camping-car dans la presse: Bretagne, camping sauvage interdit, Trégastel, L'Aiguillon, finistère, Cornouaille, ACCL, Vannes, Arzon,

Accueil des camping-cars: un casse-tête.
Ils sont de plus en plus nombreux à stationner de manière anarchique et prolongée.
Accueil des camping-cars: un casse-tête. Les ventes des camping-cars sont en progression annuelle de 15 % mais les infrastructures pour les accueillir ne suivent pas. Résultat: durant l'été, ces véhicules s'entassent sur certains sites touristiques au risque de créer une pollution bactériologique et surtout visuelle. Seules quelques communes du pays de Vannes ont créé des aires pour les recevoir.
" l'esprit du camping-cariste, c'est de pouvoir s'arrêter n'importe où quand il en a envie,
le plus souvent dans un site agréable, sans avoir à payer tous les services qu'offre un terrain de camping. " Comme Hubert, ce Vendéen qui a découvert ce moyen de transport et de vacances depuis dix ans, ils sont des centaines chaque soir de cet été à tenter de trouver un emplacement dans le pays de Vannes. Principalement le long du littoral, au risque de gâcher le panorama pour les autres vacanciers et les riverains. Un véritable phénomène de société en plein développement auquel certaines communes tentent de répondre, face auquel d'autres n'offrent pas de solution
ou que d'autres tentent de rejeter.

Depuis des années à Vannes, on a pris des arrêtés réglementant le stationnement,
on a réservé 21 places au camping de Conleau et on a installé des portiques interdisant aux hauts véhicules d'approcher la rive droite du port. Qu'importe, au cœur de l'été et des Fêtes d'Arvor,
ils étaient des dizaines chaque soir sur le port de Vannes à braver un panneau interdisant
le stationnement de 22h à 9h.

Pire, certains camping-caristes y ont déployé auvent, chaises et tables pendant presqu'une semaine. Quelques kilomètres en amont du chenal menant au port, devant le pont de Kerino,
ils sont chaque soir une dizaine à stationner, empêchant toute mise à l'eau par la cale.
Et le phénomène se répète tout autour du Golfe et bien au-delà.

" Certains ont des comportements inciviques en stationnant n'importe où, en jetant leurs eaux usées dans le réseau d'eaux pluviales. C'est vrai que cet été on a constaté ces stationnements sauvages alors que dans le même temps les 21 places au camping de Conleau n'ont jamais été saturées en juillet », précise Pierre Le Bada, adjoint à la circulation à Vannes. « Le maire vient
de prendre un arrêté interdisant toute forme de stationnement auprès de la cale de Kerino,
mais il faut gérer le problème de fond en trouvant des capacités d'accueil plus importantes,
en prévoyant des aires de courte durée en dehors des campings, près de lignes de bus afin
que les camping-caristes puissent venir en ville en transport en commun. »

Des solutions à Damgan et Locqueltas
Face à la mer à Kervoyal, la municipalité de Damgan a créé une aire depuis 1997 qui a été agrandie l'an dernier avec 80 places. Le campingcariste paie 5,50 € pour y passer la nuit en ayant la possibilité de vidanger ses eaux usées et de faire le plein d'eau. « C'est une aire très recherchée car les gens aiment se regrouper pour des raisons de convivialité et de sécurité. Certains soirs d'été, on a recensé jusqu'à 350 camping-cars sur la commune. Je suis moi-même campingcariste et je comprends ce phénomène qui a des retombées économiques pour Damgan. Nous sommes actuellement en pleine réflexion pour créer deux autres aires,
mais il faut trouver des zones disponibles dans le cadre du plan d'occupation des sols »,
explique Yvon Toudic, responsable des services techniques municipaux.

Lui aussi camping-cariste depuis trente ans, le maire de Locqueltas a ouvert une aire depuis
quinze ans dans sa commune rurale des Landes de Lanvaux.« Je reviens de vacances en Croatie et je constate que l'Ouest de la France est bien placé pour l'accueil de ce type de tourisme, même s'il reste encore beaucoup à faire. Ici, c'est une halte appréciée dès le mois de mai à l'intérieur des terres. Nous n'offrons que dix emplacements mais avec la proximité du parking de la salle polyvalente on peut aller jusqu'à trente places. L'arrêt est gratuit et sans limite de temps, seule l'électricité est payante en allant chercher un jeton chez les commerçants. Il y a des retombées économiques intéressantes car, contrairement à certaines idées reçues, les camping-caristes sont de bons consommateurs. "
Un phénomène qui intéresse tellement Alain Eveno que cet élu a décidé de déposer un dossier pour l'ouverture d'une nouvelle aire d'accueil, cette fois au niveau de la communauté de communes de Grand-Champ.

Une aire de services avec carte payante à Arzon.
Au bout de la presqu'île de Rhuys, la commune d'Arzon s'est penchée depuis plusieurs années
sur le phénomène des camping-cars en ayant créé une aire d'accueil à Kermor, près de la plage du Fogeo. « Nous menons une concertation permanente avec les camping-caristes et depuis deux ans, nous avons ainsi apporté des aménagements à notre aire ", précise Joseph Chapeau, adjoint au maire chargé de l'environnement et des travaux. Cinquante places sont ainsi offertes
entre des plantations apportant ombrage et sécurité, avec deux aires de vidange pour les eaux usées, des lampadaires et des bornes d'approvisionnement en eau et électricité. Signalée sur
les guides, cette aire est recherchée: « On sature l'été, certains soirs il y a jusqu'à 100 camping-cars. Le stationnement y est limité à 48 heures mais nous n'avons pas les moyens de faire appliquer cette réglementation. Alors on réfléchit à d'autres moyens en discutant avec les usagers. On a ainsi installé une grille à l'entrée de l'aire et bientôt il y aura un distributeur de cartes pour limiter le temps de stationnement. Le coût de cette carte sera symbolique
(entre 5 et 10 € par 24 heures) afin que ceux qui veulent rester plusieurs nuits puissent conserver un emplacement ", poursuit l'élu. Dans le même temps, la mairie d'Arzon réfléchit à une nouvelle aire pour des séjours plus longs sur l'un des deux campings municipaux, avec toutefois des prix minorés. Et d'ajouter: « Notre politique d'accueil ne nous empêche pas de sévir dans les endroits où les camping-cars ne sont pas autorisés ou gênent les riverains.

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Ouest France. QuimperMaville 27 Août 2005.		Camping-cars : l'accueil s'organise.. Les élus du Sud Finistère demandeurs de solutions adaptées à la demande. L'explosion du phénomène camping-car n'est pas sans poser des problèmes aux élus qui doivent s'adapter à l'afflux. Et trouver des solutions qui soient à la fois gérables par les collectivités locales et qui répondent à la demande de cette nouvelle race de touristes. Tous les camping-caristes ne sont pas à mettre dans le même sac. Mais dans de trop nombreuses communes du sud du département, les élus se plaignent de « brebis noires » dont le comportement laisse plutôt à désirer : il y a ceux qui se branchent sur le robinet du cimetière, ceux qui vident leurs eaux usées dans les fossés ou dans le réseau d'eaux pluviales ou plus généralement ceux qui squattent les plus beaux emplacements devant la mer où ils déplient leurs auvents. « Il n'y a plus de place sur le parking pour ceux qui viennent à la plage en voitures », se plaint un élu. Et un peu partout, « les habitants qui paient leurs impôts supportent de moins en moins les voir ainsi se servir en eau gratuitement. » Sans parler des propriétaires de campings qui voient là une sorte de concurrence déloyale. Vers les communes de l'intérieur. Une vingtaine de représentants de différentes communes entre Pont-Croix et Moëlan-sur-Mer se sont retrouvés hier à Trégunc à l'invitation d'une association de camping-caristes (CampingCar Liberté), relayée par Ouest Cornouaille Promotion (qui regroupe le Pays Bigouden et le Cap Sizun) et le pays des Portes de Cornouaille (région Concarneau-Quimperlé), pour faire le point sur cet épineux problème. Au-delà de ces problèmes de comportements sans gêne, c'est surtout sur l'organisation de l'accueil qu'ils ont planché. Pour « une plus grande concertation entre les communes et une harmonisation des pratiques ». Tâtonnements. Et un meilleur étalement des emplacements disponibles sur l'ensemble de la région. En développant l'accueil dans les communes de l'intérieur intéressées par la manne. Certains se posent toutefois clairement la question des retombées économiques. « Lorsqu'ils arrivent chez nous, à part le pain, ils ont déjà fait toutes leurs provisions. » Depuis une dizaine d'années, chaque commune se débrouillait de son côté. Certaines n'ont rien fait, mais d'autres ont installé des bornes (électricité, eau et vidange) parfois gratuites, parfois payantes. Certains campings privés ou grandes surfaces aussi se sont équipés complétant ainsi l'offre. Mais sans qu'il y ait une politique d'ensemble définie. « Nous avons fait une bêtise, reconnaît un représentant d'une commune littorale, c'est d'installer la borne sur un parking devant la mer. Depuis, on est submergés. » La tendance est plutôt actuellement à les aménager à proximité des bourgs et de disséminer les petites aires, plutôt que de les concentrer. Depuis trois ans, une réflexion est menée par les élus pour une plus grande cohérence de l'accueil. En tenant compte des souhaits des uns et des autres. Notamment des camping-caristes eux-mêmes. C'est dans ce but que les élus des différentes communes ont effectué hier un petit tour des installations et des différents systèmes proposés à Trégunc, Concarneau ou Melgven. L'association CampingCar Liberté veut les aider à progresser dans leur réflexion. Nul doute que l'hiver va être mis à profit par de nombreuses communes pour mieux adapter leur offre. lire l'article > http://www.quimper.maville.com/actu/Detail.asp?idDOC=245653&idCLA=6 .
Le Télégramme 27 Août 2005.		Les camping-caristes font du lobbying Chaque été plus nombreux, les camping-caristes souhaitent faire entendre leurs voix auprès des collectivités locales. Une rencontre organisée hier pour tenter de mieux comprendre les attentes de chacun. Concentrations excessives, vidanges sauvages. De plus en plus nombreux (un marché en croissance de 20 % chaque année), les campingcaristes, représentent chaque été un vrai casse-tête pour les collectivités locales qui ont pourtant fait le choix de les accueillir. Une situation face à laquelle les communes littorales du Pays des portes de Cornouaille tentent de trouver des solutions. L'été dernier, ils menaient une enquête auprès des camping-caristes. Ils recevaient hier une association d'usagers pour mieux comprendre leurs attentes. Haro sur les grandes aires « Ces aires ont quelques années de retard" : les propos sont ceux d'Alain Guillard, le président de CampingCar Liberté, l'association qui depuis deux ans travaille à rapprocher les camping-caristes des communes d'accueil. Devant la borne de service installée place de la gare, le militant a garé son camping-car. Pour l'association, l'avenir est aux petites aires de stationnement séparées des aires de services. Un échange d'expériences proposé tout au long de l'année aux collectivités confrontées à des difficultés dans la gestion de ce mode de tourisme en plein développement. Et leur message pourrait bien séduire bon nombre de communes touristiques. L'objectif, affiché clairement, est de dresser une carte des communes accueillantes tout en rappelant les règles de bonne conduite aux camping-caristes. Trouver des solutions Des communes souvent confrontées à la double pression des camping-caristes et de l'hôtellerie de plein air qui comprend mal la différence de traitement entre ses clients et les usagers des aires d'accueil exonérés de la taxe de séjour. « Par nature, 90 % des campingcaristes ne vont pas dans les terrains de campings. "C'est peut-être aux propriétaires de campings de faire preuve d'imagination pour en attirer davantage", poursuit Alain Guillard. Sans attendre, les maires commencent pourtant à prendre des mesures qu'ils jugent nécessaires à la régulation du trafic de véhicules parfois bien imposants en bordure de côte. A Trégunc,la borne de service gratuite est devenue payante, réduisant par conséquence le nombre d'utilisateurs. Ailleurs, comme à Loctudy, les élus, « déçus par les comportements de certains camping-caristes" , pensent tout simplement supprimer les installations de bord de mer. lire l'article > http://www.letelegramme.com/index.cfm?page=telegdisplay&class=articletelegramme&object=20050827_0105090400_10579317&method=affiche_entier .
Ouest France. Vannes 25 Août 2005. info transmise par Michel Perrin. ACCL		Accueil des camping-cars: un casse-tête. Ils sont de plus en plus nombreux à stationner de manière anarchique et prolongée. Accueil des camping-cars: un casse-tête. Les ventes des camping-cars sont en progression annuelle de 15 % mais les infrastructures pour les accueillir ne suivent pas. Résultat: durant l'été, ces véhicules s'entassent sur certains sites touristiques au risque de créer une pollution bactériologique et surtout visuelle. Seules quelques communes du pays de Vannes ont créé des aires pour les recevoir. " l'esprit du camping-cariste, c'est de pouvoir s'arrêter n'importe où quand il en a envie, le plus souvent dans un site agréable, sans avoir à payer tous les services qu'offre un terrain de camping. " Comme Hubert, ce Vendéen qui a découvert ce moyen de transport et de vacances depuis dix ans, ils sont des centaines chaque soir de cet été à tenter de trouver un emplacement dans le pays de Vannes. Principalement le long du littoral, au risque de gâcher le panorama pour les autres vacanciers et les riverains. Un véritable phénomène de société en plein développement auquel certaines communes tentent de répondre, face auquel d'autres n'offrent pas de solution ou que d'autres tentent de rejeter. Depuis des années à Vannes, on a pris des arrêtés réglementant le stationnement, on a réservé 21 places au camping de Conleau et on a installé des portiques interdisant aux hauts véhicules d'approcher la rive droite du port. Qu'importe, au cœur de l'été et des Fêtes d'Arvor, ils étaient des dizaines chaque soir sur le port de Vannes à braver un panneau interdisant le stationnement de 22h à 9h. Pire, certains camping-caristes y ont déployé auvent, chaises et tables pendant presqu'une semaine. Quelques kilomètres en amont du chenal menant au port, devant le pont de Kerino, ils sont chaque soir une dizaine à stationner, empêchant toute mise à l'eau par la cale. Et le phénomène se répète tout autour du Golfe et bien au-delà. " Certains ont des comportements inciviques en stationnant n'importe où, en jetant leurs eaux usées dans le réseau d'eaux pluviales. C'est vrai que cet été on a constaté ces stationnements sauvages alors que dans le même temps les 21 places au camping de Conleau n'ont jamais été saturées en juillet », précise Pierre Le Bada, adjoint à la circulation à Vannes. « Le maire vient de prendre un arrêté interdisant toute forme de stationnement auprès de la cale de Kerino, mais il faut gérer le problème de fond en trouvant des capacités d'accueil plus importantes, en prévoyant des aires de courte durée en dehors des campings, près de lignes de bus afin que les camping-caristes puissent venir en ville en transport en commun. » Des solutions à Damgan et Locqueltas Face à la mer à Kervoyal, la municipalité de Damgan a créé une aire depuis 1997 qui a été agrandie l'an dernier avec 80 places. Le campingcariste paie 5,50 € pour y passer la nuit en ayant la possibilité de vidanger ses eaux usées et de faire le plein d'eau. « C'est une aire très recherchée car les gens aiment se regrouper pour des raisons de convivialité et de sécurité. Certains soirs d'été, on a recensé jusqu'à 350 camping-cars sur la commune. Je suis moi-même campingcariste et je comprends ce phénomène qui a des retombées économiques pour Damgan. Nous sommes actuellement en pleine réflexion pour créer deux autres aires, mais il faut trouver des zones disponibles dans le cadre du plan d'occupation des sols », explique Yvon Toudic, responsable des services techniques municipaux. Lui aussi camping-cariste depuis trente ans, le maire de Locqueltas a ouvert une aire depuis quinze ans dans sa commune rurale des Landes de Lanvaux.« Je reviens de vacances en Croatie et je constate que l'Ouest de la France est bien placé pour l'accueil de ce type de tourisme, même s'il reste encore beaucoup à faire. Ici, c'est une halte appréciée dès le mois de mai à l'intérieur des terres. Nous n'offrons que dix emplacements mais avec la proximité du parking de la salle polyvalente on peut aller jusqu'à trente places. L'arrêt est gratuit et sans limite de temps, seule l'électricité est payante en allant chercher un jeton chez les commerçants. Il y a des retombées économiques intéressantes car, contrairement à certaines idées reçues, les camping-caristes sont de bons consommateurs. " Un phénomène qui intéresse tellement Alain Eveno que cet élu a décidé de déposer un dossier pour l'ouverture d'une nouvelle aire d'accueil, cette fois au niveau de la communauté de communes de Grand-Champ. Une aire de services avec carte payante à Arzon. Au bout de la presqu'île de Rhuys, la commune d'Arzon s'est penchée depuis plusieurs années sur le phénomène des camping-cars en ayant créé une aire d'accueil à Kermor, près de la plage du Fogeo. « Nous menons une concertation permanente avec les camping-caristes et depuis deux ans, nous avons ainsi apporté des aménagements à notre aire ", précise Joseph Chapeau, adjoint au maire chargé de l'environnement et des travaux. Cinquante places sont ainsi offertes entre des plantations apportant ombrage et sécurité, avec deux aires de vidange pour les eaux usées, des lampadaires et des bornes d'approvisionnement en eau et électricité. Signalée sur les guides, cette aire est recherchée: « On sature l'été, certains soirs il y a jusqu'à 100 camping-cars. Le stationnement y est limité à 48 heures mais nous n'avons pas les moyens de faire appliquer cette réglementation. Alors on réfléchit à d'autres moyens en discutant avec les usagers. On a ainsi installé une grille à l'entrée de l'aire et bientôt il y aura un distributeur de cartes pour limiter le temps de stationnement. Le coût de cette carte sera symbolique (entre 5 et 10 € par 24 heures) afin que ceux qui veulent rester plusieurs nuits puissent conserver un emplacement ", poursuit l'élu. Dans le même temps, la mairie d'Arzon réfléchit à une nouvelle aire pour des séjours plus longs sur l'un des deux campings municipaux, avec toutefois des prix minorés. Et d'ajouter: « Notre politique d'accueil ne nous empêche pas de sévir dans les endroits où les camping-cars ne sont pas autorisés ou gênent les riverains. réaction à cet article
Ouest France. Vendée 17 Août 2005. info transmise par Robert Chiron.		L'aire de stationnement des campings-cars arrive à saturation. L'Aiguillon sur Mer . L'invasion des camping-cars sur les rives du plan d'eau dégrade le cadre de vie des habitants, des vacanciers et n'est pas sans conséquences pour l'environnement. la plupart des cornmunes littorales ont pris les dispositions nécessaires pour maîtriser le stationnement abusif des campings-cars dans les zones touristiques sensibles. La commune de L'Aiguillon a elle-même aménagé une aire de trente emplacements devant l'école de voile. Malheureusement cette aire est souvent saturée et les véhicules s'installent aux alentours immédiats sur les bords du plan d 'eau, sur le parking de la salle des fêtes avec les conséquences néfastes sur l'environnement et l'hygiène. Les chiens se baignent avec les baigneurs, et du fait de la concentration de véhicules l'esthétique de la commune s'en trouve détériorée.
Ouest France. Bretagne 13 Août 2005. info transmise par Michel Perrin		" La nuit sur les aires municipales leur coûte beaucoup moins cher" Les camping-cars boudent les campings. (Légende sous une photo) Les aires municipales sont de plus en plus prisées par les camping-caristes, à l'image de celle-ci photographiée récemment près de Douarnenez. Les hôteliers de plein air pestent de plus en plus après les aires municipales d'accueil des camping-cars. Exemple, celle de Poul-Palud à Trégastel. Ici une nuit coûte 5 €, contre 16,50 € pour deux personnes au camping de Beg-Léguer distant de quelques kilomètres. Concurrence déloyale ? "Je n'ai pas besoin de toutes les prestations offertes par les campings. Mon camping-car m'offre déjà un certain confort. Une aire de stationnement et un espace technique pour la vidange me suffisent" juge Jean-Claude Jourdran, vice-président de l'association Camping-Car Club de l'Ouest. Comme lui, de nombreux camping-caristes s'installent pour la nuit sur des aires municipales aménagées, peu onéreuses (aux alentours de 5 €), voire gratuites. Exemple l'aire d'accueil de Poul-Palud à Trégastel. Elle offre 60 emplacements pour camping-cars. Une nuitée, tous services compris (vidange, approvisionnement en eau) se paie cinq euros. Concurrence déloyale ? Bernard Le Coquil, patron du camping Tourony à 500 m de là, avoue "avoir perdu de nombreux clients" et crie à la "concurrence déloyale". Pourtant son camping 3 étoiles propose des prestations incomparables avec les avantages d'une aire de stationnement : " Bar, épicerie, animations et surtout des coins de verdure" Alors peut-on vraiment parler de concurrence déloyale ? "Vu les différences de prestations, ça me parait difficile" estime Lucette Jenouvrier, contrôleuse générale à la Direction départementale de la concurrence et de la répression des fraudes des Côtes-d'Armor. A la mairie de Trégastel on explique que l'aire municipale " a permis de canaliser les camping-cars qui s'étalaient partout sur la côte". Et d'ajouter : "On incite les camping-caristes restant quelques jours sur place à aller au camping". N'empêche! Nombre d'entre eux ne sont pas prêts à y débourser plus de 15 € pour une nuit. Un compromis entre camping-caristes et professionnels du camping semble néanmoins se développer. "De plus en plus, les camping accueillent les camping-cars sur leur parking avec un tarif bien moins élevé que pour un emplacement normal", témoigne Jean-Claude Jourdran.
le telegramme.com 03 Aout 2005		La Bretagne ne manque pas d'aires.. La Bretagne est la destination privilégiée des camping-caristes en France. Elle attire le tiers des adeptes de ce mode de tourisme, synonyme de liberté et d'indépendance. Mais comment gérer le phénomène ? Comment éviter les murs de camping-cars en front de mer ou squattant les parkings ? Et ce tout en prenant en compte l'impact économique d'une clientèle plutôt aisée. L'exercice n'est pas évident pour les collectivités locales. Mais, dans ce dossier, on verra que, quels que soient la méthode et les objectifs - accélérer la rotation ou au contraire, attirer les camping-cars - le sens traditionnel de l'accueil breton est respecté. et apprécié de ces nouveaux voyageurs. La pratique du camping-car est devenue un phénomène de société : il y a dix ans il se vendait 5.000 véhicules neufs par an; en 2004, 18.000 ont été immatriculés. Source de conflits Ce ne sont pas les Bretons qui s'en plaindront. De fait, cette forme de vacances ouvre les portes de la Bretagne à une clientèle éprise d'autonomie, de liberté et friande de régions authentiques au fort potentiel naturel et culturel, préservées de la sur fréquentation touristique. D'autant plus intéressant que les camping-caristes sont des gens à fort pouvoir d'achat, adeptes des restaurants locaux, des produits du terroir et des visites du patrimoine. Pour autant, l'arrivée massive de ces nouveaux vacanciers est source de conflits. Si les camping-caristes aiment la nature et respectent l'environnement, leur stationnement est générateur de nuisances et soulève parfois l'hostilité de riverains et autres usagers des espaces publics. On leur reproche aussi de ne pas assez fréquenter les petits commerces et de ne pas payer de taxe de séjour. La Bretagne réputée La tâche des maires n'est pas facile. Il leur faut accueillir tous les touristes tout en faisant respecter les règles de sécurité, d'hygiène et de protection des sites. Sans oublier le code de la route; ce qui n'est pas simple pour des véhicules qui peuvent occuper jusqu'à trois places de stationnement. Concentrer les camping-cars sur une grande aire ? Les répartir sur plusieurs sites ? A chacun sa formule, selon la topographie mais aussi la fréquentation et l'attractivité de la commune. La Bretagne ne s'en tire pas si mal, étant réputée pour la qualité et le nombre de ses aires d'accueil. Malgré tout, en cette phase de transition, un besoin de cohérence se fait sentir en termes d' aménagement, de réglementation ou d'information. Désengorger les côtes Des préconisations, voire des financements incitatifs devraient être pris en compte dans le futur schéma régional de développement touristique. Les Côtes-d'Armor ont pris les devants en validant une charte prévoyant des conseils techniques et des aides financières destinés aux collectivités mais aussi une carte touristique recensant les aires d'accueil et quatre circuits spécifiques afin d'inciter les camping-caristes à fréquenter l'intérieur des terres. Une bonne initiative pour désengorger la côte et faire profiter l'arrière pays des retombées du tourisme. lire l'article > http://www.letelegramme.com/index.cfm?page=telegdisplay&class=articletelegramme&method=affiche_entier&object=20050803_010b070400_10450118
France 3 Aquitaine 01 Aout 2005		Camping sauvage interdit.. Beaucoup de propriétaires de camping-car délaissent les aires de stationnement au profit du camping sauvage. Beaucoup de maires des communes du littoral ont pris des arrêtés interdisant le stationnement sauvage des camping-cars. Des aires d'accueil ont été mises en place, elles sont souvent délaissées au profit d'un arrêt en pleine nature. lire l'article > http://www.aquitaine.france3.fr/info/12465393-fr.php et voir la vidéo > Camping car indésirable

TF1.archives		Le camping car à la télé ! eh oui la presse c'est aussi la TV ! reportages à revoir en vidéo sur TF1 avec un peu de patience pour le chargement.. • Le camping-car fait de plus en plus d'adeptes http://news.tf1.fr/news/0,,3166694-e3BsYXllciBxdWFsaXR5IFVOVl9JRH0gezIwMiAyMDEgMX0=,00.html • Les camping cars de la baie de Quiberon http://news.tf1.fr/news/0,,3097024-e3BsYXllciBxdWFsaXR5IFVOVl9JRH0gezIwMiAyMDEgMX0=,00.html • Vacances en camping-car dans le Limousin http://news.tf1.fr/news/0,,3065159-e3BsYXllciBxdWFsaXR5IFVOVl9JRH0gezIwMiAyMDEgMX0=,00.html.....
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