| | Islande...
conseils
pratiques et la carte des lieux pour suivre le récit c'est
par ici
sachez
que j’ai remplacé certains caractères n ‘existant pas dans notre
alphabet
par ceux qui correspondent le mieux, surtout par ae, d et th.
Ve
05.07.96 –
départ au km 28.707, arrivée km 29.306 : autoroutes.
Nous
partons l’après-midi et montons vers le Nord par la Belgique, les
Pays-Bas et l’Allemagne, en empruntant surtout des autoroutes. Il est
déjà tard quand nous voulons nous arrêter au Nord
de l’ Allemagne.
Nous ne dormons jamais sur les parkings des autoroutes, donc nous la
quittons pour trouver une place pas B du tout, mais certainement T et S,
dans une rue en cul-de-sac près des terrains de sport (Sportplatz) s’
appelant Schlagen, au hameau de Nützen, faisant partie
de la commune de Lentföhrden.
Sa
06.07.96 –
arrivée km 29.550:
Danemark mignon.
La
frontière du Danemark n’est plus loin. Le Danemark est plat, la
circulation y est lente
mais fluide. On en profite pour une brève
visite de Ribe, la ville la plus ancienne du Danemark.
A Esbjerg le Norröna,
seul vaisseau de la Compagnie de Ferry Smyril Line, attend ses
passagers.
Il
faut savoir que :
• il
n’ y a qu’ une liaison par semaine
•
il faut réserver très tôt, en tout cas avant le nouvel-an, surtout
pour les traversées les plus
en vogue et les lits les plus intéressants,
pour les voitures on paie pour la longueur et la hauteur,
pour les
passagers tout dépend de la classe pour dormir. Mais c’ est toujours
très, très cher.
• En 1996 nous avons payé pour le transport, donc sans repas ni boissons
ni taxes de ports,
2.050€ pour aller & retour de deux personnes en salles dortoirs
(6 à 18 lits superposés,
parfois en 3 « étages », dans
des petits dortoirs, sans armoires, et avec WC, lavabo et douche
en
commun pour tous les dortoirs) et un fourgon L x l x h = 5,37 x 2,00 x
2,70 m
, la
partie antérieure d’ un bateau fait beaucoup plus de mouvements de
haut en bas que la partie postérieure ; le plus élevé qu’ on
se trouve le plus on sent « rouler » le navire :
ceci
explique aussi que les dortoirs bon-marchés se trouvent en haut sur
l’ avant.
Et croyez-moi : les vagues de l’ Atlantique dans le grand nord se
font sentir.
A ce point qu’ il ne faut pas seulement emporter des
pilules contre les maux de mer,
mais qu’ il faut aussi veiller à ne pas se trouver trop proche de personnes qui n’ ont pas prises
ces pilules (expérience pas très propre, mais vécue…)
Les
prix des repas et des boissons à bord ne sont pas chers si on paie en
DKK (Smyril Line
est une compagnie des Iles Féroé ou le DKK est la monnaie officielle),
et la qualité est bonne
renseignes-toi
sur la possibilité d’ avoir du 220V à bord pour le frigo. D’ abord
on m’ avait dit non, en insistant on m’ avait promis (par écrite même)
que c’ était oui, mais sur place rien n’ était prévu. Alors plan
D (qui était préparé) : explication (fantaisiste, mais ils ont
crus!) sur des médicaments
qui pourrissent s’ ils ne sont pas conservés
gelés, rallonge à portée de main, ainsi que….
une bouteille de whisky (une petite, plate se faufile
partout et est largement suffisante!)
en principe l’ accès aux voitures est fermé pendant la traversée,
mais
la dite bouteille fait vraiment merveille…
Surtout : je crois savoir que depuis quelques années les traversées
partent maintenant
de Hanstholm au lieu de Esbjerg : ne sous-estimez
pas le kilometrage et donc le temps.
19.00
h : le bateau arrive,
22.00 h : le bateau part, avec nous
Di 07.07.96: sur le bâteau...
Echange
de projets avec différents passagers, camping caristes et autres, néophytes
et habitués, sympas ou à l’ air colonisateur, … La plupart des
installations pétrolières en haute mer se trouvent à droite du bateau :
surtout la nuit elles sont très impressionantes avec leurs
grandes
flammes claires visibles à très grande distance
Lu
08.07.96 –
arrivée km 29.638 : les surprises de l’ Atlantique
Tórshavn,
la capitale des Féroés compte 15 .000 habitants. A 10.00 h nous y
gagnons la terre ferme. Le contrôle sur un tas de réglementations
(surtout écologiques) est inexistante.
En principe on ne peut y
importer des boissons en emballage non-récupérable, ni viandes, ni…
En sortant de la ville un sommeil irrésistible se fait sentir :
l’ effet des pilules anti mal de mer.
Je me rappelle encore de m’ètre arrêté, mais plus comment j’ ai pu gagner encore la banquette
(plus question de faire le lit, car trop fatigué) pour y dormir
quelques heures !
Quelque
kilomètres plus loin, près de Hvítanes, se trouve la grande et unique
installation
de traitement des déchets, reconnaissable à la haute
cheminée de son four.
On y vide ses eaux grises et noires dans une
installation prévue à cette effet,
et gratuit en plus (pas d’ autres
possibilités aux îles)
.
On
continue vers le nord de l’ île principal Streymoy, pénètre la vallée
du Saksunardalur,
fait demi-tour au bout à Saksun (vaut la peine), et
passe le pont qui nous mène à l’ île de Eysturoy. Les bords du
fjord Skálafjördur sont très industrialisés. A la sortie sud de 650
Toftir (connu pour avoir disputé les championnats européens de foot),
au parking de l’ église moderne de Fridrikskirkjan au bord de la
falaise surplombant la mer nous passons la nuit sur un... BBBTTTSSS !!!
(robinet d’ eau présent)
.
Ma
09.07.96 – arrivée km 29.729 :
les surprises des îles
miniatures
Petit
détour de Toftir à Rituvik par les petites routes étroites, et
continuation le long du lac Toftavatn: splendide! On quitte la route n°
10 et on prend la 70 pour Leirvík.
Là on prend le bateau pour Klaksvík.
La traversée est conseillée partout pour sa beauté.
Mais on regrette
de l’ avoir fait.
D’ abord car ce n’est pas bon marché, puis
parce que depuis l’ activité fort diminuée de
l’ industrie pétrolière
dans ces coins Klaksvík ressemble à une ville morte, très sale en
plus,
et enfin car la partie la plus belle sera traversée aussi par
notre Norröna demain,
en quittant Thorshavn.
Le
retour en bateau se fait en compagnie de deux camions transportant les
ordures vers
l’ installation de destruction à Hvítanes. Les ponts des bateaux
sont fermées, l’ odeur est insupportable !
Route
n° 70, n° 10, puis bifurcation vers Funningsfjördur jusqu’à Elduvík :
très beau, très intéressant. Les routes sont souvent étroites mais
en parfait était. Le pays est très bien organisé : transport en
commun, stations pompiers, postes (propres, différentes des danoises !),
services médicaux, écoles, magasins, ponts, ferries, … Là où il
n’ y a pas de ponts entre les îles le transport en commun se fait
parfois par… hélicoptère ! Le pays-mère Danemark pompe
beaucoup d’ argent dans ces îles (accès aux champs pétroliers en
haute mer) qui se trouvent placées sous la couronne Danoise mais ne
font pas partie du Danemark !
D’ ailleurs elles sont entrées
dans l’ Union Européenne,
mais après un référendum les Feroéens ont décidé de nous quitter :
aujourd’ hui ils ne font plus partie de l’ Union européenne.
Remarque
importante : en Belgique des contrats d’ assurance (voiture,
assistance voyage, etc.)
ont souvent remplacé la liste des pays-membre de l’ Union européenne
par la mention « territoire
de l’ U.E » en ce qui concerne
la validité du contrat. Moi j’ ai insisté qu’on me confirme par
écrit
que ces contrats étaient valables aussi dans les Féroés :
pas si facile que tu l'on suppose,
car on a dû obtenir un accord du partenaire d’ assurance à Köbenhavn
(Copenhague) …
et ça prend des semaines !
Elduvík
– Funningsfjördur – Funningur, c.à.d. longeant les deux rives du
fjord Funningsfjördur,
puis aller et retour à Gjógv (très
pittoresque), et nuit à coté de l’ hôtel Eidi : situation
unique surplombant la ville de 470 Eidi, la mer et le fjord de Sundini.
Parking privé de l’ hôtel/restaurant, mais on y a mangé, très bien
d’ ailleurs, et obtenu la permission sans problème.
Je conseille d’
aller manger encore une fois aux Féroés, car en Islande c’ est très
cher.
Le soir la place est un BTS**, la nuit elle devient un BTS
alternatif : Bruits de pluies, Tempète, Secousses à cause des vents.
Et le matin encore une
variante de BTS : Brouillard, Triste, Sombre…
Me
10.07.96 – arrivée km 29.806 :
l’ approche de l’
Islande
.
Nous
regagnons Tórshavn, mais pas sans avoir cassé la « sortie d’
hiver » des eaux grises
de la cuisine. Heureusement le robinet y
est encore, ce qui ne nous va pas rendre impossible
de faire couler
directement vers l’ extérieur les eaux provenant de la préparation
des repas
et de la vaisselle, éventuellement dans un des cubitainers
qu’ on a toujours avec nous.
Cette sortie directe, sans courbe dans la
conduite, est indispensable par gel fort.
Notre
Norönna vient nous rechercher après avoir fait son aller-retour vers
Bergen en Norvège.
L’ équipage octroyant les places aux véhicules
embarquants se rappelle de nous, ou plutôt
de la bouteille offerte je
suppose : ils prennent l’ initiative de nous offrir la connexion
de courant… Nous partons à 15.00 h ; nous navigons entre les îles
de Streymoy et de Nólsoy,
d’ Eysturoy et de Bordoy, de Kalsoy et de
Kunoy.
On passe la 6° nuit depuis notre départ, dont 3 en CC et 3 en
bateau.
Je
11.07.96 – arrivée km 29.990 :
l’ Islande tant attendue.
La
nuit la mer est très agitée. Je suis catapulté de mon lit superposé
3° étage au lit 1er étage
de mon voisin, qui n’ en était
pas content du tout ! Les côtes sur lesquelles j’ ai atterri me
font très, très mal. Je me lève vers 4.00 h déjà ne pouvant plus
dormir à cause du mal aux côtes.
Afin de ne rien manquer des vues qui doivent nous attendre je
sors sur le pont.
Mais le brouillard islandais est très similaire à la
version belge. Ce n’est qu’ en pénétrant le fjord Seydisfjördur
qu’on remarque les murs de rochers infranchissables. Amarrage à
07.00 h
La
très petite ville de Seydisfjördur vit au rythme du Norröna.
Les
mercredis (pour les partants) et les jeudis (pour les arrivants) le
boulanger cuit plus de pain, les magasins ouvrent (encore) plus tôt et
ferment (encore) plus tard et « adaptent » leurs prix,
les
taux de change des banques sont temporairement revus, les habitants
viennent dire aux cc-istes qu’ ils se trouvent sur leurs parkings (4
solutions : leur payer, aller au camping,
attendre les agents de
police appelés si on ne paie pas, ou partir…).
Mais avant de pouvoir
entrer en « ville » il nous faut patienter encore des heures
et des heures.
Dans
un chaos incroyable, similaire à ce qu'on a connu à la frontière
bulgaro-turc en 1983,
nous cherchons quelque part dans différents bâtiments
parsemés par-ci par-là dans le port
les différents petits bureaux ou
se procurer les formulaires et papiers nécessaires à remplir
et où
les remettre à des autres personnes situés à des bureaux encore différentes.
Je me rappelle entre autre, tout ça séparément:
• vérification des titres de transport
• vérification des pièces d’ identités
• vérification de l’ assurance de la voiture
• vérification des papiers de la voiture, avec contrôle technique du
moteur pour les essences.
Les moteurs diesel sont sujet à des taxes de
route comptés à la semaine ! Je ne me rappelle plus les montants,
mais je crois me rappeler qu’ une semaine en Islande était plus cher
qu’ un an en Belgique ! Il est vrai que le gazole coûtait
quelque 0,37€ et l‘ essence 1,34€ remplissage
des formulaires pour le taxe de route, mise en place sur la pare-brise
de la vignette de taxe contrôle
sur la présence éventuelle de bottes en caoutchouc, remplissage des
« formulaires de bottes » , rinçage de ces bottes, payement
des frais de rinçage,
obtention du titre de rinçage,
contrôle
sur la présence éventuelle de matériel de pêche, remplissage des
« formulaires de matériel de pêche » , rinçage de ce matériel,
payement des frais de rinçage, obtention du titre de rinçage....
ça y est nous sommes prèts pour la suite
c'est par ici
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