Nouveau :Emplacements de stationnement pour Ccar
Depuis début juillet, une solution est en préparation pour l'absence (le manque) de place
et d'équipement pour les Ccars en Flandre.
L'emploi de Ccars s’est fortement accru.
En 2002, en Belgique, 1568 nouvelles immatriculations  de Ccars.
Egalement, dans les pays environnants, ce mode de vacances (de transport) est très populaire.
Bien qu'en principe, les Ccars puissent aller dans les campings, il semblerait que les utilisateurs préfèrent se garer sur la route ou sur des parkings. Pour la sécurité, l'ordre sur la voie publique
et le confort des touristes et des habitants, ce n'est pas toujours une bonne solution.
C'est pourquoi le Ministre Renaat Landuyt a donné son accord pour la création de nouveaux espaces "récréatifs en plein air" de séjour : "Ccars Parcs".
Ceci complète les 3 sortes de terrains (campings, parcs de séjour, centres de vacances).
Ces Ccars parcs offriront  moins de facilité que les campings ou parcs de séjour.
Ils doivent au moins disposer d'un monnayeur et preuve de paiement, satisfaire aux normes
de sécurité du feu et à certaines conditions d'hygiène de base.
Pour des autres exigences, les touristes qui le désirent peuvent encore toujours aller
vers les campings qui disposent des emplacements pour Ccars.
Ces Ccars parcs peuvent être conçus aussi bien par un privé,
qu'une personne de la justice et par une commune.
Pour plus d'information : Toerisme de Flandre, Geert Martin, 0032 02 504 04 56, geert.martin@toerismevlaanderen.be
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La formidable réussite de Camping-Chèques à Simard
A la base des réussites économiques, il y a toujours une idée neuve, un produit original,
ou un marché en développement. Christophe Gay, 30 ans, propriétaire du camping
de l'Epervière à Gigny-sur-Saône, a créé la société «Camping Chèque» en 1998.....
.... Camping Chèque est un bon d'échange destiné aux camping-caristes
et aux caravaniers qui voyagent en basse-saison (toute l'année, sauf juillet et août).
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Le Belge voyage plus en caravane, mobilhome et camping-car.
Le Belge voyage plus en caravane, mobilhome et camping-car que par le passé. Pour le premier semestre 2003, une augmentation des ventes de 4,3 pc pour les caravanes et de 12 pc pour les camping-cars a été enregistrée par rapport à l'année précédente. Cette augmentation peut s'expliquer par quatre facteurs. Le premier est le ralentissement économique qui pousse les touristes à opter pour une solution plus économique et durable comme les caravanes ou camping-cars. Ensuite, le confort de ce type d'habitacles s'est fortement amélioré et séduit
de nouveaux clients. Troisièmement, l'accueil dans les campings s'est également amélioré et, enfin, l'intérêt sociologique a changé par rapport à ce genre de voyage particulier. (GFR
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Les camping-cars une affaire qui roule !
Les ventes sont en forte progression depuis 7 ans, mais leurs usagers rencontrent
des problèmes sur la Côte d’Azur où ces véhicules manquent d’aire d’accueil le long du littoral.
Le temps disponible des RTT, la nécessité de voyager à moindre frais et le goût de la liberté. Sans doute trois facteurs essentiels pour expliquer le succès commercial des camping-cars. Ces « petites maisons roulantes » ont complètement supplanté la caravane.
La France est devenue le premier marché européen, avec 45 000 immatriculations par an (18 000 véhicules neufs). Soit une progression de 9 % en 2002, de 14 % pour le premier semestre 2003.
Dans les Alpes Maritimes, cet engouement propre aux générations « papy-boom » de retraités et « Bobo » de bourgeois-bohème ne se dément pas.
Pas moins de sept points de vente ou location sont recensés dans le département
(à Nice, Valbonne, Mandelieu, Roquebrune-sur-Argens, Saint Laurent du Var, Antibes, Drap).
Tous se réjouissent de la hausse de leur chiffre d’affaires, depuis environ 7 ans.

Un petit marché en vogue
« Depuis deux ans, je n’accueille que des camping-cars, quasiment plus de caravanes », témoigne Josiane Chemin à « Chemin camping car » au plan de Blavet à Drap.
« J’en vends 25 à 30 d’occasion par an et j’ai déjà cédé cinq camping-cars neufs en 2003 ».
« Comparé aux voitures, ça reste encore un petit marché, mais on surfe sur la vague » reconnaît Patrick Lhomme à « Nice Caravanes », route de Grenoble. Ce concessionnaire de la marque française Chausson compte déjà 64 ventes cette année. De 30 000 euros (200 000 F) à plus
de 152 000 euros, même si le produit moyen s’achète aux alentours de 38 000 euros (250 000F).
« Il y a les « caravaniers » qui se reconvertissent, mais nous vendons essentiellement à une nouvelle clientèle. Le châssis a bien évolué, avec un meilleur confort et une bonne visibilité ».

De gros efforts de confort
Aux habituels retraités et familles, s’ajoutent des cadres et professions libérales, pour des séjours en couple.
Tous aménagent cette roulotte des temps modernes comme un petit chez soi.
Couchages « king size » (155 cm), lits superposés, douches séparées, chauffage, réservoir d’eau, salon, réfrigérateur de 140 litres, cuisinières avec four intégré …
agrémentent le quotidien d’un camping-cariste qui en a les moyens.
Sans oublier les accessoires, store, porte vélo ou moto …
De quoi séduire une large gamme de voyageurs « toutes saisons » dans ces « hôtels » routiers de 2 à 7 places.
« Nous vendons 99 véhicules neufs par an, 120 d’occasion. La clientèle s’accroît avec le nombre de retraités, de plus en plus en forme qui consacrent de plus en plus leur argent à leur propre plaisir, et non plus seulement à celui des enfants », analyse encore François Guian concessionnaire Pilote, Challenger, Le Voyageur et Eriba à « Mistral camping car » (Mandelieu).
Paradoxe, vendus sur la Côte d’Azur, tous ces camping-cars ne profitent pas forcément
du paysage paradisiaque des Alpes Maritimes.
« Le problème de l’insécurité dans notre région est appuyé par les politiques, mais il y a aussi un souci d’accueil : visiblement les maires d’ici ne veulent pas de ce tourisme là.

Camping-car : « campeur comme un autre ! »
Ils ont beau faire des kilomètres le long de nos côtes, les camping-cars trouvent rarement
leur place sur le bord de mer azuréen. Interdiction de stationner !
« Ils sont autorisés sur certains secteurs, mais pas en bord de mer ni sur les places
de stationnement payant »  confie un employé de mairie à Cannes.« Quand les camping-cars s’installent le long de la Promenade des Anglais, on les fait circuler confirme t-on à la police municipale de Nice. Ils sont tolérés dans d’autres endroits mais pas sur des sites protégés ».
A Antibes chaque été, les fonctionnaires de la ville délogent les véhicules stationnés le long
de la RN 98 entre la Siesta et le Fort Carré. L’arrêté municipal est contesté en justice.
A Menton on interdit leur stationnement « entre la voie ferrée et la mer ».
Des portiques automatiques ont même été installés pour éviter leur immobilisation.
Mais pour les fêtes de Noël, du Citron ou de Pâques, plus d’une centaine de place sont aménagées pour les visiteurs italiens à l’entrée de la ville.
Ne pas « polluer » le paysage
Toutes ces restrictions visent implicitement à ne pas laisser les camping-car « polluer le paysage ». Par leur seule présence mais aussi par leurs rejets sanitaires ou de vidange.
Ces touristes-là sont aussi considérés comme des « squatters » qui profitent du site en autarcie, sans retombées financières alentours.
Pour couper court aux critiques les camping-caristes ont mis en place une charte de bonne conduite. Difficile à appliquer dans les Alpes Maritimes, faute de structures aménagées.
« S’ils veulent que l’on soit propre, il faut nous proposer davantage d’aires de vidange
sur le littoral » revendique Josiane Chemin, qui assure ce service à Drap, pour 3 euros,
avec électricité pour recharger les batteries.
Sauvegarder notre liberté
« On n’est pas du tout aimé sur la Côte d’Azur, alors qu’on participe à la vie locale.
On va aux musées, on fait des achats en ville, on ne reste pas enfermés 24 h / 24
dans le camping-car.
Mais on ne veut pas aller en camping, parce qu’on veut sauvegarder notre liberté ».
Pourtant nombre de professionnels du tourisme estiment que c’est bien là leur place.
« Pour moi, ce sont des campeurs comme les autres, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs, estime Françoise Pauget, au camping du Pylône à Antibes.
Sinon pourquoi ne pas autoriser les tentes et caravanes à passer la nuit sur une plage ? ».
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Camping-car, meublés et hôtels
20,5 % des touristes s'arrêtant à Saverne pour y passer la nuit choisissent le camping-car :
ce mode de vie et de loisirs est en pleine expansion.
Et Saverne en profite à sa mesure, avec ses huit emplacements et sa borne de vidange apparemment apprécié par les amateurs de camping-car.
Par ailleurs, au niveau des 35 meublés disponibles cet été, on a relevé 100 % de taux
de remplissage durant la première quinzaine d'août.
Par contre, en pleine canicule estivale, certains hôtels n'ont pas hésité à faire part de leurs inquiétudes à l'ODT, étant donné le peu de fréquentation dans leurs établissements.
Albert Weber
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L'Yonne Républicaine
9 octobre 2003