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avec Ykess...

Colette et Robert 

glossaire :
.Clairette : 
vin mousseux du pays de Die 
 
à 8° d’alcool. 
Très dangereux 
pour les arbres. 
J’en ai vu un, 
sur un parking de viticulteur, 
qui en avait ingurgité 
plus que de raison 
et qui a percuté  l’arrière 
de mon Rapido. 
Alors que j’étais à l’arrêt.




























bons coins et BTS
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  si vous y étiez aujourd'hui

 

Drôme de .Clairette..!
Juin 2000, 16h sur la D93 à la sortie de Die la tête débouchonnée de .Clairette.
Mon directeur de trajet étant en mal d’inspiration, nous nous sommes laissé flâné (comme la plupart du temps, en bon français, conscient de remplir pleinement notre devoir de contribuable en brûlant le plus possible de Taxes pétrolifère) au hasard des nids de poules. Avec notre Rapido (le meilleur ccar du Monde après les Cha…), Un gros gravillon potentionnellement dirigiste, donna une impulsion vers la droite sur la roue avant gauche (si si gauche) qui se répercuta sur le volant et qui nous entraîna malgré nous sur la route d’un autre monde à peine à quelques instants lumières de l’autoroute la plus proche. Sans qu’on s’en rende encore compte si ce n’est un petit hochement d’oreille d’Ykess.
Attachez vos ceintures de surfistes .
Et suivez-nous, si vous y arrivez. Je laisse la CB branchée au cas où !
la petite carte tente d’expliciter notre périple.
Tout d’abord nous poursuivons une route de campagne tout à fait BCBG sur quelques Km 
à la sortie de  Recoubeau-Jansac. Une montée s’amorce avec un rétrécissement de route. 
Sans me méfier je continue malgré différentes menaces de mon entourage proche, 
du genre « j’va le dire à ta mère, je veux descendre, je divorce etc …) Ykess qui s’y colle aussi 
«Ouaf ouaf ouaf » Mais lui, m’avoua plus tard que c’était parce qu’il avait mal aux oreilles ,
sans préciser si c’était l’altitude)

N’écoutant que mon courage, galvanisé par Clairette (charmante) je continuais imterpurbab.. (toujours .Clairette) mon petit bonhomme de chemin. Ou plutôt devrais-je dire mon petit chemin tout court. Parce que depuis quelque temps il s’est rétréci le bougre, laissant à peine la place pour notre quadrige boite à rêve (ah, là, il faut prendre le dico) Et ça monte, et ça monte. D’un coté une falaise et de l’autre coté du petit chemin aussi, seulement les deux n’étaient pas dans 
le même sens. Et je ne savais pas de laquelle il fallait me méfier le plus, vu le nombre de bout de roches qui traînaient sur le très petit chemin. C’est à ce moment là que je me décide de me débarrasser de .Clairette estimant qu’elle était en surnombre dans
notre groupe, afin de  pouvoir me concentrer (en sauce tomate) sur la route. Vu que les dimensions des barrières de sécurité me paraissaient inversement proportionnelles à la distance que j’aurais à parcourir pour retrouver le plancher des vaches en cas de dépassement des limites raisonnables appliquées aux lois 
de la gravitation.
Tiens je n’entends plus personne. Je ralentis , je m’arrête, je lève les yeux de la route...
j’essaye de capter la paire d’yeux qui m’accompagne depuis 28 ans et n’y arrivant pas, je suis leurs directions ;  et là, je comprends. Je comprends, que ça vaut la peine d’avoir des yeux, 
je comprends pourquoi il existe des appareils photo, je comprend que parfois il y a des fous comme nous qui mettent plus que de raisons trop d’argent dans des ccar, Mais que uniquement, cet instant là, justifie toute cette déraison. Vous décrire ce que nous avons vu serait prétentieux 
et bien palot  par rapport à la réalité. Vous décrire ce que l’on a ressenti relève du sacrilège. Alors tant pis, je ferais lâchement l’impasse, et je continue bon en mal en  notre route.
(quel salaud ce Robert ! ). (Ou alors il y aurait un moyen en cliquant sur  «  image1»)

Une fois que le hasard en avait marre de nous faire part de ses frayeurs et de ses  panoramas, comme tu n’en trouves que dans … attends je cherche…. comme tu n’en trouves pas.
La montée s’est un peu assagie et la route un peu élargie ( il était temps, Rapido commençait 
par attraper des crampes, à force de devoir serrer son empattement).

Une Maison, deux maisons, Tiens ça fait longtemps qu’on en avait plus vu. Je ne sais pas 
si ça vous fait la même chose qu’à moi, mais après une route longue et difficile, j’ai comme 
une sensation de regret au fond de la tête quand je revois ne serait-ce qu’un semblant de civilisation. Trop vite on passe. Sans s’apercevoir, que le sort en est jeté. Nous ne sommes déjà plus sur terre. En tout cas pas sur la terre de tout les jours. Une fontaine, un semblant de clocher une balustrade , la route qui continue par là et déjà on a loupé comme de malpropres autoroutiers Rinon et Savel . L’excuse : il est trop tôt pour camper. Allez on continue avec regret.

Et on ne sait trop comment, par quel enchantement , on se retrouve au détours d’un tournant devant un village, un vrai, avec une pancarte. marquée : «  Pennes-le- Sec».
Un village tout droit sorti du pressing, tout neuf tout beau. Des lampadaires tout neuf à  presque faire pâlir les Champs d’ELY SEmouns.(moyen le jeu de mot, me glisse Ykess d'en dessous
du bureau ! ). Du macadam tout noir, de première qualité, non pas ce gris affreux qu’on met sur toutes les routes, d’aujourd’hui.

La place de la Mairie, est d’une accueillante convivialité. Il suffit de se mettre avec 2 roues 
sur le trottoir à coté du banc Pique-nique pour une planéité parfaite , juste devant la porte du saloncuisinecouchette 
de notre palace, pour avoir toute l’étendue du bonheur, du village et de la montagne d’en face, devant nous. On coupe moteur. On envoie Ykess en reconnaissance. Ouf !

Mais c’est là seulement que le VRAI voyage commence. Que je vous raconterais plus tard si vous voulez bien.
Là, il faut que j’aille à l’épicerie du coin rechercher des cartouches d’inspirations.
à plus tard, si vous le voulez bien . Avec Monsieur L’adjoint au Maire, 
Loco le braque du cuisinier, et les autres martiens.

Ykess, Colette et Robert
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