Le Dauphiné Libéré.
Annecy
31 août 2005.
info transmise
par Roger Rothmuller. ACCL
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Quel équilibre entre
utilisateur et contribuable ?
Début Août, un fort
mécontentement était exprimé par les utilisateurs du parking qui est réservé
aux camping-cars, au Petit-Port et qui avait conduit à relater le non
fonctionnement de la borne flots bleus dans notre journal en date du 11 août
dernier. Ace titre la ville souhaite apporter quelques informations
complémentaire. La ville d'Annecy-le-Vieux et la
ville d'Annecy sont les deux seules communes a avoir fait le choix
d'investir dans une borne" Flots Bleus" afin d'apporter
un service
de confort aux touristes sur cette aire de passage: mise a disposition d'eau
potable et collecte
des eaux usagées. C'est un coût significatif pour la commune en
investissement comme en maintenance. Depuis son installation, cet équipement
est sur utilisé et mal utilisé. En effet, les utilisateurs ne respectent pas
le matériel et les dégradations sont très nombreuses(percussion
de la borne malgré son ossature métallique solide, forçage du tuyau jusqu'à
l'abîmer...)La ville ne peut réagir que lorsqu'elle est informée de sa mise
hors service.
Elle contacte aussitôt le prestataire en charge des réparations qui doit à
son tour commander les pièces à remplacer. Malheureusement,
pour les mêmes causes, une fois remise en service
la borne est de nouveau très rapidement détériorée. A titre indicatif, le
coût des réparationsns
en avril 2005 s'est élevé à 2840€ alors que la borne n'a permis que 245€ de
recettes.
La dernière réparation d'août a coûté 645€. Pour information, la borne à ce
jour est en état de
marche. La ville est la première à déplorer ces dégradations et les mises
hors-service temporaire
de la borne. Le service qu'elle avait la volonté
d'apporter n'est pas respecté par les usagers.
Rappelons également que les camping-cars se gare
souvent à proximité des campings,
en utilisent les services sans en payer la contrepartie; ils utilisent le
domaine public à des fins privées sans en payer de redevance.
Ne s'agit-il pas plutôt d'un comportement civique que les
propriétaires de campings-cars ne respecteraient pas
tous?"
Une fois encore le civisme des usagers ici comme ailleurs est en cause. Pour
en revenir aux campings-cars le phénomène des véhicules habitables qui prend
une ampleur considérable
devra être pris en compte par les communes dans les années qui viennent.
Certaines sur le littoral atlantique, ont réduit la liberté d'accès de ce
type de véhicules
et institué des redevances.
Qu'en pensent les contribuables qui sont aussi des utilisateurs?
 
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Ouest France.
Vannes forum
31 août 2005.
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Les camping-cars sur
le littoral: une chance ?
Si les vacances d'été
s'achèvent, le thème des camping-Cars sur le littoral. reste d'actualité,
Notre confrère Patrick Certain (Ouest-France du jeudi 25 août) a souligné le
" casse-tête »
qui se pose aux collectivités : l'augmentation des ventes de 15. % des
camping-cars bute sur un
problème d'espaces adaptés pour les accueillir. Vous êtes nombreux à réagir
sur ce sujet. Nous publions aujourd'hui dans notre forum deux réactions de
lecteurs qui reviennent sur ce problème.
"Marie-Armelle Echard, présidente de l'association des Amis des chemins de
ronde du Morbihan.
« Comme vous le dites très justement, les camping-cars qui stationnent sur
le littoral participent souvent à la dégradation du paysage dans les
communes côtières. Avec la table et les bancs au pied de l'escalier, le
barbecue, et parfois le linge qui sèche, les rassemblements de camping-cars
sont une forme de camping sauvage et, en grandes
concentrations, ils donnent à certains sites
du littoral, y compris vus de la mer, un aspect de bidonville! En outre,
quand ces camping-cars
sont alignés, en rangs serrés, le long des plage9; il n'est pas rare que le
promeneur, chassé
du bas-côté, non seulement ne voie plus la mer; mais encore doive prendre
des risques en circulant. sur la chaussée! Ainsi, cette catégorie de
touristes peut nuire à l'image touristique
des communes de bord de mer.
«Cependant, la critique se nuance, car ce mode d'occupation de l'espace
n'est pas durable.
De ce point de vue, on serait tenté de faire "éloge de ces vacanciers
nomades qui viennent profiter une semaine ou deux de la mer puis laissent la
place à d'autres;. qui découvrent la côte mais sans chercher à se
l'approprier dans le temps. On pourrait même vanter la saine philosophie
du camping-cariste : il circule de site en site, visite, admire, et s'en va
heureux, sans rien laisser derrière lui, à la différence des milliers de
résidents secondaires qui abandonnent, au sein
de la grande ville morte du littoral, leur maison volets clos sur la mer.
". Aussi, en tant que représentant d'association de protection du littoral,
pourrait-on voir d'un assez bon oeil les efforts des municipalités pour
favoriser un mode de vacances peu consommateur d'espace et organiser
l'accueil de ces voyageurs d'un nouveau genre.
Encore faut-il que les communes offrent aux camping-caristes des conditions
sanitaires correctes, qu'elles les regroupent en dehors des sites, et
qu'elles n'utilisent évidemment pas les terrains
dont la vocation est de rester naturel.
« En ce sens, l'aire d'accueil des camping-cars de Damgan, citée dans
l'article du 25 août, est un triste exemple de ce qu'il ne faut pas faire.
Cette aire empierrée, qui peut accueillir 80 camping-cars à 5,50 € la nuit,
a é:té, en effet, implantée sur le site du Loch, propriété de 5 ha acquise
ef1.bord de mer par le Département, en 1986, pour la somme de 555OO0F, grâce
à la taxe départementale.
Et sur les espaces naturels sensibles (TDENS). .
« La TDENS est une taxe d'environ 2 % prélevée sur tous les travaux de
construction. Elle est destinée à permettre au département de préserver la
qualité des sites, des paysages, des milieux naturels et d'assurer la
sauvegarde des habitats naturels, » En particulier, grâce à elle, le
département du Morbihan peut participer aux acquisitions réalisées par le
Conservatoire du littoral.
« Pourquoi la commune de Damgan en est-elle réduite à localiser son aire
d'accueil de
camping-cars sur des terrains destinés à la préservation de la nature avec
comme conséquence
la disparition de leur faune et leur flore? Les autres communes riveraines
de la mer vont-elles
adopter la même solution? Le tourisme, quelle que soit sa forme et même
quand il semble moins gourmand en espace, aura-t-il toujours pour inévitable
conséquence
de détruire la nature et ses paysages?
« Le développement des camping-cars, qui pourrait offrir une formule
alternative positive à l'urbanisation de l'espace; doit-il aggraver la
dégradation des espaces naturels dans les communes côtières? Les communes
sont-elles obligées de choisir toujours la politique du pire?
Qu'en dit le département? N'a-t-il pas la responsabilité de la bonne gestion
de ces terrains naturels acquis sur des fonds publics en vue de leur
préservation? »
Pire que les excréments de chien ?
Un courriel de Mme Clerc (Vannes). «Je cite: « Certains ont des
comportements inciviques en stationnant n'importe où, en jetant leurs eaux
usées dans le réseau d'eaux pluviales.»
« .A Vannes, s'il y avait une aire de service pour les camping-cars,
accessible à tous moments,
on ne rencontrerait peut-être pas ce comportement inexcusable.
Mais est-ce pire que les excréments de chiens qui vont aussi directement au
caniveau ?
 
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Ouest France.
Morbihan
3
septembre 2005.
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Les camping-cars
manquent d'aires.
Le Comité du tourisme veut enrayer le stationnement sauvage.
La saison estivale qui s'achève à confirmé le fort développement de
le pratique du camping-car. Au point que ce phénomène est devenu un
véritable casse-tête pour les communes du littoral
où le stationnement sauvage pollue nombres de sites. Le Comité départemental
du tourisme
veut fédérer les différents partenaires pour résoudre le problème.
"Aujourd'hui nous sommes devancés par l'explosion du camping-car parce-que
nombre de
communes n'ont jamais voulu s'intéresser à cette forme de tourisme. Pire,
certaines repoussent
le phénomène en mettant en place des barrières. Pourtant il faut se pencher
sur ce développement et répondre aux attentes, notamment en matière d'aires
d'accueil" Directeur départemental du tourisme Jean-Jacques Micoud tire déjà
les enseignements de la saison estivale qui touche
à sa fin et prépare le schéma touristique départemental qui sera voté à
l'automne par les élus du conseil général. "Il comportera un volet consacré
au camping-car car il faut tenir compte du poids économique que représentent
les camping-caristes et résoudre les nuisances que certains
peuvent engendrer".
Hier matin dans le cadre de la
foire-exposition de Vannes où un large espace est consacré à la présentation
de camping-cars, le Directeur du Comité départemental du tourisme à
rencontré des concessionnaires morbihannais de ces véhicules. "Il nous faut
travailler en partenariat, comme également avec des clubs de camping-cars et
évidemment avec les communes qui sont les éléments moteurs dans la politique
à mettre en place. Le comité du tourisme n'a qu'un rôle incitatif, mais nous
avons des idées" Et le directeur d'en citer quelques-unes: "Nous allons
engager une étude pour quantifier le phénomène, mais il faut mettre une
signalétique des aires d'accueil, organiser des circuits pour trouver un
équilibre entre littoral et intérieur. Il faut aussi inciter les villes à
les accueillir plutôt en périphérie que dans leurs centres et de mettre
ensuite des transports en commun".
L'exemple de
Plouay.
Car le stationnement est bien
le problème numéro un. "Un acheteur potentiel sur deux nous pose la question
et pourtant le Morbihan est mieux équipé que nombre de départements."
Précise Paul-Vincent Leguy, concessionnaire à Queven. Mais d'importantes
lacunes persistent:
"Lors d'une grande manifestation comme le festival interceltique de Lorient,
rien n'est prévu pour les camping-caristes.
Seul le grand prix Ouest France à Plouay est un
parfait exemple de bonne organisation.
Et les commerçants sont satisfaits
car "pendant quatre jours les retombées économiques
sont importantes" affirme Yves Marchand, concessionnaire à Caudan et
Plougoumelen.
Les professionnels affirment
eux-mêmes qu'ils doivent travailler auprès de leurs clients "afin de changer
certaines mentalités et d'améliorer l'image du camping-cariste". Car si tous
ne sont pas des pollueurs le comportement de certains qui s'installent
n'importe où, nuit à l'ensemble de ces vacanciers de plus en plus nombreux
tout au long de l'année.
lire
l'article
> certains liens vers des articles en ligne peuvent ne plus être actifs,
recherchez dans les archives du journal.
http://alacarte.ouestfrance.fr/scripts/consult/pdf/PDF_detail.asp?SE={D8150345-0A01-408A-881D-D3E2005D4183}&pdf=56D08&edi=VANNES&date=2005-09-03
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Ouest France.
VannesMaville
2
septembre 2005.
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Certaines
communes ne veulent pas des camping-cars »..
La
recrudescence du stationnement, souvent sauvage, des camping-cars
pendant cet été,
sur laquelle nous avons récemment enquêtée,
continue de susciter des réactions de lecteurs.
Une camping-cariste de Sarzeau, qui désire conserver l'anonymat, réagit à
son tour.
« Si certaines communes du littoral
n'aménagent pas de stationnement en nombre croissant pour nous accueillir,
elles se retrouvent de ce fait dépassées par notre présence. Il faut
savoir devancer. Mais je pense aussi que certaines communes ne veulent pas
de notre présence, avec des aires réduites en places, éloignées du bourg
et d'un site touristique, avec des emplacements poussiéreux, avec des
portiques dont la hauteur maximum est de 2 m, ou encore l'interdiction de
stationner la nuit...Pour les
fêtes d'Arvor, la ville de Vannes a été envahie. Certaines communes savent
prévoir un parking obligatoire pour les camping-cars. Quand tout est
prévu, il n'y a pas de problème.
Si au pont de Kérino la ville de
Vannes connaît des soucis avec quelques récalcitrants (on en trouve dans
tous les domaines), il faut verbaliser, le bouche-à-oreille fonctionne
très bien dans
notre milieu. Quant au stationnement à Conleau, il faudrait par exemple
l'indiquer sur le port
pour inciter les camping-caristes à s'y rendre.
A Damgan, l'aire de stationnement
n'est pas en tête des classements. Le parking y est très poussiéreux, du
moins avant l'été. Si vous sortez votre table, tous les véhicules en
passant à 20 km/h vous apportent un lot de poussière. Un gravillonnage ne
serait pas très onéreux. D'autre part, ce parking coûte 5,50 € la nuit et
l'eau y est gratuite. Que la municipalité fasse ses comptes : la réserve
d'eau d'un camping-car étant d'environ 100 litres, combien d'emplacements
payants devrait-elle comptabiliser par rapport au nombre de litres
débités ? Toute la journée, un trafic de camping-cars passe faire le plein
sans payer. Il serait plus judicieux de mettre le stationnement avec
horodateur à 3,50 € et l'eau à 2 € avec monnayeur. De plus, tous les soirs
nous n'avons pas besoin de faire le plein d'eau, mais celui qui passe la
nuit paie pour celui qui s'est ravitaillé...
Le coût d'un emplacement doit
correspondre aux services rendus. Sur une aire de stationnement, l'eau et
l'électricité sont à régler, il n'y a pas d'accueil, l'emplacement est
quelque fois réduit
et il n'y pas toujours la possibilité de déballer ses affaires, il n'y a
pas de sanitaires (lavabo et douche), le temps de stationnement est
limité. Certains propriétaires de campings deux étoiles
l'ont compris en ajustant leur tarification. »
lire
l'article
> certains liens vers des articles en ligne peuvent ne plus être actifs,
recherchez dans les archives du journal.
http://www.vannes.maville.com/actu/detail.asp?idDoc=246813&IdCla=39 
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