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.................la lettre aux Iles... | ||
| Michel L….. L…. le 21/09/2000 ..... ... ....................................... à Messieurs les présidents ........................................de la communauté de communes de RE ........................................de la communauté de commune d'OLERON ........................................Copie, office départemental du tourisme de Charente Maritime Par suite de la pénurie de carburants, j'ai passé début septembre, 2 semaines dans vos 2 îles, séjour que je ne regrette pas, météo aidant, et que je suis tenté de réitérer.. Tout d'abord, félicitations pour les pistes pour vélos…à Ré d'abord, c'est un vrai régal (pour des retraités.. ) , la signalisation est bien faite, sauf parfois dans les villages où il est difficile de retrouver le départ, mais avec une carte, celle que vous délivrez gratuitement, c'est à signaler, un peu d'orientation, et des conseils, on s'y retrouve. A Oléron, on sent que l'expérience est plus récente, mais tout de même intéressante, mais la signalisation est inexistante.. Je suppose que cela viendra. J'imagine les efforts et difficultés pour réaliser ces circuits…Continuez, cela donne envie de revenir. Par contre, je me permets d'être plus critique sur un point, celui des sanitaires publics, où, à de rares exceptions (plage de Rivedoux par exemple), l'état des lieux ne fait pas honneur à votre pays ni à la France pour les étrangers (pas très nombreux cette année) qui fréquentent nos régions.. Ce reproche est quasi général en France, y compris en Bretagne où j'habite, et on se demande quand un pays a les moyens de se payer des ronds points qui sont parfois des œuvres d'art, on peut négliger à tel point ces "passages obligés". Quelques exemples.. le sanitaire de la pointe des Baleines…Graffitis indécents qui ne datent pas d'hier, celui du parking de la plage du Peu Rageot .. Sans commentaire.. Il y avait des allemands avec nous.. Sans commentaire sur leur impression. Enfin, et en tant que camping cariste, j'ai très bien compris que vous n'aimez pas les campingcars, les simples pancartes à l'entrée des villages, les barres de hauteur.. sont bien là pour décourager ceux qui s'obstineraient à ne pas fréquenter les campings. C'est d'ailleurs une raison pour laquelle ma destination initiale n'était pas vos îles? La réputation sur votre accueil dans le milieu des campings caristes s'est largement répandue , mais est -elle réellement justifiée? J'aimerais bien avoir votre avis sur ce point. Ne connaissant pas mais imaginant la situation de juillet-août, justifiant probablement des contraintes spécifiques, est-il normal de les appliquer, tout au moins dans leur principe, en mai, juin, septembre ??? Nous étions sur RE, environ 100 ccar début septembre…sans se gêner, mais plutôt mal répartis car peu d'endroits sont autorisés. Je comprends que les concentrations sont mal perçues par la population ou même l'opinion publique, mais le meilleur moyen de les éviter est d'autoriser le stationnement là où cela ne gêne manifestement personne, et ils sont nombreux à cette époque. Sur RE, 2 seuls endroits théoriquement autorisés, derrière la Redoute à Rivedoux, (aire de vidange, mais pas d'eau de remplissage !! ) , et le parking de la Patache, 2 endroits peu bucoliques, de sorte que l'on n'a pas très envie d'y séjourner ni d'y revenir !!! A Oléron, pas beaucoup mieux…2 parkings, sans eau ni vidange, en extrémité de l'île, beau site, mais à des lieues de tout commerce, et pas d'endroit accessible près des plages, des barrières interdisent même l'accès à la route de la plage à Grand Village !! (nota, je n'ai pas eu le temps de découvrir la totalité de l'île, et l'office du tourisme où je suis allé était fermé (un mercredi ! ) On voit aussi des interdictions bizarres, en particulier dès qu'un site est superbe, interdit le soir Quels sont les motifs réels de ces attitudes? Sont- ce les résidents, les commerçants, les campings qui ne trouvent pas leur compte? On ne me fera pas croire que la tranquillité des sites Il m'étonnerait que les commerçants soient à l'origine de ces mesures, leur intérêt consisterait Je ne comprends d'autant moins que ces restrictions vous font du tort, car j'habite une région Je ne doute pas que mes jugements soient hâtifs, où insuffisamment étayés.. Je vous serais reconnaissant de me préciser votre position réelle, et je m' en ferai l'écho auprès des associations de randonneurs et campingcaristes auxquelles j'appartient. Dans cette attente, je vous prie de croire dans l'assurance de ma considération distinguée. Michel L. |
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