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actuelle
dans la région
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Petit descriptif préliminaire:
notre petite famille se compose de nous, les deux chattes, Bougie (la mère)
et Papouille (la fille), nos grands maîtres, Jean-Marc et Stéphanie, et nos
deux petites maîtresses,
Amandine (14 ans ) et Mathilde (11 ans)…
Nous allons vous raconter les misères que nous ont encore fait subir nos
maîtres…
finalement pour notre plus grand bonheur de chattes de salon !
En
effet, après avoir consulté Camping Car en Liberté, ils ont décidé de se lancer
dans l’aventure
du rallye proposé par Jean-Pol Vassart
et son Brutus…
Nous voilà donc kidnappées (Bougie à G, Papouille à D), mercredi 22 octobre,
à l’heure de l’apéro, à jeun, direction l’Est afin d’étrenner leur nouvel
engin à moteur.
Il faut dire que finalement les conditions de voyage et d’hébergement
n’étaient pas si mal
(on s’habitue à tout !) avec des lits, des couvertures en laine, des
couettes, des pulls
et des coussins un peu partout, sans compter les genoux accueillants aux
heures de frousse…
Après quelques heures de route, nous arrivons enfin en Allemagne au départ
du fameux rallye,
à Sprendlingen, où nous trouvons une aire de stationnement idoine.
Pour nous dégourdir les papattes, nos maîtres nous offrent une petite
ballade nocturne en laisse. Moi, Bougie, intrépide, j’adore, mais
Papouille-la-Trouille (honte sur elle) cherche à fuir.
Bref, la première nuit se passe sans encombres et mes maîtres prennent des
forces
pour les épreuves à venir. Première du lot, se repérer sur la carte !
Car dès le deuxième indice trouvé, l’euphorie est telle qu’ils en oublient
de regarder la carte
et perdent au moins une heure à retrouver le bon chemin
dans Bad Kreuznach !
Par contre, mon grand maître s’est vite trouvé une passion pour cette course
contre personne : c’est le pays du VIN. S’il a bien retenu un mot en teuton,
c’est bien WEINGUT…Ah ! oui, j’ai oublié de vous dire que mes grands maîtres
ne connaissent pas plus de 5 mots en allemand, mais après le vin encore
moins, même si mes petites maîtresses essaient bien de les aider (allemand
première langue au collège, ça peut servir)!
Dès lors, les questions concernant les domaines viticoles n’en prennent que
plus d’éclat :
pour profiter pleinement des réponses il faut aller goûter
sur place !
Et les voilà tous les quatre partis pour la dégustation, sans
nous (les traîtres !).
Mes grands maîtres apprécient mais ma petite Mathilde
aussi !
A côté de ça, les paysages sont splendides. Heureusement, nous avons un
franc soleil
qui nous fait bronzer le poil par les carreaux, mais un froid
de canard (miam !).
Il y a des vignes à perte de vue et les villages de la Naheland valent le coup d’œil.
C’est une promenade de toute beauté.
Vendredi soir, après la tournée des « weingut » sur lesquels il y avait des
questions,
nous atterrissons dans un bois propice à la chasse…aux indices. Là, ils nous
abandonnent toutes les deux à notre sieste à rallonge et vont courir après
deux réponses dans le froid très vif. En rentrant, après avoir admiré la
vallée sur un chemin longeant le Rtenfels-Massivs,
ils sont congelés et ce petit air me donne des envies de promenade ! C’est
parti !
Dans le noir et sans laisse pour moi, nous partons à l’assaut de la forêt :
le régal.
Papouille se fait encore remarquer par son grand courage en fonçant se
cacher
sous les fourrés…
Samedi matin, très tôt, comme d’habitude, (vers 11h…) tout le monde est prêt
pour la suite. Avant de répondre à la question suivante, nous suivons les
conseils du guide du rallye
qui nous propose de visiter une mine.
Qu’à cela ne tienne, mes maîtres se lancent dans la forêt sur un chemin
magnifique
aux couleurs de l’automne. Après 25 mn de marche, ils arrivent à la mine
(ils n’en voyaient pas le bout) où on leur annonce en allemand qu’elle est
fermée pour 1heure !
Demi-tour dans le froid, mais dans la bonne humeur car dans ce sens-là, ça
descend…
et avant le petit repas (le meilleur moment de la journée pour nous !) au
bord du lac artificiel,
cela descend encore (la gamelle pour moi et le vin pour mes maîtres!).
Ils se gavent du spectacle au bord de l’eau et j’en profite aussi avant de
sombrer
dans un sommeil bien mérité !
Papouille et moi sommes réveillées en sursaut par des cris : la question 21
donne lieu
à beaucoup d’agitation alors que la nuit est quasiment là. Nous sommes
arrêtés devant
un bâtiment sur lequel est inscrit un mot en allemand d’une écriture
gothique…
Les premières lettres sont difficilement déchiffrables !
Ma grande maîtresse voit passer une personne âgée par la fenêtre dans le
village désert, descend à toute vitesse en chaussons (…) dans la rue et lui
court après,
suivie de près par Amandine et Mathilde.
La mamie ne comprend pas vraiment ce qu’elles veulent, alors comme elle ne
parle pas anglais, Amandine essaie de lui expliquer, mais ça n’a pas l’air
de marcher.
Alors, sous mes yeux ébahis, elles entraînent la mamie (adorable, mais qui
ne comprend vraiment pas !) devant le bâtiment pour lui demander d’écrire le
fameux mot.
Là, elle doit vraiment les prendre pour des débiles…
Mais, à ma grande surprise elle le fait et les entraîne ensuite vers un
groupe de collégiens
qui discutent en leur faisant comprendre qu’eux parlent anglais et qu’ils
pourraient leur expliquer ce que signifie ce mot. C’est pas gagné : les
jeunes sont plutôt du genre légèrement agressifs et railleurs. L’un leur
prend leur dictionnaire pendant qu’un autre fait le beau devant les autres
en s’obstinant à leur parler en allemand. Il demande si c’est Stéphanie qui
conduit le ccar
et s’esclaffe bruyamment quand elles lui répondent oui…Ca fait toujours
plaisir !
Mais la mamie est toujours là et veut vraiment les aider.
Elles sont gelées : sans manteau et en pantoufles, la réputation des
Français s’améliore !
La mamie les entraîne alors vers une porte du village et sonne.
Mes maîtresses se demandent pourquoi…
Elle demande à l’interphone si quelqu’un parle anglais : on lui répond que
oui et un homme sort. Très sympathique, il les fait entrer pendant que ma
grande maîtresse lui explique
ce qu’elles veulent.
Il les emmène dans une buanderie et ouvre son réfrigérateur. Stéphanie lui
dit non merci, qu’elles ont ce qu’il faut dans le ccar…
mais en fait c’était simplement pour leur expliquer à quoi servait le
bâtiment dans le temps…Enfin, elles ont la réponse !
Le reste du rallye se passe de manière plus calme et nous profitons tous de
ces paysages splendides avec ravissement, bercés par nos ronronnements et
ceux du moteur.
Un seul souci : mes maîtres s’inquiètent d’une probable pénurie de gaz !…
Ca, ce serait inacceptable !…En fait, ils ne savent pas où en trouver en
Allemagne
et quel commerce le vend…(merci pour la réponse (Primagaz)!)
Nous passons la dernière nuit en Allemagne dans une forêt près de la Moselle
(où il y a encore des « weingut », mais pas indiqués par Jean-Pol…).
Là, je passe une matinée géniale à fouiner dans les bois et après avoir joué
avec,
je ramène un beau cadeau à mes maîtres : une petite souris !
Nous avons continué notre route et déjeuné le long de la Moselle.
Là, un cygne allemand s’est entiché de nous et est venu quémander nos pommes
de terre…
Ca doit être bon le cygne aux pommes de terre, non ?!
Et voilà, nous sommes retournés à la maison après un périple très agréable
pour tout le monde : notre premier voyage en ccar en
annonce bien d’autres !
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on part
bientôt ? |
Nous sommes preneurs d’autres questionnaires de rallyes…
Jean Marc Dransart
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