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à
Madrid
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la carte
et relancez la musique
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Ve 23 avril
Zut !
Manquais plus que cela !
Curieux le bruit du moteur, ce brrrr caractéristique d’un échappement
défaillant… Ah non !
On a déjà 4 heures de retard sur notre plan. Ça commence à mettre les
neurones en ébullition.
Et la côte au démarrage qui se grimpe à un train de deudeuch.. ah non !
En un éclair se repasse le film des derniers jours, la course au finish pour
organiser les dossiers ACCL , les patauges d’hier
dans la diffusion d’info aux communes….
Il
était temps que je décroche tellement je suis saturé !
Maintenant ça va mieux, Françoise a tout ce qu’il lui faut pour prendre le
relais lorsqu’elle rentrera de voyage et gardera la maison ACCL, et puis
Jean- Marie viendra l’épauler en fin de mois.
Et
ce bruit d’échappement, et ce moteur qui deudeuch dans la petite côte du
village…
si c’est un vrai problème, ce sera une vraie galère !
Allez… direction garage !
Un compétent se reconnaît à ce qu’il va droit au but . En l’occurrence la
durite, ou le tuyau comme vous voulez d’admission du turbo qui a pris
l’initiative de se désolidariser…
et vous lui faites quoi à la durite ? Un coup de clef de 10 et ça repart,
comme avant !
Ouf au zut !
La
route défile, elle est belle puisqu’elle est la route des vacances !
On se fait réflexion en comptant le nombre de camping-cars sur l’autoroute
qu’il y a une sacré décalage entre cette aversion à l’autoroute affichée par
la gente campingcariste et la réalité..
Tiens autre remarque, le phone portable…ce truc inutile qui sait
tant se
rendre indispensable.
Drrrrr… Suzy décroche, c’est toujours elle qui décroche en roulant…
« Allo.. Françoise…j’entends pas bien.. on s’arrête quand on peut et Alain te
rappelle ! »
Si F.. m’appelle , doit y avoir un problème dans ce
que je lui ai laissé !
Ça rumine le temps de pouvoir se poser sur une aire repos…
« Je voulais te dire que j’ai bien vu tous tes messages, je décortique ce
soir,
et je prends le relais ! » Formid’
Françoise et formid le mobile ! Comment faisait t'on avant ?
Comment ferions- nous sans le grand ruban pour être ce soir au moins à
Montpellier ?
Et on le dépasse et on pousse encore plus loin.
Les Cabannes de Fleury au bout d’une route tortillonante , un petit port
de bout de monde repéré il y a tout juste 2 ans…nous y étions alors 2 camping-cars
égarés. On se souvient « l’autre » avait une cage avec
un perroquet et un bocal de poisson rouge !
Ce soir pas de perroquet mais des chaussons ,des hymers
, des rapidos..
et un paquet qui ressemble à une sortie club à touche-touche de l’autre côté
du port …
Oui Luc, des chaussons, des rapidos, des…
Mise au point mobilphonique de la mise sur site de l’article de CCmagazine….
Petit tour Daky et dodo !
Demain matin on commence par re-zut !
Samedi 24.
Re-Zut !
En roulant, vous avez remarqué, on « repasse » la check-list…
oui je sais c’est avant le départ qu’on aurait dû le faire. !
Bon c’est comme ça ! et c’est à la hauteur de Mèze que… eh Zut ! « Les
batteries ? »…
le petit stock de batteries réserve du Nikon ? … restées sur le bureau !
Narbonne au creux d’un samedi matin avant l’ouverture des magasins.
« Oh Monsieur des photographes qui vendent du matériel en ville, il n’y en a
plus !
Allez plutôt voir les grandes surfaces ! » Merci Monsieur de la maison de la
presse !
Au Carrefour la petite vendeuse est désarçonnée et cherche à me placer une
pile rechargeable..
Darty est mon sauveur… il reste 1 batterie Nikon EL En1 . On peut avancer !
Et
l’autoroute défile à nouveau. Midi village catalan, piège à touristes… on
fuit !
La frontière n’est plus ce qu’elle était. Cet instant magique qui nous
faisait frissonner… allez hop !
Ah ! le voici le frisson : 120ou 90 ?
120 vitesse maxi… et les infos qui ont fait frémir nos forums : limite à
90km pour les ccars.
Qu’est-ce qu’on fait ? Réponse « on est 2 ça fait donc 90x2=180,on
a encore
de la marge ! »
Allez essayons quand même le 90… dur dur… fleurette n’est pas habitué et
reprend bien vite son rythme 110/120 et des coups de coeur à 130…
Inch' Allah après tout !
L’autovia,
par
tronçon à péage, défile en classe 1,c’est toujours appréciable.
Girona, Barcelona… direction Saragosse, car on s’est décidé pour « la voie
intérieure »…
Quelques panneaux « area di servicio » à Aires super simples, une dalle
béton largement inclinée vers une grille transversale, un robinet… et hop
pour un panneau signal.
Venez petits camping-cars d’ailleurs !
Là–haut sur la crête des collines le taureau Vétérano est toujours vaillant
depuis des générations…Au fait, « Pourquoi Vétérano ? »..
Si je me souviens bien c’était la marque publicitaire portée par cet
emblème.
Quelques défenseurs de l’environnement ont eu raison du concept
publicitaire,
le nom a disparu,le taureau est toujours là dans sa seule livrée noire
vierge,
mais chacun l’associe à la marque. Formidable coup marketing !
Aux
alentours de Saragosse le paysage verse dans la dramaturgie.
Les collines basses en tables rases se multiplient à
l’infini. L’interminable ruban miroite dans le soleil qui descend. La
circulation est presque inexistante. Le 90 est depuis longtemps oublié.
Une église, des toits délimités de tourelles, chacune chaperonnée de
couples de cigognes. Vision éphémère.
Gualadajara, allez on s’arrête sinon ce sera 21h30.
Aranjuez, on a beau
connaître,
un léger souvenir, un tien vaut mieux que deux tu l’auras !
La ville n’a rien d’attirant, genre banlieue satellite, mais là-bas accroché
à la colline un petit village, Hop on dévie…
Chiloèches, on va voir. C’est la fête au village, et parking pentu….
Hop on revient sur un hameau tout neuf aperçu en venant…
des dizaines de maisons résidentielles terminées, inoccupées, une atmosphère
étrange qui tout à l’heure dans la nuit
sera lugubre, pas BTS pour une peseta !
Re Hop… au suivant…El Calvin, the top, de la colline et après une petite
galère au sommet
vers la vieille tour, le parking accueillant du terrain de sport .
Tu vois Daky, faut pas désespérer !
Coup de fil à José pour s’organiser pour demain à Malaga.
« Bonjour Alain ! …..Tu as un mail de Françoise qui a un problème de
dossier… ! »
Ca va vite le net ! Il est tard, j’hésite à
appeler F, ce sera pour demain…
et puis de chez José je pourrai lui transmettre des dossiers s’il le faut !
Hop, en piste l’ordi, je commence le récit. Ca y est vous suivez ?
Le plus important est de ne pas perdre les souvenirs
en roulant.
Et hop dodo !
Dimanche 25.
Le jour tarde à poindre. Une heure de moins au soleil en 1 jour ça se
remarque.
Calme matin au pied du tennis… Allez en route .. Il nous faut atteindre
Malaga au plus tôt !
Les 50km vers Madrid sont une succession de « poligono industrial » et
d’immeubles résidentiels encore à la mode 60/70.…
A Madrid, ça ne loupe pas, on se trompe de bretelle et on se retrouve en
ville…
dimanche matin calme des grandes villes, comme si l’on avait prévu de
visiter.
On retrouve vite l’ A4 vers Cordoba,les plaines désolées et déjà grillées de
la Manche.
L’autovia devient du Sud puis d’Andalucia. Morne et désertée… pilote
automatique, 120, 130…
Au pied de la sierra, Jaën est collée contre sa colline. Allez on monte
là-haut , vers un peu d’air.
Le thermo affiche 26°. Là-haut c’est le parador. Une petite place coincée
entre un bus
« de tamalous » du cru, piallants et endimanchés, et un camping-car 73, le
premier depuis hier..
une petite place coincée mais à l’ombre . Halte midi !
Un petit mot avec le 73, rapido710 de chez MccM.
Ils vont vers le Portugal…
« Ah, vous allez au Maroc ? Vous savez qu’il y en
a qui y passent
l’hiver ? »
Ben oui on sait ! On ne l’a pas pas trop découragé notre 73 .
Encore 250km d’autovia déserte puis rentrée-de-week-end aux abords de
Malaga.
Malaga je me souviens de notre premier passage, il y a …
30ans.
Pause sous les palmiers en bord de la grande bleue.
Aujourd’hui, pause chez José ! Il a débarqué
à ACCL
il y a quelques mois déjà,
avec sa passion, j’allais dire sa fougue andalouse.
Déjà dans ce bout de paradis hivernal, vu de chez nous, il a entrepris
d’apporter son énergie à notre cause. Tour de ville,
car bien sûr on dépasse le plan Mappy. On se retrouve enfin !
Hollé !
Hello José, hello Marie Carmen, moi je dis Carmen pour fleurir l’Espagne !
Sur l’ordi allumé, en écran d’accueil, le plan de St Jean de ma page perso.
A Malaga on rêve déjà des vacances d’été… en France !
A Malaga José nous fait découvrir sa passion pour les
puzzles, celui-ci sur la table du salon...
c'est plus de 10000 pièces, des mois de travail attentif pour reconstituer en
plus de 2 mètres
le jardin d'Eden !
Dans l’ordi le message de Françoise… celui que je craignais, « petit »
problème…
Les fichiers déposés sur la page relais ne s’ouvrent pas.
Je crois vite comprendre : les majuscules !!!
Voilà ce que c’est de faire à la va-vite ! Si seulement j’avais contrôlé
toutes les ouvertures !
Piégé, piégé comme un novice !
Heureusement j’ai un CD de sauvegarde de mes travaux en cours…
Phone Françoise… « On est en route sur la rocade de Rennes ! »
« Je te rappelle dans 1 heure… »
Une heure de tappas, d’histoires persos, de campingcarisme à l’espagnole,
d’accl made in Spain…
Phone Françoise…
« On grave un CD et José te l’envoie par poste…mea culpa, allez on s’en
sortira !»
« Dis Alain, tu as bien lu les dates du colloque du Canal de Berry ? »
« Ah ! »…
« C’est bien 29 et 30 mai et pas juin ! » « T’es sûre ? » « Bien sûr ! » …
et deux !
Il était temps que je décroche, je commençais à accumuler les boulettes !
Allez ! au colloque on y sera ! Je sais pas encore
comment mais ACCL y sera !
Re-tappas pendant que le CD se grave.
Re-fonte du petit monde campingcar, rêve de section européenne de ACCL..
Qu’on est bien sur Internet non virtuel !
Le CD a eu le temps de se graver dix fois… hop, vite une vérif. !
Quoi ! Un fichier sur 2 ne s’ouvre
pas…cata !
C’est la faute au graveur, ah ces produits d’Espagne !
Et pourquoi ce serait pas la faute à l’original ?
Et c’est la fôte à l’original ! Bug alors!
Il est déjà lundi-tôt… on transfert sur le DD les fichiers
valides,José les enverra demain à Françoise. Pour les
autres je verrai avec Gilles, notre fiston, qu’il les envoie depuis l’ordi
à St Jean.. mais il faut que je
prépare le tri !
Il n’y a plus grand monde dans les rues de Malaga
lorsque José nous conduit vers une place tranquille de sa reconnaissance.
Bonne nuit à toi, bonne nuit Carmen, merci pour cette soirée inoubliable, et
à dans un mois… sur le chemin du retour nous irons
ensemble à Gorafe !
Ah Gorafe !
bienvenue au Maroc...
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