqué que les haltes les plus sympas
c'est quand il y a au maximum 2 ou 3 campingcars.
Quand il y en a plus nous créons malheureusement trés vite des nuisances, car le comportement de tous n'est pas exemplaire, et j'en arrive à comprendre les maires des communes trés touristiques qui organisent des lieux payants avec un minimum de sanitaires,
et interdisent les autres lieux à cause de comportements dont nous n'avons pas à être fier.
Aussi quand je vois ces concentrations de ccar, je passe mon chemin car je n'aime pas être parqué et alors "première à droite, puis tout droit et encore à gauche.... ça y est j'ai trouvé mon bonheur, un vrai BTS, un peu planqué, discret, une chouette vue, et parfois un ou deux autres équipages qui ont fait le même effort d'aller voir plus loin.
P.S: Je ne suis pas sur que ça soit la faute du Maire si autant de ccaristes décident d'aller s'agglutiner à Gruissan l'été au bord de la plage. C'est plutôt un phénomène de société sur lequel
il faut peut être s'interroger si nous voulons protéger notre passion pour les vacances en ccar
avant qu'il ne soit trop tard.
le débat continue.... par ici
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