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Toscane !
2 semaines en
Toscane avant de prendre le bateau à Livourne pour la
Corse.
C’est peu pour une première découverte de ce pays.
C’est apparemment une gageure mais notre culture dans le domaine des
Arts étant vraiment légère, notre regard était global et nous ne
recherchions que les sensations et impressions,
et non pas fouiller les détails des monuments et peintures.
La préparation de ces séjours a été faite avec :
- des compte-rendus et sites de J.P Gaillard et J.P. Rossi
- le guide Michelin
- l’émission “Des Racines et des Ailes” sur Florence et sa région
- la carte Michelin n° 430 (Italie du Centre)
- le “Guide des étapes touristiques camping-cars” (Camping-Car magazine)
qui nous a été d’un grand secours.
13 au 16 juillet – 1366 km
Départ le 13 juillet de Basse-Normandie sous un beau soleil, passage
dans la famille
dans la Sarthe, remplissage d’un petit cubi de Juliénas en passant dans
le village du même nom (halte dans un “France Passion”), nuit au bord du
lac du Mont-Cenis (1900 m d’altitude)
avec une température de 6°C et de la pluie, et du brouillard…
Avant d’en repartir nous assistons, médusés, à un triste spectacle :
un des quatre CCars ouvre grand ses vannes avant
de prendre la route !!!
(alors que de nombreuses aires existent quelques kilomètres plus loin).
Visite de la Sacra di San Michele (le Mt Saint-Michel italien
dont l’architecture est proche
du nôtre), entre Susa et Torino, à laquelle nous avons eu beaucoup de
mal à monter à cause
de la confusion toponymique entre Chiusa San Michele et Sacra di
San Michele ; il faut dire
que nous ne sommes pas encore habitués aux vocables italiens d’une part
et d’autre part nous n’avons qu’une carte périmée au 1/1000000 pour
cette partie du pays mais nous avons eu
des sueurs froides en s’engageant par erreur dans le centre de Chiusa
San Michele :
quelques centimètres dépassaient (au début) de part et d’autre de chaque
rétro
mais qui étaient en trop après quelques centaines de mètres d’où la
traversée
du reste du bourg avec rétros rabattus (je crois que je n’ai jamais eu
aussi peur d’accrocher).
Nous décidons de ne pas prendre l’autoroute pour se familiariser avec la
conduite italienne,
mais après la traversée pénible de Turin et des villes de la
banlieue, nous changeons d’avis
et nous nous engageons sur la A21 à partir d’Asti puis la A1 jusqu’à
REGGIO EMILIA
(Emilie Romagne) ; à l’arrivée sur l’aire aménagée (dans la Via XX
Settembre), nous ressentons une grosse fatigue essentiellement due à la
circulation intense des poids lourds qui traversent
le pays dans sa totalité ; nous sommes seuls sur l’immense parking et
son aire de vidange ; l’endroit est bien calme… jusqu’à 1h du matin
(environ). Nous sommes réveillés par une température à laquelle nous ne
sommes pas encore habitués (27°C) et surtout par des vociférations : un
match de foot commence entre deux équipes de jeunes qui durera …
jusqu’à l’ouverture des chantiers auprès desquels nous sommes garés.
17 juillet – étape de 91 km
La petite nuit non réparatrice, la fatigue de ce début de voyage, la
chaleur lourde font
qu’on éprouve le besoin de se mettre au vert.
En conséquence on décide de partir à SESTOLA dans les Apennins en
passant par Scandiano, Sassuolo, Pavullo (nombreuses et
gigantesques usines de grès et céramiques dans toute
cette région), puis l’étroite route S324. Il y a déjà quatre CCars
italiens installés sur le parking réservé (Piazza Guidellina, près des
écoles). SESTOLA est une bourgade de montagne
très coquette et même cossue : visite du château musée où sont exposés
des instruments
de musique automates (ancêtres de l’accordéon, orgues de barbarie,
gramophones, …) et,
en tant qu’étrangers, nous avons le privilège d’être accompagnés par le
directeur
de l’exposition, homme chaleureux et passionné avec ses commentaires et
démonstrations
très intéressants,. Le soir, concert gratuit sur une place du village.
18 juillet
Excellente nuit au calme. Réveil sous un temps déjà lourd.
Nous passons la matinée au marché : excellents fruits et légumes pour
pas cher.
L’après-midi, la randonnée de 4 h prévue au Mont Cimone avorte
très rapidement à cause
de l’orage et se trouve remplacée par une séance de lavage et de ménage.
19 juillet – étape de 103 km
Il a plu toute la nuit.
Debout 7h, petit déj, puis plein d’eau et vidanges sur l’aire de service
puis route interminable vers LUCCA avec les milliers de lacets de
l’étroite S324 qui s’élargit un peu sur la S12
mais toujours en tournant beaucoup.
Magnifique pont de Borgo a Mozzano sur le Serchio, avant LUCCA.
Parking réservé aux CCars avec aire près de la
porte Vittorio Emmanuele II, viale Luporini Sant’Anna (ouest de la ville
: suivre la rocade).
Soleil, chaleur lourde (30° C) : quel changement en si peu de distance
(mais nous ne sommes plus en montagne) ! Visite de la ville magnifique
et touristes en quantité très raisonnable.
20 juillet – étape de 71 km
Nuit calme mais chaude.
Une journée qui tord le cou aux préjugés et clichés inconvenants sur les
Italiens.
Départ pour Colodi, patrie du père de Pinocchio à une vingtaine
de kilomètres de Lucca.
Visite du parc consacré à la fameuse marionnette (14 €) : nul ++ et
aucun intérêt,
même pour les enfants.
On ne peut plus ouvrir ou fermer la serrure de la cellule du CCar
de l’intérieur.
On reprend la route pour Pistoia. On se gare à l’extérieur des
murs de la ville,
sous les arbres, mais il fait encore 32°C. Balade dans le centre ville
très agréable
et encore vide de monde (il est à peine 16 h), notamment la piazza del
Duomo
avec sa cathédrale, son baptistère et ses palais.
Nous nous arrêtons chez un marchand de CCar à la
sortie de la ville ; après avoir expliqué
mon problème de serrure au patron, celui-ci démonte, bricole, répare,
remonte et ne veut rien n’accepte d’autre que mes mille grazie pour
presque une heure de réparation !
Arrivée à PRATO : impossible de trouver le parking réservé (avec
aire de service en face
le long du fleuve) situé sur la Piazza del Mercato dans la Viale Galilei
; un automobiliste,
après avoir laissé son épouse continuer seule ses courses, me propose de
le suivre
à l’autre bout de la ville (sortie 1 sur le plan du guide) !
Sur le lieu du stationnement, un autochtone amoureux de la Toscane,
voyant un CCar étranger arriver, nous donne des
conseils (judicieux ?)
pour visiter la Toscane et plus particulièrement Florence.
Visite nocturne de la ville ; énormément d’Asiatiques.
21 juillet
Nuit chaude et très bruyante jusqu’au matin (à cause du samedi soir ?)
Arrivée à FLORENCE de bonne heure : nous
n’avons pas eu de mal à trouver le parking
près de la fortezza da Basso (le meilleur pour CC d’après l’office du
tourisme) gratuit aujourd’hui (c’est dimanche), sinon payant de 8h à 20
H (je n’ai pas noté le prix, mais je crois me souvenir qu’il est de 2 €
/h). Deux autres CCars de notre département sont
arrivés quelques minutes
avant nous et se sont fait gruger de 15 € sur un autre parking qui, en
réalité, était interdit
au stationnement pour cause de travaux ! Ils sont d’ailleurs partis car
ils étaient particulièrement inquiets de laisser leurs engins dans une
ville si touristique et sans surveillance.
Nous avons opéré une première découverte à vélo de la ville (c’est à
cette occasion que
je me suis aperçu que deux rivets du porte-vélos avaient sauté à cause
des nombreux cahots ; à surveiller…) : beaucoup de circulation, la foule
s’intensifie au fur et à mesure qu’on approche des monuments les plus
fameux, la police et la gendarmerie sont omniprésentes. Le Duomo,
le baptistère, le palais des offices, etc., sont d’autant plus
impressionnants qu’on les découvre au dernier moment, quand on débouche
sur la place. Bien que les touristes soient de toutes nationalités, les
pouvoirs publics privilégient l’italien (c’est normal), l’anglais et
l’allemand,
mais peu d’effort pour le français.
Après le déjeuner, reprise de la visite mais à pied cette fois-ci :
en réalité, nous sommes à un quart d’heure environ du centre historique
et nous savons maintenant où se trouvent les endroits stratégiques.
La soirée est très chaude et la circulation s’intensifie sur notre
parking : la moindre petite place se trouve occupée par les promeneurs
de la nuit qui s’en vont manger au restaurant
(certains se garent même perpendiculairement au trottoir pour gagner
quelques décimètres carrés) ; le socle le plus extérieur du porte-vélos
a été tordu au cours d’une manœuvre
mais le sourire charmeur de la jolie petite conductrice de la
Cinquecento
efface toute velléité de réprobation !
22 juillet– étape de 44 km
Visite d’autres monuments moins célèbres mais également très beaux
(S. Croce, S. Annunziato, …) et errance dans les petites rues du vieux
Florence.
Nous avions prévu, sur les conseils de l’Office du Tourisme, une visite
guidée en français
des principaux lieux de Florence pour toute la matinée (29 €) mais elle
n’a eu lieu,
encore une fois, qu’en l’italien, anglais et allemand !
Il fait très chaud ; les pieds et jambes comment à ressentir une
certaine fatigue.
Déjeuner puis traversée de Florence jusqu’à la Piazzale Michelangiolo
car nous ne voulons
pas partir sans bénéficier d’un dernier et beau regard sur cette ville
magnifique.

Pour s’y rendre à partir de la fortezza da Basso, le plus simple est de
passer par les grandes avenues périphériques nord puis est, puis de
stationner le long de l’une des rives de l’Arno
ou sur le petit parking près du Pont Niccolo. Le point de vue mérite
vraiment le déplacement.
En fin d’après-midi, nous nous engageons dans le Chianti par la S222 :
le calme de la campagne et de ses adorables petits villages perchés aux
sommets des collines (Strada, Greve, Panzano) après la frénésie de la
ville.
la suite
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