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août 2003 |
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La Montagne 25 août 2003 |
Orcines paye
la note de la sur-fréquentation. Devant l'affluence soudaine des camping-cars dans le secteur de Vulcania, la municipalité d'Orcines s'est trouvée contrainte d'aménager une aire de service pour ces véhicules très prisés.... .... En effet la situation ne peut plus durer. "Mis à part l'aspect visuel, il faut savoir que la commune est un gigantesque château d'eau: les nappes phréatiques risquaient d'être endommagées".... lire la suite info communiquée par Michèle Claval. clic pour réagir > |
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Ouest France Finistère 31 août 2003 |
Y aurait' il trop de camping-cars ? le point de vue des lecteurs suite à l'article ci-dessous. Dimanche dernier nous avons publié une enquête sur le phénomène camping-car en période estivale et en zone côtière. Visiblement, le sujet vous intéresse, en témoignent les nombreux courriers reçus cette semaine et dont nous publions quelques extraits. (légende de photo d’un parking à Noirmoutier) A Noirmoutier, une aire de camping-car avec 25 places disponibles, en accueille 35 à 40 l’été. Noël Orjubin à Surzur (Morbihan), camping-cariste occasionnel, […] J’ai loué un camping-car en mai dernier. J’ai pu constater que les utilisateurs sont un peu comme les motards entre eux : très solidaires. Mais il y a des excès. Sur les parkings de stationnement, certains confondent stationnement et camping en prenant parfois leurs aises et en occupant deux , voire trois places. En fait, il y a trop peu de parkings qui leur sont réservés et ils sont surtout trop petits. Michel et Bernadette, camping-caristes de Saint-Ouen-des-Toits (Mayenne), […] A cause des excès de certains nous sommes souvent considérés comme des gens sans gêne et beaucoup de parkings nous sont désormais interdits. Et plus cela va aller, pire cela sera. C’est bien dommage : ce mode d’évasion est tellement agréable. On nous accuse de polluer ? Alors que dire des bateaux qui vidangent dans les ports ou des vacanciers qui laissent traîner leurs papiers toilettes dans les bois ? Nous, nous avons nos toilettes que nous vidons dans des aires prévues à cet effet […] Les terrains de camping ? Nous y allons mais ce n’est pas toujours très pratique et en plus certains sont très chers. Et l’été, ils sont pleins. L’hiver, ils sont fermés… Gabriel Baron, camping-cariste de Saint-Laurent-sur-Sèvre (Côtes d’Armor), […] Je trouve absolument normal d’interdire les stationnements sur les sites classés et éventuellement sur les routes côtières et la mer mais vous avouerez que 26 € pour passer une nuit dans un camping est pour le moins exagéré. Quant à la pollution, c’est un faux problème. Les camping-cars ont une autonomie de 3 à 5 jours et il existe suffisamment d’aires de vidange équipées en Bretagne… Des camping-caristes, M. et Mme Le Crenn de Briec-de-l’Odet (Finistère), […] C’est souvent la concentration de camping-cars qui irrite les gens, surtout en zone non boisée, avec un mur de camping-cars le long de la côte. Cela, nous l’avons vu à Noirmoutier. Nous avons donc refusé de faire de même et sommes allés au camping. Vu l’amplification du phénomène, il faudra bien un jour arriver à des règles bien précises. Pourtant, avec du bon sens, le respect du voisinage et des sites, le problème serait déjà à moitié résolu. Par exemple, nous ne sortons le matériel de camping que si nous sommes sur des aires prévues à cet effet. Nous allons au restaurant, faisons des courses dans les petits commerces, et surtout, nous sommes favorables aux paiements d’une redevance lorsqu’il y a un site aménagé pour nous. Suzanne Marchand, en Loire Atlantique, […] En se développant de façon anarchique et abusive, ce tourisme risque de perdre la liberté qu’il revendique. Sur les bords de mer, tout le monde veut être aux premières loges : les camping-cars sont d’autant plus visibles que leur présence est récente. On focalise sur eux parce que c’est la dernière nuisance en date. Alors qu’on a fini par trouver normal de voir le littoral se bétonner à vitesse grand V . Ainsi certains riverains jaloux de « leur » vue sur mer, râlent après les camping-cars mais n’ont eu aucun scrupule, eux, à bâtir les pieds dans l’eau ! En fait, chacun revendique son droit au rivage et monte au créneau dès qu’une catégorie d’usagers tente de profiter du peu d’espace libre que l’industrie touristique a oublié de saccager. Alors, avant de montrer du doigt les camping-cars, il faudrait peut-être s’attaquer aux problèmes plus urgents : limiter la prolifération des résidences secondaires, qui stérilisent définitivement l’espace littoral pour le bénéfice dérisoire (40 jours par an en moyenne) d’une minorité aisée. Revoir les priorités en matière d’aménagements et d’investissements, promouvoir une pédagogie du touriste citoyen. En définitive, tous les usagers du littoral sont, ou devraient se sentir concernés. (légende de la
photo d’un camping-car à côté du panneau d’interdiction de stationner la
nuit parue dimanche dernier) Sur une des photos parues dimanche
dernier, beaucoup de lecteurs nous ont fait remarquer qu’elle a été prise de
jour et que le stationnement des camping-cars y est donc autorisé. |
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Ouest France Finistère 24 août 2003 |
Y aurait' il trop de camping-cars ? Camping-cars, casse-tête sur la côte Les aires de stationnement saturent et les camping-cars, de plus en plus nombreux, envahissent le littoral. Dans l'Ouest, on n'en a jamais vu autant que cet été. Sur les côtes de la Manche ou de l'Atlantique, les aires de stationnement saturent. Parfois ce n'est plus "vue sur la mer", mais "vue sur camping-cars". Les communes du littoral ne savent pas toujours comment endiguer ce nouveau flot. L'autre matin, ils étaient 75 sur le parking de la gare désaffectée de Concarneau. Serrés les uns contre les autres, comme des sardines ou presque. À Piriac, Loire-Atlantique, chaque nuit plusieurs dizaines d'entre eux occupent le front de mer, garés, malgré l'interdiction, au bord de la route côtière qui court vers La Turballe. L'endroit est superbe : vous avez à vos pieds, une côte déchiquetée, agrémentée de criques, le regard peut se perdre sur l'Atlantique et ses couchers de soleil qui n'ont jamais été aussi beaux que cet été. Alors, oui, c'est tentant de bivouaquer là pour une nuit, bercé par la musique répétitive des vagues. Au petit matin, vous filez, libre comme l'air. « C'est bien l'avantage du camping-car, la liberté et la mobilité, argumente Jean-Pierre, camping-cariste qui arrive de la Pointe Bretagne. La météo ne vous convient pas, vous filez ». Sauf que ces stationnements « sauvages » irritent ici et là. « Pour ceux qui ont une maison à cet endroit, ce n'est plus vue sur mer. Mais vue sur camping-cars », ironise cette hôtesse de l'office du tourisme. Parfois, ça se passe bien, comme à Arromanches en Normandie. « Pas de problème, dit-on à l'office du tourisme. Nous avons une aire de 14 emplacements. Et ils peuvent passer une nuit, pas plus, sur le parking de la falaise ». Sur nos côtes, la tonalité est plutôt à un certain agacement. Cet été, plus qu'à l'accoutumée. Philippe Nimis, directeur du Pays des Portes de Cornouaille qui regroupe 25 communes de la côte et de l'intérieur entre Concarneau et Quimperlé, avance une explication : « Avec la canicule, beaucoup ont fui le Sud pour venir chercher un peu de fraîcheur plus au Nord. C'est l'un des intérêts de ce mode de vacances : vous êtes mobile, libre. Pas de réservations à faire. » Des murs de camping-cars Guy Mabo, premier adjoint de Piriac, est préoccupé par le développement du phénomène. « Non, il n'y a pas de plaintes écrites pour l'heure. Mais on m'en parle régulièrement. Ce sont des râleries. Ça finira mal un jour. Tous les ans, on monte en puissance. Et on arrive à saturation. » Et pourtant cette petite commune côtière n'est pas restée les deux pieds dans le même sabot. Très vite, elle a pris en compte ce nouveau mode de vacances. Et propose deux terrains d'accueil aux camping-caristes, situés à deux pas de la côte, équipés en eau et en système de vidange pour les toilettes chimiques. Celui de Lerat a une capacité de 50 emplacements, celui de la baie de Toulfort, une vingtaine. Le camping-cariste paie trois euros la nuit et peut y séjourner deux ou trois jours. « On serait prêt à équiper un troisième terrain mais on n'a plus de place » regrette Guy Mabo. En attendant, ce sont la débrouille et ces murs de camping-cars chaque nuit sur l'Atlantique. « Ils se mettent n'importe où. Ce n'est pas sérieux. Nos rues sont très étroites. Deux camping-cars se croisent et c'est la panique. Certains vont chercher de l'eau jusque dans le cimetière. Vidangent n'importe où. À petites doses, ils polluent. Et pourtant, il y a des terrains de camping prêts à les accueillir. » Celui d'Armor Heol, d'une contenance de 250 places, n'en a pas vu beaucoup cet été. « Il y en a un seul en ce moment. Et depuis le début de la saison, on n'en a pas enregistré plus de quatre. » Parmi les raisons de cette désaffection, la nécessité de réserver. Et le prix : 26 € par nuit pour deux personnes et le véhicule. Le Pays des Portes de Cornouaille, dans le Sud-Finistère, a lancé à Pâques une enquête qui court jusqu'à la Toussaint. À partir d'un pointage, trois fois par semaine, dans les aires de stationnement et d'un questionnaire, l'objectif est de cerner le phénomène. Pour que les 25 communes de ce Pays puissent y répondre au mieux. « Certaines communes littorales comme Trégunc ou Névez, près de Pont-Aven, reconnaissent déjà ce fait touristique et disposent d'aires, constate Philippe Nimis. Mais elles ont du mal à canaliser. Il va falloir réfléchir sur la manière d'éviter tout débordement ». À Piriac, Guy Mabo menace : « L'an prochain, on va devenir draconien. Déjà, nous avons équipé certains parkings de gabarits pour empêcher les camping-cars d'y entrer. On est un peu rosse. La vraie solution ? Qu'un arrêté ministériel règle cette question-là ! » Marc PENNEC. Mal aimés ? Quelquefois, oui ! Une aire de stationnement écrasée de soleil à la frontière de La Turballe et de Piriac. Une borne d'eau, des toilettes. Et une cinquantaine de camping-cars sagement rangés. Il n'y a que la route à traverser et vous êtes sur la plage. Michel est arrivé la veille au soir de Vendée.« On a roulé, roulé, passé le pont de Saint Nazaire. Impossible de trouver un emplacement. » Devant la borne d'eau Michel grommelle, ronchonne. « Donc, le camping-cariste serait un semeur de zizanies qui ne rapporte rien à personne. Soit-disant, on ne mange pas, on ne boit pas, on ne va pas au restaurant. Ca suffit, quoi ! »
Originaires de la région angevine,
Michel et sa femme, Claude, aux marches de la retraite, se sont convertis
voilà quinze ans au camping-car. « On est comme tout le monde. On a
d'abord connu la tente, bien quand on est jeune. Puis, on est passé à la
caravane mais il faut une voiture puissante pour tracter. Alors on a choisi
le camping-car, un véhicule normal à usage spécial. J'ai une réserve de 220
litres d'eau, un sanibroyeur et je fais mon électricité avec un panneau
solaire. » |
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