Ibérie du Nord suite ...
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Jour 14...Malgré notre désir de continuer vers le sud après les récits et les conseils de nos amis français et belges, après un rapide calcul, nous faisons les pleins et prenons la route IP5 à AVEIRO en direction de la frontière à travers  la région montagneuse du BEIRA...
Une très belle route dans de magnifiques paysages encore plus beaux en automne.
La SERRA DA ESTRELLA se grimpera toujours par la très belle IP5, à une allure qui ménagera 
le 2.5 l Diesel de notre C25 qui se comportera de très bonne façon en bon mulet 
dans tous ces kilomètres de montagnes et de plateaux que nous lui ferons subir.

L’Espagne nous reçoit de nouveau à VILAR FORMOSA et, par la N 620, 
nous amène à SALAMANCA où nous avons prévu un séjour dans un camping. 
Nous n’arriverons pas à  le trouver après  2 tours de ville, ce qui nous amènera à suivre les indications très bien faites de la municipalité pour nous installer au camping Santa Marta .
Très beau camping au standard actuel du camping espagnol, qui du moins dans les régions visitées par nous (CASTILLE LEON et GALICIA), semble jouer le bon rapport qualité/prix.
Le complexe comprend un hôtel restaurant qui nous permet à un prix correct de laisser la cuisine du campingcar pour la soirée et apprécier la cuisine espagnole.
Le camping possède des sanitaires très bien tenus comme à l’habitude et beaucoup de facilités, ce qui en fait une étape appréciée des touristes étrangers qui sont encore nombreux en cette mi-septembre à profiter des dernières chaleurs de Castille car nous aurons encore...
des nuits a 25° et des journées autour de30° !

Quinzième jour. Départ dans la matinée pour une visite de SALAMANCA. 
Nous trouvons une place pour le campingcar en arrivant de Santa Marta  sur un grand parking 
près d’une église au bord  du Rio Tormès et près du pont Enrique Estevan qui nous amènera
tout de suite au centre ville historique.
Hélas nous aurions dû écouter des campingcaristes français qui nous avaient conseillé de stationner  de l’autre coté du pont Enrique Estevan le long du boulevard qui mène au centre ville car ce parking trop tranquille attirera un cambrioleur qui après avoir forcé la serrure dérobera passeport et portable.
La guardia civile avec beaucoup de gentillesse prendra notre plainte et nous fournira 
tous les papiers nécessaires pour l’assurance et poursuivre notre voyage.
Ceci ne gâchera pas notre séjour à SALAMANCA qui par sa beauté saura nous faire oublier ces désagréments du voyageur et du pèlerin quel que soit le pays visité. 
Nous n’aurons d’ailleurs pas d’autres raisons de nous inquiéter de l’insécurité. 
Elle ne semble pas être un souci dans ces régions relativement riches de l’Espagne, 
ce qui n’est pas le cas dans des régions moins favorisées comme la côte sud .
Bref nous commencerons notre visite par ce beau point de vue depuis le pont Enrique Estevan.
La ville et son centre historique nous laisseront ébahis à chaque coin de rue. 
Nous aurons les yeux pleins de cette lumière et des monuments qui font de notre belle EUROPE un trésor que nous envie bien du monde. L’université, la cathédrale, le couvent San- Esteban,  
la magnifique plaza Mayor,  nous ont conquis et nous décidons de rester un peu plus longtemps. Les rues piétonnes offrent leurs terrasses de restaurants où la cuisine espagnole nous ravira encore et ce dans un cadre architectural merveilleux. 
Tout ceci pour un tarif très convenable auquel bien des cités touristiques ne nous ont pas habitué. (compter 180 FF pour 2 repas de spécialités).De places en ruelles toute l’histoire de la CASTILLE nous rejoint, et c’est d’un pied léger que nous montons et descendons les rues de SALAMANCA en prenant soin de rester à l’ombre car le soleil est toujours de la partie en cette saison.
La rue est si agréable qu’on ne sent même pas la montée en allant vers l’université !

18 jours !  Nous quittons SALAMANCA en fin de matinée, direction VALLADOLID. 
Nous la contournerons pour prendre la direction de ZARAGOZA par la N 122,  bien ombragée et très agréable a rouler. Elle nous permettra quelques haltes champêtres au bord de rios. L’approche de ZARAGOZA nous ramène vers l’agitation des grandes cités et leurs voies rapides. Il faut anticiper si vous ne voulez pas faire 10 fois le tour ! Nous prenons la direction de LERIDA 
par la N 11 qui nous conduit dans un environnement différent des plateaux d’altitude de CASTILLE.
Nous faisons étape de nuit dans un pueblo typique d’ARAGON, BURAJALOZ. 
Nous essayons de rejoindre la place de l’église pour dormir, hélas la conception des villages aragonais (concentriques) manque de piéger mon Rapido de 6,50m dans le labyrinthe de ses rues a angle droit. Marche arrière laborieuse au rétro et nous stoppons sur une place près d’un resto sympa. C’est samedi, il restera ouvert jusqu'à 4 H du matin, et nous nous rappelons 
que les nuits espagnoles se finissent très tard, par contre nous levons le camp après déjeuner 
a 10H et craignons de réveiller le village !

Dix neuvième jour... la matinée est consacrée à la montée par la C1313 vers ANDORRA, 
une route assez bonne avec quelques aires permettant en montagne des haltes.
Sitôt passés la frontière d’ANDORRA à SAN JULIA, nous garons le camping car sur le parking 
d’un Hypermarché où nous ferons les courses de tout ce qui est détaxé en alimentation : apéritifs divers, liqueurs, digestifs, vins d’Espagne (rioja etc…) huiles d’olive et différents produits typiques de la cuisine espagnole. Cigares et cigarettes pour les fumeurs, hi-fi, vidéo, montres, lunettes....
Se méfier des imitations car les prix les plus bas concernent par exemple les alcools élaborés 
en Espagne qui comme on le sait peuvent fabriquer rhum, whiskys, cognacs, etc.. avec la même base d’alcool et différents colorants et arômes alors ne sélectionnez que les marques que vous connaissez et importées de leurs pays d’origine.

Nous reprenons la montée vers ANDORRA LA VEILLA ou nous stoppons au camping Valira 
à l’entrée de la ville. Il faut monter une  petite route sur 100m avec une jolie petite pente, le camping est en terrasses comme dans tous les pays de montagne. Les emplacements bien délimités, à plat avec une belle vue sur la vallée et assez éloignés de la route pour se reposer... Cela ne paraît pas être le cas des autres campings, donc un bon coin ! Compter 90FF par jour.

La matinée du lendemain est consacrée à la balade dans la ville, le shopping « détaxe »...
Alors que nous profitons d’une terrasse de restaurant au soleil, l’orage qui ne nous quittera plus pendant 3jours, nous tombe dessus... Cela fait 3 semaines que nous n’avons pas vu la pluie, 
nous revenons au camping car sous des torrents de pluie. Heureusement le camping est bien conçu et a part la condensation  nous sommes sereins pour la nuit.

20ème jour. Le départ pour gravir le col d’ENVALIRA à 2407m, 30km de montée tranquille...
 2eme, 3eme, la frontière au PAS DE LA CASA (attention ANDORRE ne fait pas partie 
de la communauté européenne, alors nous sommes soumis au quota d’importation !)
Descente vers AX LES THERMES et FOIX. Utilisez votre frein moteur car sur 40 KM de descente les freins risquent de chauffer, les Pyrénées étant assez pentues cela risque de finir dans le ravin ! Nous ferons une halte à CINTEGABELLE. La place de l’église nous permettra de faire une sieste réparatrice avant de rejoindre TOULOUSE la ville rose. Nous y avons vécu une dizaine d’années et où nous passerons une semaine afin de profiter des belles journées d’automne à flâner 
dans les rues de TOULOUSE avec nos amis.
CARCASSONE... BEZIERS... N 86 et nous passons la nuit sur le parking aménagé de DONZERE dans la DROME. Excellente initiative de la municipalité qui a mis à notre disposition 15 places avec borne dans une jolie ville ou nous avons pu faire les courses et passer une très bonne nuit avant de repartir vers LYON puis l’ALSACE... à travers les superbes paysages 
de la BRESSE et du JURA.
Le voyage s’est bien passé pour le campingcar , pas d’incident mécanique, tout a bien fonctionné, le gas-oil est meilleur marché au Portugal en Andorre et en Espagne.
Le réseau routier espagnol dans les régions visitées est de très bonne qualité et permet des étapes journalières jusqu'à 500 km, mais 350 km me paraissent raisonnables.
Septembre reste un bon mois pour ce périple, la météo est encore bonne, assez chaude 
mais pas trop et les campings ne sont pas surchargés, l’accueil fut excellent partout  !

Nous pensons repartir en GALICIA et au sud Portugal mais en prévoyant 8 semaines.
Nous espérons que notre récit vous donnera envie de visiter ces régions.

Jean Louis
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