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Je vous expose ici ma
philosophie à ce sujet.
Vous êtes libre de l'accepter ou même la rejeter. C'est votre droit.
Néanmoins, avant, réfléchissez sur le sujet.
Voyager avec une autocaravane (motorisé ou CC), ça s’apprend avec
l’expérience acquise
à travers le temps. Pas que techniquement elle soit différente de
quelque autre véhicule.
Ce n’est pas proprement la machine en soit qui est en cause, mais la
façon de l’utiliser.
Mes amis sont toujours perplexes, quand je leur affirme, que j’effectue
rarement un déplacement Montréal / Québec (250 km) en moins de 3 jours
!
C’est que la notion de déplacement en automobile, actuellement, nous
réfère presque systématiquement à un parcours plus ou moins rapide,
avec quelques arrêts,
soit pour un repas, un peu de repos, ou pauses ‘’pipi’’.
L’automobile est utilisée (par la majorité) pour se déplacer, et
surtout pour arriver !
Le parcours peut être plus ou moins agréable, mais le but ultime est
l’arrivée.
C’est sa principale fonction !
L’autocaravane ou (VR) de par sa nature, nous libère des heures de
repas et autres,
déconnectée de tous les horaires imposés, et conçue pour une autonomie
totale.
Elle est ainsi beaucoup plus dirigée vers l’état d’apprécier, de voir,
et visiter,
en dedans de cette liberté.
Faire un long voyage en automobile, signifie normalement partir tôt le
matin.
Avec l’autocaravane, ce même voyage pourra être initié sans
inconvénient la veille,
en fin d’après-midi !
Le fait d’avoir tout sous la main, au moment voulu, sans le besoin des
désespérantes files d’attente ou des ennuyeuses réservations, nous
donne une indépendance telle, que parfois nous sommes surpris par
l’arrivée des fins de semaine.
C’est donc dans cette transposition de finalité (celle d’arriver, pour
celle d’apprécier),
que se développe la philosophie propre, du vrai (caravanier).
Très souvent, lors d’un voyage au point X, nous pourrons découvrir et
trouver dans le parcours, plus de motifs de satisfaction que dans la
propre destination.
Plus important que le type d’autocaravane à acheter, sera l’analyse à
faire préalablement
sur son utilisation.
Si cet achat est fait, en vue de la laisser dans un terrain de camping
pour de longues périodes,
il vaudrait mieux investir dans une caravane ou tente. Aussi, si son
utilisation est prévue pour
un seul voyage annuel, cet achat sera peu rentable, et mieux vaudrait
envisager sa location.
C’est un achat qui ne sera pleinement justifié, que par une utilisation
à chaque opportunité.
Un goût marqué pour l’aventure, une attraction pour les sentiers de
l’inconnu, et la recherche constante de recoins avec des beautés
insolites, sont l’apanage du vrai (Caravanier).
Une planification soignée, sera la garantie de son succès!
Fort de ses considérations, vous voyez bien, l'importance que je peut
attribuer à la vitesse,
avec ce genre de véhicule !
Raul De Almedia.

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Bien que ne voyageant pas sur le même continent, je partage
complètement votre point de vue sur les véhicules récréatifs comme vous
les nommer chez vous au Canada.
En effet, lors de nos sorties avec notre camper, nous apprécions tout
particulièrement de flâner
le long de nos routes départementales sans à avoir des impératifs de
temps
et en nous ménageant des haltes nocturnes au grée de nos envies.
Toutefois, les contraintes de circulation dans notre pays devenant de
plus en plus restrictives
sur les nationales et départementales compte tenu de la multitude de
rond points, chicanes,
feux tricolores,déviations etc..........finissent par lasser le
conducteur paisible qui sommeil en moi et cela provoque ainsi une envie
d'écraser le champignon afin de rattraper le temps perdu dans
d'interminables files d'attente. De plus quand il faut rentrer le
dimanche soir j'apprécie d'avoir
sous le pied une motorisation qui me permet de rouler à une moyenne
convenable en évitant
les risques de dépassements limite qu'un moteur poussif engendrerait!
Je pense qu'au Canada les contraintes de circulation comme j'ai pu le
constater lors de deux séjours , les routes plus larges et mieux
équipées que chez nous et surtout le comportement
plus respectueux de vos concitoyens vous procurent un agrément de
conduite
(sauf peut être pendant vos longs hivers sur neige qui vous font
adopter une conduite cool)
que malheureusement nous n'avons pas en France .
Jean Claude Grand.

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voici un éclairage très
intéressant qui a le mérite de transformer
des impulsions en raisonnement !
Je vais quand même y rajouter mon petit grain de sel...
N'évacuons pas la situation de voyage qui nous amène faire de longues
étapes
vers une région ou un pays...
Comme le ccar-train, pardon le vr-train, n'est pas encore très
pratique,
il nous reste à taquiner le champignon, pardon l'accélérateur,
pour gagner quelques heures de plaisir sur le terrain...
Après quelques années d'estafette à 90kmh..
près de 20 ans de c35 à 110kmh,
les 120-130 de mon jumper m'apportent un plus de liberté !
Alain.

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Je ne peux que confirmer les
considérations de Raul (en effet nous aimons partir le soir,
et retourner à la maison le matin après avoir passée une dernière nuit
à quelques dizaines
de kilomètres de notre maison). Mais le Kurdistan ou le Norvège en
Saviem SG2 (vitesse maximale sur le plat, sans vent et après une longue
lancée: 95 km/h) nous a fait nous décider
pour le fourgon actuel avec lequel nous faisons facilement du 130 km/h
(réels!) dans les régions que nous traversions déjà différentes fois.
Il va de soi que sans nombre limité de jours de congé
(et sans enfants à bord!) ceci est tout à fait différent.
Clement.

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