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hauts lieux de Corse

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Piana.
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Girolata
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citadelle de Calvi
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vallée de la Resténica
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Corte
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Mercredi
19 heures, nous sommes à la sortie de la zone portuaire dAjaccio, il nous faut trouver un emplacement pour notre première étape nocturne corse : j’opte pour le sud. Porticcio est trop touristique et trop bruyante, 6 km plus au sud (sur D 55 ) prendre la direction de la pointe 
de
Sette Nave (presqu’île d’Isobella ), à 300m sur la gauche s’ouvre un grand parking assez plat et calme, en bordure d’une belle plage de sable fin. Éviter de se placer aux alentours 
de la mise à l’eau, choisir plutôt coté tennis. Pas de point d’eau mais présence de poubelles.
Jeudi
Réveil face à la mer, il fait déjà chaud. Nous changeons d’optique et décidons de découvrir 
la cote Ouest direction
Calvi. Possibilité de stationner à la pointe de Capigliolo au nord du golf de Liscia. Visite Cargése (ses deux églises, son port de pêche), grand parking gratuit à la sortie nord de la ville. Direction de la plage de Chuini, très agréable, dans le golf du même nom à proximité du club Med (accès facile par une petite route asphaltée). Premier bain salvateur dans une eau turquoise à 25°. Nuit sans problème, nous étions 10 camping-cars, la plupart italiens, 
un peu de bruit jusqu’à 1 heure du fait du village de vacances.
Vendredi
Direction Piana, puis les fameuses Calanches de Piana. Quel spectacle ? A ne pas manquer. 
De la route c’est super. Il existe des possibilités de stationnements : petits décrochés où l’on peut garer son camping-car. A faire de préférence le matin, la luminosité rend les rochers sublime et la circulation y est moins dense. Arrivée à
Porto : il nous faut trouver une aire de services, 
il n’y en a pas. Après un échec essuyé dans un supermarché malgré des achats, je me tourne vers la solution du
terrain de camping (municipal, sur la rive gauche, relativement facile d’accès). Le gérant n’est pas très enthousiaste car nous ne resterons pas la nuit, néanmoins 
pour une somme de 30 F je fais le plein d’eau et vide le WC. Pour information, le parking sous les eucalyptus, serait depuis peu, interdit aux camping-cars, certains ont été verbalisés.
Nous passerons l’après midi sur une superbe plage de galets, à l’eau turquoise, entourée de deux paillotes : la plage de Caspio. Prendre à gauche dans le village de Partinello, en direction de Galéria, chemin goudronné très étroit et en descente. Nous n’y passerons pas la nuit, 
certains campingcaristes l’ont fait sans encombre.
En fin d’après midi direction Galéria, en passant par le col de Croix où il faut s’arrêter : superbe panorama sur Girolata. La route n’a pas changé depuis 19 ans (alors faite en voiture), très étroite, chaotique, souvent sans parapet, il faut savoir-faire usage du Klaxon dans chaque virage, avoir les yeux rivés en permanence sur les rétroviseurs, vérifier les rochers qui débordent sur la route et qui pourraient endommager la capucine, savoir se garer pour laisser doubler ou croiser certains véhicules comme le car de touristes allemands que nous avons rencontré, enfin 25 km parcouru en plus de deux heures. Mais à l’arrivée du col de Partinella, frontière entre 2A et 2B, soulagement..... une route «normale », mais quel souvenir, quel régal, quelle expérience..!
Galéria : petit port de pêcheurs, il existe un assez grand parking spécialement réservé aux camping-cars, en terrasse, face à la mer, en bordure de l’unique route, à l’entrée du village, moyennant une somme de 70 F pour passer une nuit (pas d’aire de services, pas le moindre point d’eau, pas la moindre poubelle). Pour le principe je refuse de payer, je compare ça à du racket, 20 ou 30 F auraient été acceptable, et je me fais expulser par le vigile. Toutefois, nous passerons une agréable nuit, sans aucun problème, sur le port juste devant le panneau ...
«interdit aux campingcars ».
Samedi
Arrivée à Calvi. Stationnement sur un grand parking sur la droite, après la station Total, à l’entrée de la ville (juste avant le port). Possibilité de faire le plein d’eau au port, mais avant 8 heures 
pour ne pas gêner l’activité. Tous commerces à proximité. La plage, de sable fin, est à deux pas, il suffit de traverser la voie ferrée où le train ne passe pas la nuit. Parking un peu bruyant l’été jusqu’à 1 heure du matin.
Visiter la citadelle, la vieille ville et ses rues piétonnières où se trouvent la majorité des commerces : nous y avons croisé Murielle Robin. Restaurants agréables sur le port. Randonnée : Notre Dame de la Serra, quatre heures aller retour, s’il ne fait pas trop chaud, 
depuis le parking.
Dimanche
Direction Ile Rousse, en quittant Calvi j’entends un bruit bizarre à l’avant droit : un cardan ? 
Non, après vérification, un gros boulon s’est planté dans la gomme du pneu, j’essaye de l’ôter : pschiii … crevaison. Le gérant de la station Elf
d’Ile Rousse, que je remercie encore une fois, 
me fera la réparation dans la matinée, et c’était un dimanche ! Nous profiterons de cette halte 
pour visiter la ville, son marché traditionnel, voir la partie de pétanque avant l’apéro. 
Grand parking gratuit au centre de la ville.
Après midi baignade à la plage de
Lumio, route de la tour environ 3 km, plage de sable fin, 
eau turquoise, parking où il doit être possible de passer la nuit, ombre, un petit restaurant 
et une vue sublime sur
la baie de Calvi. Retour à Calvi pour la nuit car nous avons décidé 
de dîner au restaurant pour notre 19iéme anniversaire de mariage.
Lundi
Départ pour Corte et la vallée de la Réstonica via Ile Rousse, Ponté Leccia : je crois 
que c’est ici où nous avons trouvé le gasoil le moins cher : déjà la crise !
La vallée de la Réstonica : les cinq premiers kilomètres sont accessibles en camping-car 
(les autres sont vivement déconseillés, au risque de garder un très mauvais souvenir de l’initiative) jusqu’au
terrain de camping de Tuani où nous avons séjourné la nuit. 
(La piscine indiquée sur les divers dépliants n’existe pas).
Camping sous les grands pins, en bordure de la Réstonica (rivière très poissonneuse notamment en truites, mais se lever de très bonne heure pour pêcher), aire de services dans le camping.
Après midi, visite de la vallée, une navette à horaire fantaisiste vous emmène gratuitement 
(on ne peut pas tout avoir !) en haut de la vallée à
la bergerie de Grotelle, point de départ 
des randonnées pour
le lac de Melo. Les fromages de chèvres y sont succulents. 
Il fait beaucoup trop chaud ce jour là : 38°. Bain de pied et plus pour les plus courageux 
dans les «piscines » de la rivière : l’eau est très froide. Paysages magnifiques, grandioses, féeriques, on se croirait dans un autre monde.
Attention 
Les téléphones portables ne passent pas, même au camping 
où il y a un point phone à pièces qui fonctionne quand il veut
Donner une pièce au chauffeur de la navette il sera ravi et ira boire
une pietra : 
bière pression faite avec de la farine de châtaigne, un délice paraît-il.
Éviter de faire étape-nuit à
Corte
, certains cc ont été pris à partie voir agressés.............

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