escapades ..english.deutch

récits d'escapades...
et si vous preniez votre plume... cette page attend vos récits d'escapades

prenez la plume !
.
..
.
.
.
.
.

avec Sylvie au clavier
et




.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
a Montpellier
aujourd'hui

.

    
.
.
.
.
..
.
.

.
.
.
.

.
.
..
.
.
.
.
bons coins et BTS
    c'est par ici >>>

Languedoc a Noël...

.

version italienne sur le site de Marina

Samedi 22 décembre
Aujourd’hui, deux départs à la maison, d’abord Yoann qui part dans mes Ardennes natales 
pour rejoindre la famille et passer les fêtes de fin d’année avec son cousin. 
La mauvaise météo amène Philou à lui conseiller de passer par Longwy pour rejoindre la ville de Charles de Gonzague, sa belle place Ducale à arcades et son musée dédié à l’enfant 
du pays, Arthur Rimbaud : Charleville-Mézières.
Yoann parti nous nous activons pour le chargement du Bouli, et essayer de rattraper 
la famille Helmbacher partie 2 heures avant nous de Nancy.

Nous avions rencontré Francine et André, cet adorable couple, cet été à Doğubayazit 
alors qu’ils s’apprêtaient à passer en Iran. Mais cette fois, ils partent passer l’hiver au soleil 
du sud marocain. André emprunte un itinéraire que nous ne connaissons pas : Epinal, Vesoul, Besançon, Bourg-en-Bresse et celui-ci est plus rapide que le nôtre : Langres, Dijon d’autant 
que nous essuyons une magnifique tempête de neige au sortir de Langres, une des villes 
les plus froides de France. La route se couvre d’une belle couche de neige, obligeant Philou 
à rouler à faible allure ; nous trouvons « refuge » sur le parking voisin d’un péage de l’autoroute A31, au nord de Dijon et non loin de la petite ville de Is-sur-Tille fort connue des cruciverbistes.
L’endroit est très fréquenté par les saleuses et déneigeuses en tout genre qui « logent » à 100m, pas très calme mais au moins nous serons sûrs de ne pas être coincés par la neige. 
Adieu les retrouvailles avec Francine et André qui ont déjà rallié Lyon.
La soirée se passe à écouter les informations météorologiques à la radio 
et à faire l’itinéraire de demain.

Dimanche 23 décembre
Nous sommes en vacances et le réveil est tardif, l’itinéraire de « délestage » prévu pour éviter les villages bourguignons au nom célèbre comme Nuits-Saint-Georges, Gevrey-Chambertin, Aloxe-Corton ... et évocateurs, et leur interminable traversée, passe par des routes inconnues.. Nous apercevons ce qui reste du monastère où naquit et se développa 
l’ordre religieux des Cisterciens : l’abbaye de Cîteaux. La petite ville de Seurre nous apparaît comme un petit bijou de brique rouge, sur les bras de la Saône. La campagne est parsemée 
de petits châteaux, fermes fortifiées ou chaumières à pans de bois à l’image des habitations 
du pays du Der.
Délaissant la vallée de la Saône, nous franchissons le Doubs sur un beau pont du XVII ème siècle.
Dans le bourg de Mervans, en cherchant une boucherie, nous admirons un splendide clocher tors, recouvert de tuiles vernissées ; le bourg fait partie d’une association regroupant les villages européens aux clochers si particuliers et si élégants.

Décidément les petites routes quadrillant la France profonde, nous réservent de belles 
et touchantes surprises loin des grands centres touristiques.
Nous entrons maintenant dans 
un paysage vallonné qui porte le nom de Bresse bourguignonne ; sa « capitale » Louhans, important centre agricole, est le siège de la « Confrérie des Poulardiers de Bresse ». 
L’Hôtel de Ville et la Grande Rue constituée de vieilles maisons moyenâgeuses à arcades forment un ensemble des plus charmants.

Mais LA capitale de la Grande Bresse reste Bourg-en-Bresse, et dans sa banlieue se dresse 
le geste d’Amour de Marguerite d’Autriche pour son défunt mari Philibert de Savoie : 
l’église et le monastère de Brou. Le repas de midi se fera face à cette merveille gothique.
Au sud de Bourg, des centaines d’étangs forment la région des Dombes qui en cet hiver neigeux, offre un paysage particulier où chaque pièce d’eau est recouverte de blanc immaculé, pareil à un échiquier et ses cases blanches.

Nous allons sans nul doute à moitié de l’allure que nous aurions sur l’autoroute, mais nous profitons à plein de nos contrées trop souvent méconnues et ignorées.
Notre amie Evelyne voulant nous voir ce soir à Montpellier, nous nous résignons à prendre 
le grand ruban pour rallier Restinclières, à quelques encablures de la grande ville languedocienne.
Nous retrouvons les cohortes, non pas de légionnaires romains, 
mais de migrateurs de fin d’année des temps modernes.

Nous n’aimons pas payer pour emprunter les grands axes, mais nous sommes assez satisfaits de l’avoir fait, car la caissière absorbée par la recherche de son stylo, nous facture au tarif 1 (auto), SUPER ! Au lieu de 189FF, nous ne payons que 122FF et nous devons dire que si c’était le tarif appliqué aux camping-cars, nous prendrions plus souvent les autoroutes, pour rallier un point à un autre.
Nous apprenons que Francine et André ont atteint Collioure et s’apprêtent à quitter le sol français pour 3 mois ; bonnes vacances ou plutôt bonne retraite très chers amis.
Retrouvailles de ma meilleure amie ...
Soirée gaie et animée.

Lundi 24 décembre
Hubert la papa d’Evelyne a délaissé la Meuse et ses frimas pour se joindre à nous, 
et chacun met la main aux préparatifs pour la fête de ce soir.
Réveillon autour du sapin décoré par les trois enfants.

Mardi 25 décembre
Le vent a cessé de souffler et nous partons pour la patrie de Paul Valéry et du non moins célèbre Georges Brassens : Sète. La langue de terre séparant la mer de l’étang de Thau 
qui apparemment est envahie de camping-cars l’été, est déserte ce matin et nous orientons notre dînette  vers la mer et le soleil. Repos, lecture, sieste, ballade sur la plage et appels 
à la famille et aux amis restés dans le froid et la grisaille de l’Est, sont au programme de cet après-midi de la Nativité.
Vers 17h nous partons à la recherche d’un endroit pour la nuit, dans la cité de Georges, 
pour pouvoir arpenter la ville de nuit.
Les indications routières sont vraiment nulles et l’orientation dans cette ville construite 
autour et sur une colline, laisse à désirer ; les éventuelles places ne nous donnent pas du tout satisfaction, soit elles sont situées dans des zones portuaires glauques à souhait, soit elles sont rendues inaccessibles par des limiteurs de hauteur ... Sète, tu es bien inhospitalière et nous retournons vers notre point de stationnement de la journée.
Mais sur la route de la Corniche, certains parkings interdits par des limiteurs sont accessibles, car certaines barrières sont détruite : bonne aubaine pur passer la nuit devant une petite plage protégée par deux digues.
Au menu ce soir : escargots préparés par Philou et « divinissimes » boudins blancs 
des Ardennes ; bon appétit et bonne soirée bercée par la douceur méditerranéenne.

Mercredi 26 décembre
Ce matin il nous faut faire des courses et quelques affaires dans un magasin de déstockage 
de vêtements.
Puis direction Palavas-les-Flots, non pas pour ce village de « cabanes à lapins » pour juillettistes ou aoûtiens, mais pour la petite île toute proche, perdue au milieu des étangs, 
et où s’élève l’ancienne cathédrale de Maguelone.
Hors saison nous pouvons rejoindre facilement l’îlot, mais l’été il faut laisser le véhicule 
au parking à 2km et emprunter un affreux petit train à touristes ; quoique je doute que les camping-cars puissent y entrer vu les limiteurs qui barrent l’accès au parking ; 
limiteurs très en vogue dans la région que nous ne fréquenterions pour rien au monde l’été.
D’abord, nous nous restaurons. Ensuite nous pouvons découvrir cet édifice d’une grande simplicité et d’une grande beauté, nous sommes fortement impressionnés par les pierres tombales, qu’elles soient gisants ou pierres plates dont les traits du visage sont matérialisés par du cristal de roche. Magique et magnifique lieu saint et sacré ; à ne pas manquer ... hors saison !

Sur la route des étangs, les flamants roses sont omniprésents, soit en petit groupe, 
soit en grande bande.
Quittant le littoral et nous dirigeant vers le nord, nous franchissons le Pont du Diable et nous engageons dans les étroites gorges de l’Hérault, vers le joyau de Saint-Guilhem-le-Désert, magnifique petit village construit sur les bords du Verdus.
Nous optons pour le stationnement sur le parking en haut du village (gratuit hors saison).
Le centre du village et ce qu’il reste du monastère sont à deux pas.
L’abbatiale est d’une simplicité rare, mais très émouvante, le cloître a subi le même sort 
que celui de Saint-Martin-de-Cuxa, il s’est en grande partie « envolé » vers le musée 
des Cloîtres de New-York.
Il s’est mis à pleuvoir et nous décidons de continuer notre visite du bourg demain, 
en espérant que la pluie aura cessé.
Ce soir dans notre Bouli, petit dîner chinois avec les baguettes.
Pour digérer ce succulent repas et puisque la pluie a cessé de tomber, rien de telle qu’une belle ballade nocturne à travers les rues du bourg qui mènent toutes à l’abbaye de Gellone.  Lieu choisi par Guillaume d’Orange (Guilhem en occitan) petit-fils de Charles Martel, pour se retirer du monde après maintes guerres menées auprès de son cousin Charlemagne.
La place carrée de la Liberté et son platane vieux de plus de 150 ans, est le centre du village 
et le portail de l’abbatiale s’ouvre sur cet endroit charmant où quelques demeures moyenâgeuses nous livrent leur belle façade.
Des rues étroites et pittoresques aux noms évocateurs : rue Chapelle des Pénitents, 
rue du Bout du Monde, rue de la Font du Portal, rue Cor Nostra Dona, traverse de la Tour, traverse de Las Costas ... nous enchantent par leurs maisons, leurs portails, leurs arcs surplombant les ruelles.
Absolument seuls et heureux de l’être dans un tel site, nous nous baladons pendant une heure.
Nous sommes littéralement tombés sous le charme de ce village qui a su garder son cachet 
et son authenticité, sans se laisser envahir par les marchands du temple.  
                                               suite de la balade a Saint Guilhem le Désert c'est par ici
.

retours: liste des" récits" - plan des "escapades" -
<<< récit précédent
Maroc
et si le prochain billet était le vôtre ? cliquez ici un mail c'est un plus !

récit suivant ....
  le vôtre ?

certains récits ont paru, en primeur, sur le Forum des passionnés
inscrivez- vous... un simple mail vide suffit... cliquez


.
pour nous aider à mieux faire, répondez au sondage
si vous êtes arrivé sur cette page sans passer par l'accueil: cliquez ici