avec Ykess...  Colette et Robert < Une Maison, deux maisons, Tiens ça fait longtemps qu’on en avait plus vu.... le VRAI voyage commence. Que je vous raconterais plus tard si vous voulez bien..... Dans un récit précédent nous avions laissé Ykess et ses maîtres aux portes du paradis... entrez maintenant ! 
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| .Pennes-le-Sec..! Je défais la ceinture de sécurité en ouvrant la porte. Ykess est déjà parti à la chasse de nos angoisses, je fais le tour de notre machine à grimper les cols. Elle était en forme aujourd’hui celle-là. Elle à pris sa roue.(son pied à elle) Elle est encore toute essoufflée de bonheur, elle refoule un peu l’odeur de disque d’embrayage et de plaquettes de freins, normal elle est un peu en transpiration avec tout le boulot qu’elle à abattu. Brave bête, va ! il faudra que je pense à lui faire mettre de l’huile de qualité supérieure à la prochaine vidange, elle l’a bien mérité cette Peugeot-Fiat-Valéo Dommage on aurait dû arriver un peu plus tôt dans ce patelin pour en profiter un peu plus. Il est presque l’heure….. Pour les non-initiés, ça s’est un langage spécial cc dont voici quelques traductions approximatives concernant l’horaire - C’est presque l’heure = il serait peut-être temps de se grouiller ,
- Il fait pas tout à fait tard = on a juste le temps d’y arriver,
- Il est où encore ? ce p.. de clébard = on lève l’ancre on a déjà troicardebeur de retard,
on arrivera jamais à l’heure pour la visite du château, - Oh ! regardes le beau coucher de soleil = et on n’a toujours pas de coin pour dormir, je t’avais dit de tourner à droite vers l’église il y a 4 km, il y avait un BTS de chez Daky.
Ca va encore se terminer en pleine nuit comme hier soir ! - Il faudrait du pain = il est midi passé.
- Tiens un grand cimetière.= ah j’ai oublié de te dire on n’a plus d’eau .
etc.… on pourrait en faire un dico. Mais jamais d’heure précise, faut pas déconner quand même ! On est en vacances pendant 4 semaines on ne va quand même pas se gâcher ces 1 814 423 secondes par des horaires précis. Bon je reprends……. Il est presque l’heure, je descends le store sur la table pique nique de la place de la Mairie, (on dirait qu’elle est faite spécialement pour les Rapido cette table, la même classe) (Bonjour Monsieur Rapido) Mais c’est pas une raison pour qu’elle nous pique les restes de soleil du soir. Donc. Rideau. Pendant ce temps, la cuisinière s’affaire sur une omelette de caviar perchée sur un lit de charcuterie d’huîtres. (pas la cuisinière, mais l’omelette de caviar).Vu qu’il faut éplucher les oeufs d’esturgeon ça devrait me laisser un peu de temps afin de prendre la température des lieux. Après un brève question de courtoisie en finissant mon avant dernière canette de 1664 : « Tu n’as pas besoin de moi, Nounette ? Je vais voir si le chien ne fait pas le c.. » Et me voilà déjà à la recherche de ravitaillement. Par déformation prof.. Oh ! Pardon ….. par déformation loisirienne, en contrebas, poussant sauvagement entre les rosiers, je repère un tuyau d’arrosage, fleuri d’un magnifique Gardena gris /orange dans la pelouse fraîchement tondue, servant vraisemblablement aux ablutions de cette dernière. Avant de repartir, il servira à remplir …..mes canettes de bières. Oui il faudrait peut-être que je plante le décor. Veuillez m’excusez, je manque à tous mes devoirs. Vous entrez à Pennes-le-Sec par le centre du village (Déjà là, je n’aurais pas du reprendre de bière) En effet, la première maison à gauche, c’est la Mairie-école. De plus elle se trouve perchée en haut du village, en face se trouve notre ccar suivi de la table pique nique entourée de deux jeunes arbres en bois munis de feuilles, faisant eux-mêmes parties d’une rangée de 7 ou 8 entrecoupés de 2 bancs et de quelques lampadaires en fontes, façon bec de gaz, fraîchement repeints couleur rouille, surmontés de gros parallélépipèdes en verre jaune anti-brouillard Je vous dis « ça sort du pressing ». Une balustrade ,repeinte également, mais en blanc, cette fois-ci, finirais la décoration de ce premier plan, si le trottoir n’était pas garni de grosses pierres plates jaunâtres, posées en opus-insertum et que la dite balustrade n’était pas garnie de géranium à faire médire oralement de jalousie l’alsacien que je suis. Ou va notre Alsace (estbelleavecsesfraisvallons l’étémuritchezelleblévignesethoublons hué ) si tout le monde s’amuse à mettre des fleurs partout ! Avant d’arriver sur la place de la mairie, il y a une patte d’oie qui se forme, prolongé d’une rue en lacet pour descendre dans le reste du village. Au premier tournant, après avoir laissé le ccar sur la gauche. je rencontre une chapelle, ou plutôt un temple, avec à ses cotés l’inévitable cimetière….. Les cimetières, j’aime bien. Pour moi ils ont deux utilités. La première se sont de magnifique producteurs de robinet à filetage ½ pouce. La deuxième c’est un indicateur de bonne santé des villageois.. En effet, partant du principe que plus il y a de mort dans un cimetière et que la principale cause de mortalité reste la maladie, plus il a eu de malades dans ce dit village. Plus il y eu de malades, plus la vie était malsaine. Ouh, ouh, vous êtes encore là ? Tenez assoyer vous là, sur le muret et reprenez tranquillement la phrase depuis le début, pendant que je vous cherche une bière…. (ah m… il ne m’en reste plus qu’une, c’est vrai). Tenez, je me suis souvenu que vous ne buvez pas d’alcool, je vous ai apporté un beau tuyau d’eau, trouvé dans les rosiers. Bon, je continue….. La preuve, dans les grandes villes tout le monde sait que la vie est malsaine, Résultat il y a des cimetières immenses. Mon raisonnement est infaillible. A Pennes-le-Sec, Mesdames et Messieurs, le cimetière ne compte pas vingt tombes, pas dix, pas mêmes cinq, non , Mesdames et Messieurs, à Pennes-le- Sec,- un fait vraisemblablement unique en France-, il n’y a qu’une et unique sépulture. Vous avez compris , on ne meurt pas souvent ici. Un patelin ou il fait si bon vivre ? A se demander si ce mort ne s’est pas sacrifié pour que les autres puissent prendre prétexte à construire un cimetière pour être aux les normes européennes ISO 9002 C’est bien beau tout ça , mais ils sont où, les vivants. Depuis que je suis arrivé, je n’ai vu personne, même pas un chat. Remarquez, pour les chats, Ykess a du faire le ménage. Tiens, en parlant (de la descendance) du loup, il est où celui-là. C’est pas bon signe quand il s’absente trop longtemps. J’espère qu’il n’y pas une femelle en chaleur. Bon il faut que je poursuive mon exploration dans ce désert Pour un peu je me prendrais pour Charlton-et-Stone dans un film de science fiction ou tout le monde est mort et que ne survivent qu’une bande de méchants, voulant manger mon chien. Je vais à sa recherche je reviens après ceci. PUB. Ykess, Colette et Robert . |