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Sébastien G.
Lors de nos dernières vacances d'été nous avons effectué un crochet par la ville de
Brantôme (nous descendions dans l'Ariège en partance de la Somme afin de rejoindre des amis).
Nous sommes arrivés dans cette commune le samedi 27 juillet de bonne heure le matin.
Nous avons pu sans aucun problème stationner sur le terrain herbeux à l'entrée de la ville
(face au garage Citroën) ou se trouvaient tout au plus deux camping-cars.
Notre véhicule installé sur les bords de la Dronne et sous les arbres durant cette charmante journée qui s'est terminée par une baignade dans la rivière, nous avons effectué la visite
de cette merveilleuse ville. Le soir venu, nous étions tout au plus cinq camping-cars.
Le lendemain, à contre-cœur nous avons levé le camp car nous étions attendus en Ariège.
Lors de notre retour, le jeudi 15 août nous repassons par Brantôme.
Nous arrivons au même parking que trois semaines auparavant et la quelle horreur !
Il faut dire que nous venions de Limeuil qui est très calme même en haute saison.
Une bonne vingtaine de camping-cars alignés derrière une chaîne afin de laisser accessibles
les bords de la rivière.
Certains avaient tout sorti : le barbecue à gaz, le salon de jardin, la moto, le store….
Visiblement quelques uns étaient installés pour la semaine voir pour le mois.
Le camp était bien organisé, pendant que certains allaient vidanger le voisin gardait l'emplacement libéré.
Un jour devant l'entrée de ce terrain nous trouverons une barre à 2m et il ne faudra pas s'étonner. En effet un camping-car qui déballe tout prend
la place de 2 voir de 3 voitures.
Alors messieurs si vous voulez rester et vous installer sur une longue période
allez dans une aire réservée aux camping-car ou mieux encore dans un camping.
De toute manière c'est la première fois que nous partons en camping-car au mois d'août
mais sûrement la dernière.
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Jean Claude G.
Moi je pense ... ne pas trop souffrir de tous ces problèmes que vous évoquez pour la simple
et bonne raison que je ne fréquente jamais l'été tous ces endroits très touristiques.
Ils sont tellement plus agréables et plus beaux hors saison, durant les vacances de Toussaint, de
Noël ou
de Paques.
En juillet août par contre, nous nous efforçons de trouver à chaque fois
des régions très peu connues en France ou à l'étranger, où le touriste
n'afflue pas et qui pourtant sont super belles.
En août dernier par exemple, ça a été pour nous entre autres le Sundgau.
Qui connaît le Sundgau ? C'est l'extrême sud de l'Alsace, coincé entre Mulhouse, Bâle
et Belfort: cela nous a laissé des souvenirs inoubliables d'ambiances alsaciennes, d'architecture traditionnelle, de campagnes, d'incursions à
la fois en Allemagne et en Suisse .
Ca n'est pas les campings car qui s'y bousculaient !
Quant au soleil, nous en avons bénéficié en comptant sur la chaîne des Vosges
pour limiter les nuages !
Voilà notre devise depuis 1987 et nous nous en portons bien.
Denis E.
Au début, nous avions un fourgon (court) mercedes 508D aménagé (pendant
10mois) pour 4 adultes,lorsque nous nous sommes rendu compte de l'état d'esprit de certains Ccaristes,
nous avons commencé à nous éloigner de cette faune (qui va arriver à détruire notre liberté ) pour trouver des endroits tranquilles où nous étions certains que ceci ne
pourraient'ils pas venir,mais ce n'était pas assez loin encore....Cette fois,avec le pick-up 4x4 et la cellule
dans la benne,nous arrivons à trouver LA TRANQUILITE,mais lorsque nous revenons dans
"la jungle",quel désastre,je suis de plus en plus inquiet et plaide pour trouver une solution
afin que chacun assume ses responsabilités afin que nous puissions tous profiter
de ce merveilleux moyen pour s'évader.
Jean Louis D.
Camping cariste depuis une dizaine d année avec mon épouse mes trois enfants
et notre chien j' ai pu observer le changement des utilisateurs de camping-car.
il y a quelques années seul les "vrais", les motivés, les passionnés de grands espaces
de libertés ou le seul fait de trouver un chouette coin pour dormir ou manger au bord d' une belle rivière ou d' un coin tellement tranquille qu' ont avaient l' impression qu' il nous appartenaient faisait partie de l' aventure ou il est
vrai de la "galère aussi" quelques fois..
Aujourd hui le camping-car est peut être victime de son succès , les gens se font signe de la
main en se croisant mais ne se parlent pas au bivouac s' entassent sur des parkings
et s' empressent de sortir table et chaises pour éviter qu' un autre ne s' installe trop prêt
!!
Où est l' aventure, le plaisir de discuter avec un autre ccar, le soir venu et de raconter
son périple de s' échanger des informations sur tel endroit à voir ou telle ville
à visiter.
Cette année nous avons visite le Portugal ou nous avons vraiment eu la sensation de liberté
car nombre d' endroits ne sont pas ou peu fréquentés par les camping-cars
La question est " pour être libre avec son CCar faut il fuir les CCar
?? "
Ca serait dommage non !!!!!...
Hervé H.
Je reprends du service ... (car je ne manque pas d'aire ... Ah Ah, elle est bien bonne !)
Je reviens sur ce site non plus pour réagir sur les barres de hauteur, ni sur les "gens du
voyage" ni même sur les "méchants" camping-caristes qui
" font rien qu'à polluer leur environnement"....
J'aimerais juste vous parler des petits signes amicaux échangés lorsque deux Ccars
viennent à se croiser...
Il y a quelques années, le nombre des fourgons aménagés (pas encore affublés d'un nom anglais) était pour le moins réduit. On croisait à peine une dizaine de ces pionniers
sur plusieurs centaines de kilomètres. Les signes amicaux étaient rares et donc … précieux.
A l'heure actuelle, le nombre de "Camping-car" en perpétuelle progression fait que cette nouvelle race de "maison à roulettes" est omniprésente. Impossible d'y échapper, nous sommes partout, même au fin fond de la "France d'en bas"…
A chaque fois que l'on croise un "collègue" au volant de son engin rutilant, il nous gratifie
d'un signe plus ou moins discret auquel nous nous faisons, polis comme nous sommes,
un devoir de répondre …
Si bien que le soir venu, notre bras droit (ou gauche, selon les individus)
est à la limite des courbatures !
A quoi correspond ce signe ? Est-il un signe de ralliement :"je te salue, toi qui es de mon clan" ? Sous entend-il "Salut …, tu vois, moi aussi je l'ai, mon véhicule à 35 patates".
Pourrait-il vouloir dire simplement "Passez de bonnes vacances" ? ou
"Je suis heureux de rencontrer quelqu'un qui partage la même passion que moi ."
Je suppute … (Y a pas de sots métiers!). Après tout, c'est peut être simplement la résultante d'une pression de conformité d'un groupe dont les membres pensent qu'il est obligatoire
de répondre à ce type de sollicitation gestuelle par une gesticulation identique.
Si jamais je suis en panne au bord de la route ou si je suis embourbé, combien de ceux
qui m'ont fait signe s'arrêteront pour m'aider ? Je me pose la question car il semble plus facile de faire signe de loin que d'entamer la conversation à l'étape, que de respecter le repos
des autres quand la promiscuité s'avère inévitable, que d'éviter de s'agglutiner sur un parking déjà surpeuplé quitte à se coller à quelques centimètres du voisin ? …
Les Camping-caristes ne sont pas les motards solidaires d'il y a quelques années … en tout cas, pas encore … D'ici quelques temps, si leur nombre continue à augmenter, je propose que chaque camping car soit doté, en série, d'une main articulée, montée sur oscillateur et fixée
par ventouse au pare brise.
Avec les vibrations et les mouvements du véhicule, cette main balançant de gauche à droite éviterait à terme des crampes aux heureux conducteurs que nous sommes !
A bientôt... Sur les routes ... Et si vous me faites signe ... Je répondrai !!

Hervé T.
Nous nous sommes donc rendus samedi en début d'après-midi vers l'aire de stationnement
de Damgan avec cette modeste intention, lorsque nous sommes "tombés" sur une invasion
de camping-cars : l'aire de stationnement, archi-comble, voyait le flot de véhicules s'agglutiner
le long de la route avec moults déballage de stores, seaux de toutes tailles, matériels de pêche, etc...
Nous avons vu certains camping-caristes revenir avec 2 seaux chacun pleins de coquillages
et... retourner faire le plein, non contents du résultat obtenu au grand dam des pêcheurs locaux habitués depuis des décennies à cette pêche traditionnelle. A noter également les départements dont étaient originaires ces envahisseurs : 49, 72 et autres distants de plus de 300 kilomètres ! Je puis vous assurer qu'ils pouvaient engranger dans leurs soutes une quantité quelque
peu supérieure à celle des coffres des voitures particulières des gens du coin.
De plus, certains utilisaient la borne d'eau potable pour laver leur pêche.
Les coquillages n'avaient qu'à bien se tenir !
Nous avons donc fui cette fourmilière pour rejoindre un stationnement bien plus calme :
l'aire de stationnement de Saint Gildas de Rhuys où ne se trouvaient que 4 ou 5 véhicules.
Nous avons tout aussi bien pu nous adonner à ce sport favori de la pêche
et même rencontré quelques crabes.
Il n'est pas étonnant que certains soient impatients de démolir nos entreprises
si elles touchent un tant soit peu à leurs "libertés en camping-car" !
Nous avons profité pour échanger nos souvenirs de vacances. Nos amis ont eu le privilège
de voir, non loin du col du Lautaret, des gens installés dans un champ avec caravanes
et auvents, tentes et même un camping-cariste qui se vantait de "mener le siège"
depuis plus de deux mois, tous équipements dehors !
Non loin de là, trônait un panneau avec l'inscription
" Touristes, veuillez respecter notre gagne-pain".
Jusqu'où vont-ils aller ?
Ce n'est pas étonnant que nous soyons éjectés de certaines communes,
bien que ce soit rarement, je pense, la raison de ce rejet.
Voilà qui peut nous conforter dans nos actions.

réagissons
encore par ici
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