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Le combat de l'huître... 



avec Ykess

 

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  Il faut que je vous raconte la dernière de mon maître.

Campingcarant en liberté du coté de la Bretagne, sur le site du Loc’h

Magnifique dans sa sauvagerie qui participe grandement à son charme naturel.
Une plage d’une centaine de mètres donnant sur des eaux saumâtres,
le mélange de la rivière Aulne et de la mer Atlantique, favorise la fixation de la huître sauvage.

Attention, pas de la vulgaire huître d’élevage.
Non Msieur’dam de la huître sauvage, de la «vrai» huître sauvage, même si leurs ancêtres révoltés
se sont échappés du camp de détention Ostréicole tout proche
(ce qui tenterait d’ailleurs à expliquer leur caractère grégaire)
C’est de la huître qui a retrouvé ses instincts premiers, ça !
Mais on n’en est pas encore là.

Mes maîtres s’installent,
Moi je fais le tour des lieux, balle de tennis anti-troll entre les dents
(Depuis la forêt de Saou, je me méfie, moi, maintenant)
Et j’aperçois sur la plage de gros galets énormes (déjà là mes oreilles trémissantes avaient repéré des trucs trolliens) un type qui ramassait. Oui il ramassait.
« Et il ramassait quoi ce type ? » Allez-vous me demander ?
Comment voulez-vous que je le sache, il était trop loin. Et même pour vous faire plaisir,
j’allais pas me mouiller les pattes au risque même, de me tordre un os, juste pour satisfaire
votre curiosité, quand même.
Mais vous avez de la chance, mon maître était déjà sur les lieux.
« Bonjour M’sieur » suivi de toutes les Salamalec qui s’imposent en de telles circonstances.
Il en répand à volonté, mon maître. Là il est fort !
Normal, un peu ; il participe au forum cc@r régulièrement. Il a de l’entraînement.

« Juste pour satisfaire ma curiosité, ce serait indiscret de vous demander ce que vous ramassez.
Rassurez-vous je ne vous ferais pas concurrence.
C’est juste que je n’ai pas l’habitude des mœurs du littoral breton»

Ouaffffffff !!! Vous avez vu la formule ?
Avec une phrase comme ça, à elle toute seule,
tu passes le brevet supérieur de baratineur professionnel, les doigts dans le nez.
Tu appliques ça dans une discothèque sur une fréquence de rap, tu emballes à tous les coups.

Le pêcheur ne pouvait que répondre qu’il ramassait une sorte de coquillage conique
dont on oublie très facilement le nom vu que la dégustation assez caoutchouteuse
ne laisse pas un souvenir gastronomique inoubliable.

« Et ça se ne sont pas des huîtres ? »
« Si ! Mais je ne les ramasse pas »
« Pourquoi ? Elles ne sont pas bonnes ? »
« Si ! Très bonnes, Mais dangereuses. » Répondit-il avec des yeux écarquillés par la terreur.
Mon maître ne fit pas très attention, pensant qu’il s’agissait la du résultat d’une ingurgitation
expérimentale un peu trop poussé de chouchen.
Il repartit au MccM pour s’équiper en vue d’une récolte qui s’annonçait prometteuse.
De la tong en plastique spécial ramassage de la huître.
Le nylon Intermarché spécial ramassage de la huître
et l’incontournable arme fatale : le couteau à la huître.
Ainsi paré, que voulez-vous qu’il lui arrive, à mon maître.

Un dernier schnapps pour se donner du courage.
Et le voilà parti sous l’oeil à la fois admiratif et surtout rassuré du DDT (Directeur de Trajet)
satisfait de ne pas le voir traîner dans ses longues et fines jambes,
style Adriana Carenboeufengelée, pendant un bon bout de temps.
Le ramassage se fit en abondance.
Il suffisait de saisir une pierre pour y voir une bonne demi-douzaine accrochée.
Juste, fallait–il les détacher au couteau.
Mais déjà les eaux commencent à remuer bizarrement.
Pas moyen de demander au cueilleur de Miko (vous savez ? les cônes !) il a déjà disparu.
Les pierres se mettent à remuer de façon étrange.
En regardant de plus près, je m’aperçois que les huîtres par dizaines, (pardon : par douzaine)
se mettent à déplacer les cailloux.

Heureusement que je n’ai pas quitté ma balle anti-troll.
Je me mets à la mordiller comme je peux, mais malheureusement, rien n’y fait.
J’ai bien essayé d’engager le dialogue,
mais je ne comprends rien au langage de la huître et encore moins dans celui de la huître sauvage.

« Kenavo ! Kenavo ! » Moi je ne sais pas ce que ça veut dire.
Je lâche ma balle et je me casse, Je sens qu’il va encore nous arriver des broutilles.
Je me réfugie sur la terre ferme, et décide de poursuivre les évènements en spectateur,
en me trouvant comme excuse, ne pas être trop à l’aise entre les rochers.
Mais au fond de moi-même mes oreilles trémissantes, etc…..

A peine assis, devant le MccM, m’apprêtant à déguster la douceur du paysage,
celle d’un début de soirée de fin de printemps et surtout le fumet de ma gamelle prochaine,
je fus témoin d’un spectacle horrifiant.

Mon maître tout occupé à vouloir s’amuser avec ma balle de tennis (décidément, il est incorrigible)
ne s’aperçut pas que derrière lui, surgit de nulle part, une la huître géante.
Vu sa taille ça devait être le chef des la huître, ou un truc comme ça.
J’avais beau aboyer à tue tête, le partenaire de mes déboires ne comprenait pas
que je pouvais aboyé à ce moment là pour autre chose que pour ma balle
q
u’il était entrain de me lancer.
Il me répondit juste, en m’aboyant « tiens ! Rapporte » avant de se retourner
pour se retrouver nez à coquille devant l’horreur personnifiée.

Une la Huître d’une hauteur magistrale un foulard noir percée de deux trous,
pour laisser place à de magnifique yeux bleus sombres presque noir en forme de moules
(bouchot, les moules)
Dessous une petite moustache taillée la faisait étrangement ressembler à un héros de personnage d’aventure mexicain.
Mais ce n’est pas tout, la voilà qu’elle se met à parler, et d’une voix caverneusement frigorifique,
elle se met à philosopher grave.

« Sergent Garcia ! L’heure de la vengeance a sonné ! »
Comment –a-t-il deviné ? Qui nous a cafeté ?
Cela fait plusieurs années qu’on voyage dans l’anonymat sans histoire,
mais c’est vrai que le passé vous rejoint tôt ou tard.
C’est vrai on peut vous l’avouer maintenant mon maître était sergent Garcia dans une autre vie.
On ne refait pas son passé n’est-il pas ?

Mais trêve de bavardage, voilà que la Huître sort du pli de sa coquille une sorte d’appendice
qu’on va nommer « bras » au bout duquel elle maintenait un couteau d’homme.
Le temps pour mon maître de sortir du fond de sa poche son couteau à huître
et les voilà partis tous les deux dans un ferraillage magnifiquement orchestré
Des cascadeurs professionnels n’auraient pas fait mieux.
Mon maître, également Portos dans une ’encore’ autre vie se débrouilla fort bien,
malgré la difficulté à percer la carcasse de l’autre.
Continuellement il terrassa son adversaire en cherchant le point sensible juste cette petite jonction en haut de la huître afin d’y coincer son couteau et de donner une impulsion vibratoire
pour la déstabiliser et enfin pouvoir pénétrer plus profondément pour lui sectionner la charnière.

Bravo mon maître voilà qu’il va arriver à ses fins.
Enfin il a réussi, l’arme à atteint son but il ne suffit plus qu’a imprimer le mouvement vibratoire
et le tour est joué..
En apercevant le regard terrifiant de la Huître, on ne pouvait plus douter de l’issu fatale du combat.
Mais tout ça, c’était bien sur sans compter sur toute la multitude de la Huître qui se trouvaient
sur le sol du ring.

Ils avaient organisé le sol en déplaçant les cailloux de telle façon à amener Portos alias Garcia
dans une déclivité qui l’a fait trébucher et il se retrouve à terre, et instantanément bloqué
par toutes les La Huîtres de la plage.
Ainsi à moitié étouffé que voulez vous qu’il fasse.
L’autre grande bringue à peine remise de ses émotions se planta devant lui
et continua son cours de morale à la mors moi les pinces de langouste.
Ainsi tu voulais t’attaquer à mes frères, sache que c’est très dangereux et que tant que je serais là,
je le défendrais toujours loyalement..

Tu parles d’un faux-cul ! Ce n’est pas vrai, ça ! On se croirait en pleine forêt de Saou !
Loyalement qu’il dit. Loyalement toi-même ! Pine d’huître, va !
Il avait fière allure, avec son couteau à la Huître encore planté au sommet de sa tête.
Toujours est-il que lâchement il en profita pour marquer à jamais mon maître
d’un grand « Z » de la pointe de son épée qui voulait dire «Zuître»
(oui je sais, mais j’ai pas trouvé mieux )
Il siffla son dauphin nommé Tempête et s’en retira comme la marée, laissant flotter sa cape
de lâcheté noire sur le sommet des vagues.
Heureusement que la bête rata sa cible vraisemblablement gênée par le masque
qui c’était déplacé pendant la bagarre.
Et au lieu du ventre se ne fut que l’avant bras qui fut touché.
Après rapatriement dans un état lamentable près du MccM on essaya de soigner sa blessure
celle du bras, ce ne fut pas trop difficile,
Mais impossible pour celle qui avait éraflé son honneur, trois litres de mercurochrome
n’aurait pas suffit
Il décida donc dès le lendemain de porter plainte à la kénavoterie la plus proche,
non pas pour l’agression en elle-même, mais surtout de la façon irrégulière de laquelle
elle s’est produite.
C’est avec une très grande attention que son récit fut écouté et admiré
par de très grandes instances locales.
Pour fêter l’évènement on emmena, toutes affaires cessantes, le héros dans une boite de nuit
très select « La Cavale Blanche» à Brest endroit tellement select que DDT et moi-même
avons dû rester sur la parking à l’attendre toute la nuit et même une partie de la matinée.

Paraît-il qu’il y avait plein de nanas superbes en blouse blanche qui étaient au petit soin
pour la vedette.
Même qu’une grandiose cérémonie secrète fut organisée pendant la nuit pour décorer mon maître pour son courage de s’être ainsi schnappsement battu avec l’ennemi local.
Et quand les kénavo décorent ce n’est pas de la vulgaire médaillette à deux francs trois sous.
Non Mssieurs’dam,
Mon maître est désormais Commandeur de la Grande Attelle d’Honneur du Royaume de Kénavo.

Respect et chapeau bas. Svpl

Magnifique bouclier bleu et vert qu’on porte sur l’avant bras droit, ayant deux fonctions,
celle de mieux vous protéger de la huître sauvage.
Et celle de prouver sa bravoure envers les lâches agissements pendant des loyaux combats chevaleresques des la huîtres.
Magnifique trophée qu’il arborait fièrement pendant toute la durée du séjour,
Ou on ne manqua pas de lui demander sans cesse le récit de son exploit. Et il ne s’en lassa pas
Et si jamais quelqu’un oublia de lui demander il s’arrangea toujours pour amener
le sujet de conversation sur sa décoration.

Oh je sais il y a des faux septiques (relisez lentement avant de tirer la chasse)
qui ne vont pas croire à cette histoire.

Mais désormais pour leur clouer le bec on a pris des photos.
Alors camembert

Ykess
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