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Corse en été...
Nous avons
effectué la traversée avec Corsica Ferries de Livourne à Bastia
pour différentes raisons :
- nous voulions en profiter pour découvrir la Toscane que nous ne
connaissions pas.
- trajet court (à peu près 4 heures)
- le prix ne vient qu’en 3ème lieu (456 € AR pour 2 adultes et un cc de
6m) car les 1000 km AR effectués en Italie doivent compenser le surcoût du
billet par la SNCM.
Nous avons circulé dans le sens inverse des aiguilles d’une montre
(presque toujours) de façon à rouler du côté mer pour ne pas avoir à
confronter la hauteur du ccar avec les surplombs des falaises ; il y a
suffisamment à surveiller (largeur de la chaussée, croisements avec
d’autres automobilistes morts de trouille qui n’osent pas serrer le bord
de la route, éboulements de la chaussée, …) sans ajouter d’autres
problèmes.
Mardi 30 juillet – étape de 12 km – Arrivée
à Bastia à 21 h45 :
énormément de circulation, surtout après l’arrivée des ferries.
Nous prenons la direction de Saint-Florent pour coucher au Col de
Teghime où nous bénéficions d’une température fraîche, d’un point de vue
imprenable sur la côte bastiaise,
mais aussi de nombreux coups de klaxon pendant la nuit.
Mercredi 31 juillet – étape de 67 km
–
Nous pensions visiter Bastia mais la circulation y est intense à
cette époque et les places
de parking difficiles à trouver. On nous conseille d’aller sur le port
d’embarquement mais
les préposés ne tardent pas à nous en chasser car le parking frise
l’asphyxie ; en plus l’orage ne se contente plus de gronder mais les
gouttes apparaissent. En conséquence, nous levons
le camp vers le Cap Corse et remettons à plus tard la visite de la ville.
Nous visitons les villages côtiers d’Erbalunga (parking derrière la
gendarmerie),
de Macinaggio (sur le port) et terminons l’étape à sur le
parking payant (un robinet avec filet d’eau et 7 € la nuit) à Barcaggio,
près de la plage. Il faut souligner que la D253 nous a procuré quelques
sueurs froides : d’abord la traversée du hameau de Granaggogiolo et
l’étroitesse
de la route (au demeurant magnifique) sur ses 7 kms ; heureusement nous
n’avons croisé
que cinq voitures, et sur ces cinq croisements, nous avons dû faire une
marche arrière assez périlleuse de plus de deux cents mètres mais nous
n’avons pas rencontré de camping-car.
Jeudi 1er août –
Promenade sur le chemin des douaniers vers les tours génoises dans
les parfums enivrants
du maquis, baignades dans les petites criques désertes.
Vendredi 2 août – étape de 42 km –
Départ vers la côte ouest par la D153 beaucoup moins scabreuse que
le D253.
Si nous l’avions su, nous serions venus par celle-ci. Au hameau de
Tollare (sur la côte nord,
à 3 km de Barcaggio), il y a également un parking (payant ? avec eau ?).
Il y a sûrement
la possibilité de coucher au col de Serra. Nous sommes descendus au très
beau petit port
de Centuri où nous avons eu beaucoup de mal à trouver une place
pour stationner (parking interdit aux ccars). Contrairement à ce qui est
annoncé dans le guide, il est impossible
de vidanger au camping Insulottu sans y passer une nuit au minimum.
Nous continuons la magnifique route en corniche jusqu’à la Marine de
Giottani
(parking gratuit réservé aux ccars avec point d’eau).
Samedi 3 août – étape de 82 km –
Reprise de la D80 avec ses virages les uns sur les autres, offrant
de magnifiques vues sur
la mer. Arrêt au fier village de Nonza perché sur son éperon
rocheux quelques centaines
de mètres avant l’entrée du village, à quelques centimètres du mur-parapet,
rétro replié pour laisser le maximum de place (le minimum pour passer) à
l’intense circulation.
Courses dans l’unique épicerie du secteur et visite de l’église puis de la
tour.
Arrêt prévu à Patrimonio chez l’un des deux seuls adhérents corses
à France-Passion,
mais personne… ; de toute façon, l’endroit est nul pour y passer la nuit :
carcasses de voitures, terrain à l’abandon, … Ravitaillement en vin chez
un exposant sous la poste et l’église (à visiter), et ravitaillement en
eau, vidanges (petite à gauche sous la poste ; attention au ralentisseur
particulièrement violent).
Saint Florent : possibilité de passer la nuit sur le parking
réservé aux ccars, à gauche,
sur la sortie sud de la ville.
Traversée du Désert des Agriattes. Nuit possible au Col di Vezzu et
sur un parking,
quelques kilomètres avant le col.
Nuits à Lozari, 8 km avant l’Ile-Rousse, à quelques mètres de la
plage. Il existe deux parkings situés de part et d’autre de la petite
rivière desservis chacun par une route particulière car le pont qui
enjambe le cours d’eau n’est accessible qu’aux deux roues. Préférer le
second (le près d’Ile-Rousse), moins de monde, d’ombrage possible et
surtout moins de poussière
car moins de passage de véhicules.
Dimanche 4 août – Baignades et visite
d’Ile-Rousse à vélo.
Lundi 5 août – étape de 24 km –
Courses à Ile-Rousse : impossible de trouver une place de
stationnement, toutes les rues
sont bouchées par la circulation, à Super U (sortie SO de la ville),
l’opération a demandé
plus de deux heures (parking et magasins saturés).
Montée vers les villages de Balagne par la D151 : Corbara
(impossible de s’arrêter),
Aregno (possibilité de coucher sur le parking à l’entrée du 1er hameau
sur l’ex terrain de foot).
Nous nous arrêtons à San Antonino, à 500 m d’altitude, (un des deux
“plus beaux villages
de France” en Corse) et nous nous installons sur la grande place de
l’église.
Mardi 6 août – étape de 4 km –
Retour sur Aregno (centre) : arrêt sur un terre-plein sous un
amandier (après avoir demandé
aux voisins si notre présence les gênait) près du rond-point situé à 100 m
sous la fameuse chapelle de la Trinité (XIIème siècle) et à 100 m d’un
point d’eau plus bas.
Aller-retour de 8 km à Pigna, à pied puisque les ccars ne sont pas
autorisés à y stationner..
C’est un très beau village d’artistes, très bien restauré, mais peut-être
même un peu trop apprêté. Nous avons assisté à un concert de chants
traditionnels (11 €) ; le chef de chœur
a réussi la performance de faire chanter la salle sur 3 voix, chapeau bas
!
Pendant ce temps, les pompiers s’escrimaient à éteindre un incendie sur le
versant opposé.
Mercredi 7 août – étape de 108 km –
Descente sur la côte par la D71 en passant par Cateri et
arrivée à Lumio pour la visite
de charmant village. Vidanges et plein d’eau au camping Monte Orto à 1 km
de la sortie de Lumio sur la D513 (vers l’Ile-Rousse) : accueil très
sympathique mais coût élevé de l’opération (7,20 €) avec une installation
pas pratique du tout ! si bien que nous n’avons payé qu’une seule
participation pour les deux ccars.
Courses à Calvi : nous avons enfin trouvé une bouteille de gaz
propane de marque Primagaz. Stationnement possible (même pour la nuit) sur
le grand parking à l’entre de la ville,
entre Casino et Super U.
La montagne étant dans les nuages, au lieu de nous rendre dans la forêt de
Bonifato, nous choisissons de “filer” (le verbe est un tantinet
exagéré car les vitesses de pointe sont de l’ordre de 25 à 30 km/h) vers
Porto par l’intérieur dans un premier temps (jusqu’à l’entrée de Galéria)
par la D251 puis la D51. La route est magnifique avec des points de vue
stupéfiants sur la Presqu'ile de Scandola et du golfe de
Girolata, notamment des cols Palmarella et de la Croix. Mais la
conduite est très fatigante car elle requiert une attention de tous les
instants : route étroite, circulation intense, berge souvent effondrée ou
en voie de l’être, conducteurs angoissés…
Nous arrivons épuisés sur la plage de Bussaglia, endroit ravissant
pour passer la nuit
(il y a même une douche sur la plage).
Jeudi 8 août –
Nous passons la journée avec des amis originaires de Serriera,
village situé à 4 ou 5 km.
Vendredi 9 août – étape de 48 km –
Stationnement (possible la nuit). sur le grand parking près de la plage de
Porto-Rive gauche. Nous avions prévu de faire l’excursion à la presqu’île
de Scandola (35 €) mais impossibilité totale durant au moins 8 jours
compte-tenu de la mer agitée et de la liste d’attente qui s’allonge…
Courses et visite de la tour génoise (2,5 €) qui mérite le détour
(panorama et explications historiques).
Route D84 vers Evisa : très bon revêtement et bonne largeur, sauf à
quelques endroits où il faut redoubler l’attention car la vigilance a
tendance à s’estomper quand on s’habitue au confort. Points de vue
superbes sur les vallées sauvages et l’âpreté de la montagne ; premiers
châtaigniers et premiers cochons.
Balade dans la jolie forêt d’Aïtone : cascades, piscines
naturelles, lumière très douce
et reposante des pins.
Nuit sur le parking situé 2 ou 3 km après le col de Vergio, près de
l’hôtel, point de départ
des pistes de ski. Descente de la température (9°C) et grosses pluies
toute la nuit
qui ont la vertu de nettoyer très correctement le ccar.
Samedi 10 août – étape de 59 km –
Malheureusement les pluies continuent et nous sommes dans nuages
très épais : la balade prévue au lac de Nino (un des plus beaux de Corse,
paraît-il) avorte : nous redescendons vers Porto, puis les fameuses
calanche de Piana le long desquelles il est très difficile de s’arrêter
vu les files ininterrompues de véhicules. Le village même de Piana
ne nous semble pas mériter d’être classé parmi les “plus beaux villages de
France”, si ce n’est par son cadre dans
ce paysage extraordinaire.
Nuit sur le parking près de la plage d’Arone (D824) ;. toilettes et
robinets au restaurant situé 50 m plus bas ; ravitaillement minimal
possible au camping à quelques centaines de mètres.
Dimanche 11 août –
Très belle randonnée au Capo Rosso, mais nous avions
sous-estimé la distance de notre parking au départ du chemin : nous
pensions 3 km aller-retour alors qu’il y en a 12 !
la
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